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banzaï fred a dit :Salut à tous !!
Mais il ne faut pas oublier que le parapente c'est fait pour voler, pas juste pour redescendre de la montagne. Pour info, un pilote moyen, une bonne journée de printemps, peut faire l'aller-retour Grenoble-Annecy.....
Toutes les pratiques sont possibles mais c'est vrai le para permet beaucoup plus que juste de descendre.
Quant à l'aller-retour Annecy/Grenoble y a pas besoin d'être champion du monde ou voler sous une bête de course mais faut quand même un bon niveau et une bonne expérience.
Pour le prix du matos c'est quand même beaucoup plus que le ski, 1500 EUR pour la totale ça me paraît un peu limite et en raisonnant comme ça on peut trouver du matos complet de ski de rando d'occaze correct dans les 500 EUR, ça fait quand même pas mal moins cher.
Quant au reste du post, tout à fait d'accord...
Ben ca me parait pas surfait car cet été j'ai pris en stop un parapentiste en Stop vers Chapareillan. Il venait du Semnoz et il a pas réussi à traverser la combe de Savoie pour rejoindre le Granier. Si il avait pu, il aurait gagner le concours de distance qu'il faisait avec ses potes d'Annecy ce jour là.
Salut,
moi non plus ca me surprend pas trop ces distances, j'ai déjà pris en stop à pontcharra un type qui arrivait de briancon....
Coté apprentissage, pour les connaisseurs, vous pensez quoi des stages UCPA? j'ai eu plusieurs échos contradictoires...
Bye
Emilien
Ma petite contribution sur le parapente...
Je vole en deltaplane depuis 15 ans maintenant, et je suis venu au parapente depuis 3 ans. C'est un engin fabuleux, et le matériel actuel est génial : avec un sac d'environ 7 kg, vous avez une voile sure et perfo, sellette, instruments... et un parachute pour 1.5 kg de plus.
Son accès est très facile (pour les plus doués, 1 jour de pente-école et c'est le grand vol). Pleins de pratiques sont possibles :
- jeu au sol avec la voile (imaginez un grand cerf-volant de plus de 20m² qui se pilote avec deux doigts)
- vol montagne depuis tous les sommets accessibles à pied (jetez un coup d'oeil ici www.skyandsummit.com/parapente.htm
- vol local : des heures dans les thermiques et bière en face de l'atérrissage
- grandes chevauchées : on sort du bocal et on se ballade. Les meilleurs font des parcours fabuleux (genre : décollage Chamrousse, passage au Clocher des Pères, au dessus de Briançon, vers l'Obiou et aterrissage à Bourg d'Oisans). Pour les "pilotes moyens", c'est assez couramment St Eynard- Granier-Prapoutel-Chamrousse).
MAIS : l'apparente facilité cache de gros dangers liés notamment à l'aérologie : une turbulence ça ne se voit pas mais ça peut complêtement fermer ta voile, et là, faut gérer.
Mes conseils :
- Passer IMPERATIVEMENT par une école (près de Grenoble, Pégase à Allevard et Prévol à St Hilaire sont très bonnes)
- Progresser doucement (les AR Grenoble Annecy c'est pas pour tout de suite, et pas pour tout le monde)
- Rester humble (l'excès de confiance conduit rapidement au carton, je sais de quoi je parle)
Et après quelques temps, savourer le survol de tout nos couloirs préférés de Belledonne, en spiralant avec les aigles...
@emilien : les échos sur les formations UCPA sont assez contrastés. Tu peut chercher une école près de chez toi ici www.ffvl.fr/Annuaire_vl/
Manu PAQUET a dit :MAIS : l'apparente facilité cache de gros dangers liés notamment à l'aérologie : une turbulence ça ne se voit pas mais ça peut complêtement fermer ta voile, et là, faut gérer.
Faféfur! Enfin c'est pas tant la fermeture le problème (au contraire, ça amortit la turbulence!), c'est quand le pilote dessous s'affole et tire les chasses d'eau (surcontre, décrochage asymétrique, badaboum...), mais bon on est bien d'accord sur le fait que ça peut faire mal 🙁 .
Pour la dangerosité, je la compare très volontiers à celle du ski de rando dans la poudre : une plaque ça ne se voit pas mieux qu'une turbulence, et même quand tout est là pour que ça arrive ça passe encore 9 fois sur 10 🤨 ... Et avec 5 à 10 morts par an en vol libre on est dans les mêmes eaux troubles que les 10-20 morts/an en rando je pense.
Nikojorj a dit :Pour la dangerosité, je la compare très volontiers à celle du ski de rando dans la poudre : une plaque ça ne se voit pas mieux qu'une turbulence, et même quand tout est là pour que ça arrive ça passe encore 9 fois sur 10 🤨 ... Et avec 5 à 10 morts par an en vol libre on est dans les mêmes eaux troubles que les 10-20 morts/an en rando je pense.
Et comme la rando on peut relativement facilement avec un minimum de connaissances adapter sa pratique au niveau de risque "admissible". On peut aller du risque quasiment nul pour certains types de vol à un engagement maximal pour d'autres.
Si l'on souhaite minimiser au maximum les risques c'est possible en ne volant qu'en aérologie calme (tôt le matin ou en automne, vent météo très faible) et sur site connu.
On peut aussi faire de la distance (comme on en a parlé plus haut) mais même si c'est accessible à de nombreux pilotes le niveau de risque à accepter augmente sensiblement et on est loin du parapente facile et sans risque.
Pïerre a dit :On peut aller du risque quasiment nul pour certains types de vol à un engagement maximal pour d'autres.
Pour le niveau de risque objectif, toutafé...
Mais, par contre et contrairement à la rando, il s'y greffe un risque subjectif qui je pense est prépondérant : la réaction du pilote (NE PAS se suspendre aux freins, plus facile à dire qu'à faire hé si), qui elle dépend plutôt du nombre d'heures passées récemment en conditions turbulentes... (tant qu'on est loin du relief c'est pas nécessairement exposé, même s'il faut bien décoller et atterrir à un moment ou à un autre)
Du coup je ne suis pas sûr que le pilote qui ne fait que du plouf dans de l'huile soit en sécurité le jour où il rencontre plus qu'un petit pet de mouche (une trainée de voile par ex)! Rien n'est simple...
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