Bonjour, nous étions au refuge du drayers en region mont Thabor pendent 3-4 jours la semaine passé avec un group de 6. le BRA etait 3 et puis 4 et puis de nouveau 3. Nous avons eu quelques discussions entre nous concernant les avalanches... Pouvez vous nous aider a trouver des réponses correctes?
1: est-ce qu'on peu voir une plaques? bien sur il y a souvent des signes dans la neige qu'il y avait du vent, mais est-ce qu'on peut voir ou se trouve les plaques? ou est-ce qu'on doit surtout savoir comment le vent a soufler pendant la chute de neige (et les chutes de neiges précédantes...)
2: monter ou descendre une pente: quelle est le plus dangereuse? si on a monté sans problemes, on peu descendre la meme pente? c'est en Descendre ou en monter qu'il y a un appui le plus large sur la neige?
3: monter exactement la meme pente, entre les arbres ou a coté des arbres: c'est quand meme plus secure entre les arbres? (je sais qu'il n y a pas de risque nul dans les bois...)
mille fois merci!!!!
Mark
ps mes excuses pour les fautes d'orthographe... le francais ecrit est assez compliqué🙂
1 : si tu arrives à voir une plaque dans de la pente >= 30°, mieux vaut être à l'amont ou se mettre fissa sur le côté, à l'abri ! On doit savoir comment le vent a soufflé et ce qui est tombé avant. Impossible à voir de loin.
2 : pour moi pas de différence, un coup de bâton qui s'enfonce à la montée peut tout aussi bien rompre une couche fragile sous tes skis qu'un bon appui à la descente
3 : oui, c'est quand même plus sûr dans les arbres. Juste que si ça part, la chance d'être polytraumatisé va être bien plus grande... C'est un peu tout ou rien à mon humble avis.
Tu n'as pas à rougir de ton français, pas mal d'autochtones écrivent plus mal que toi, en tout cas tu as une très bonne grammaire 😉
Pour compléter les propos de Pierre
mark a dit :est-ce qu'on peu voir une plaques?
Non,
Seulement dans le cas particulier des plaques à vent, il est facile de distinguer les zones d'accumulation ("plaques") des zones errodées, où il n'y a pas de neige nouvelle.
Mis à part ce cas particulier, le fait de reconnaître une plaque est une illusion dangereuses. Tout au plus est-il possible, parfois, d’identifier la couche fragile enfouie qui va permettre le départ en plaque de ce qui est au dessus.
mark a dit :monter ou descendre une pente: quelle est le plus dangereuse?
Assurément la montée, car il est encore beaucoup plus improbable de parvenir à s'échapper.
Les appuis d'un pied sur l'autre à la montée induiraient des surpressions importantes (cf. Joachim Heierli).
L’intérêt de redescendre une pente que l'on a montée est qu'il n'y a pas de surprise sur le terrain (raideur, etc.). Mais ce n'est pas une garantie, bien sûr.
mark a dit :c'est quand meme plus secure entre les arbres?
Oui, quand même...
Les métamorphoses de fort gradient sont moins actives, etc.
Mais effectivement, les conséquences d'une éventuelle avalanche y sont plus graves.
Bonjour Mark,
Tu n'as pas précisé si tu te déplaçais à pied, à ski, autres....
Entre monter ou descendre une pente, quel est le plus dangereux ?
Les appuis d'un pied sur l'autre à la descente exerceraient des pressions plus importantes qu'à la montée: il y a le phénomène d'élan et de pas glissé que l'on ne rencontre pas à la montée, l'effort s'exerçant à la verticale du randonneur, notamment s'il progresse droit dans la pente.
L'intérêt de redescendre une pente que l'on a montée n'est pas un gage de sécurité ni de facilité ou d'aisance notamment chez les pratiquants techniquement moyens ou débutants.
En alpinisme, un principe est largement admis selon lequel la descente est toujours plus compliquée que la montée : pente fuyante, (sensation de toboggan), corps orienté vers l'aval et vers l'avant (sensation de bascule accrue par le poids du sac), enjambées plus espacées pour les motifs évoqués précédemment) ;
En ski de rando ou de pente raide à très raide, la sensation de raideur à la descente peut être très sensiblement accrue et rendre l'exercice plus difficile qu'il n'a été estimé à la montée pour les raisons évoquées supra (effet toboggan), mauvaise estimation de ses capacités par rapport à la raideur dans un environnement instable et changeant (neige) sur les skis qui n'offrent plus l'assise sécurisante qu offrait la trace de montée.
Plus sûr entre les arbres ? A choisir, oui, disons que c'est la solution la moins pire car elle offre la possibilité d'une protection relative derrière un tronc, une zone boisée dense peut briser l'élan d'une coulée ou au moins ses effets collatéraux....
merci tout le monde... tres interessant!
oui, nous étions en ski de rando et on a reussi a faire des belles balades, seulement pas dans des pentes raides.
Concernant des plaques a vent: c'est tres clair (par example sur une crete) qu'il y a moin ou presque pas de neige et que derriere la crete il aura une accumulation... mais, tres souvent on voit des signes de vent dans la neige (des petits vagues par example) mais pour moi, ceci n'est pas une signe d'une plaque a vent.
pour les arbres, c'est clair. merci🙂 et pour la montée et descent aussi... je pense si tu fais 500metres de denivler dans une heure avec un group de 6, en faisent des grande traversés avec conversion, chaque fois coupent la pente avec une epaisseure de presque 50cm, c'est un plus grand apui, que si on decent en 5 minutes, un par un, en ligne plus ou moins droit...
on n'a pas vu une seule avalanches dans la région, malgré le BRA de 4 pendant 2 jours.
bon ski,
mark
mark a dit :je pense si tu fais 500metres de denivler dans une heure avec un group de 6, en faisent des grande traversés avec conversion, chaque fois coupent la pente avec une epaisseure de presque 50cm, c'est un plus grand apui, que si on decent en 5 minutes, un par un, en ligne plus ou moins droit...
Il suffit, à la montée, de ne pas skier spatules contre talons et de prendre les distances convenables entre chaque individu 😉
Attention, plaques à vent = crêtes, c'est faux!
La plaque à vent, c'est de l'aérodynamique appliquée à la montagne, où la vitesse du vent varie sans cesse selon le relief, mais aussi selon le micro-relief.
Vrai pour les crêtes, bien sûr, mais aussi pour toute variation de relief, comme l'alternance croupes/goulets dans un flanc ondulé, ou la rupture de pente qui suit un lac, ou un autre replat relatif.
De bêtes bosses peuvent provoquer le pire.
C'est pourquoi il est prudent de dire "risques de plaques dans... les zones d'accumulation!!!".
Yapluka déterminer ces zones, par examen du relief et du micro-relief, et toujours essayer d'aborder les plaques par le haut... 😊
Plus d'infos à ta disposition sur simple demande!
Et puis les plaques, si il y avait besoin qu'elles soient à vent pour être dangereuses, ça nous simplifierait bien la tâche...
simboula a dit :Plus sûr entre les arbres ? A choisir, oui, disons que c'est la solution la moins pire car elle offre la possibilité d'une protection relative derrière un tronc, une zone boisée dense peut briser l'élan d'une coulée ou au moins ses effets collatéraux....
Bonjour
A condition que les arbres ne soient pas déracinés et partent dans la coulée et là tu n'a aucune chance avec ou sans airbag 😉
Bonnes randos
jacky05 a dit :
Bonjour
A condition que les arbres ne soient pas déracinés et partent dans la coulée et là tu n'a aucune chance avec ou sans airbag 😉
Bonnes randos
Parce que tu t'entêtes à sortir avec des conditions telles que le risque de déracinement des arbres est fortement probable ?
Bonnes randos 🤣