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J'utilise parfois la cale n°2 en cas de grosse poudre, ça (m')aide pour rester à flot. M'enfin elle est surtout utile pour passer de 0 à 1 ;)
jpc a dit :Perso, j'utilise les couteaux uniquement avec la cale n°1 (cf principe "peaux à plat au maximum" décrit par Jeroen).
Je n ai pas compris, qu est ce qui empeche que les peaux soient a plat avec les cales ?
Quelque soit la cale, l equilibre des forces est toujours le meme entre le poids ( vertical) du skieur, la perpendiculaire a la pente et les peaux dansle sens // a la pente ?
- équilibre des forces : non, la hauteur de cale (sauf dans la poudreuse profonde, comme dit Pierre) empêche les poils de peaux (sic 🤭 ) d'accrocher
- triangulation : sur le papier, cela ne change peut-être rien, mais en pratique la hauteur de cales rend l'équilibre un peu plus précaire (le bâton aval est moins facile à piquer), donc tu as tendance à te pencher vers l'amont et cela éloigne un peu les genoux de la pente (donc rester les semelles à plat devient plus difficile)
… alors qu'il est préférable de ne pas utiliser la cale 2 (car moins efficace et surtout dangereux sur neige dure) 😉 : suffit de continuer à montrer droit dans le pentu (avec des crampons) ou de tracer moins raide (avec cale 1). 😎
Maintenant chacun fait comme il sent, hein 😜
On ne rie pas, je vais écrire comme un ancien. Je me lance. Mes skis cailloux sont encore équipés de fixation " Emery alt + ". Fix et skis sont bien trop fatigués pour que je me lance aujourd'hui avec eux dans des randos difficiles. Mais le système d'accroche étaient bien pensé, puisque le couteau était solidaire du ski. L'accroche sur neige dure était ainsi facilitée et je n'ai aucun souvenir de " peur conséquentes ". Peut-être les fabricants devraient-ils à nouveau se pencher sur la question...
toby64 a dit :Je n ai pas compris, qu est ce qui empeche que les peaux soient a plat avec les cales ?
Quelque soit la cale, l equilibre des forces est toujours le meme entre le poids ( vertical) du skieur, la perpendiculaire a la pente et les peaux dansle sens // a la pente ?
En rando, tu remontes rarement perpendiculaire a la pente.
En station, si la pente est trop raide, tu mets les couteaux mais tu restes sur la première cale. Ca te force a travailler les cuisses et ta technique au passage.
Et si ca passe pas, ben tu fais des conversions en essayant de garder le ski a plat pour que les couteaux mordent bien la neige (toujours sur la première cale).
L'impression d'être tout con, mais je comprends pas le principe du "peau à plat" de Jeroen expliqué quelques pages plus haut, sur neige dure lorsqu'on est pas, bien sûr, face à la pente. Même l'impression d'être mieux tout au contraire 🤭 Alors quitte à avoir l'air d'un sacré débutant (ce que je ne suis quand même plus vraiment, fichtre...), clarifiez-moi les choses...
En traversée neige dure, rien à faire, à plat je glisse... Me disant que p't'être il me manquait une connaissance technique essentielle, je m'y suis essayé tout jeudi 🤣 . Rien à faire : c'est en restant un peu sur les carres, qui ancrent, que j'évite le dérapage (et je tiens à préciser que j'ai tendance comme ça à monter assez vite, et à ne mettre les couteaux que rarement). Alors, c'est moi à qui il manque un truc, ou le post de Jeroen qui est pas top clair ?
Moi aussi ne n ai pas compris le rapport entre les cales et les peaux a plat.
Alors n en deduisez pas que je critique ce qui est dit, je veux juste comprendre la question, et pas faire sans comprendre.
La question du baton aval plus loin ... j espere qu il y a un autre argument , celui la ne m a personnelement pas convaincu, mais ca n engage que moi .
A fortiori en monté face a la pente, les peaux sont toujours a plat, mais je trouve bien plus aisé avec les cales.
en station, le soir ou matin, on trouve souvent la neige dure et bien tassee, voir gelee.
Bon, de toute façon, l'idée générale est de garder le maximum de surface de peau sur la neige 😉. Donc de relâcher la cheville au maximum. Au-delà, quand les carres externes ne peuvent plus toucher la neige (ce qui arrive à des moments différents selon ta souplesse, ta trace ou autre), chacun s'adapte comme il veut/peut.
Bref, question de dosage (c'est comme pour les médicaments ou le génépi).
Perso, j'étais intervenu surtout pour mettre en garde contre le risque de décrochage sur neige dure (bien difficile à rattraper, et donc ne pas hésiter à changer de trace ou mettre les crampons par anticipation). Le reste… 😎
Pour l'histoire de la cale suffit de regarder où la projection du poids du skieur se fait par rapport à l'appui du ski au sol.
Face à la pente ça ira, mais lorsque l'on sera à flanc de pente, à un moment donné, la projection sera en dehors de l'appui au sol du ski. Et donc bascule vers l'aval assurée....
Demandez aux filles autour de vous s'il est plus simple de marcher avec des ballerines ou avec des talons aiguilles 🙄
Moai ... le pb des talon est plutot lié a la finesse du talon,
Je pense que je comprends votre point de vue de la cale quand on monte de travers a la pente, et il est peut etre plus facile de tordre la cheville pour garder les skis a plat sans cale ?
Ma question concerne quand on monte face a la piste.
ThibsR a dit :L'impression d'être tout con, mais je comprends pas le principe du "peau à plat" de Jeroen expliqué quelques pages plus haut, sur neige dure lorsqu'on est pas, bien sûr, face à la pente. Même l'impression d'être mieux tout au contraire 🤭 Alors quitte à avoir l'air d'un sacré débutant (ce que je ne suis quand même plus vraiment, fichtre...), clarifiez-moi les choses...
En traversée neige dure, rien à faire, à plat je glisse... Me disant que p't'être il me manquait une connaissance technique essentielle, je m'y suis essayé tout jeudi 🤣 . Rien à faire : c'est en restant un peu sur les carres, qui ancrent, que j'évite le dérapage
Ben , je tente une réponse...!
Rester "sur les carres".... c'est rassurant..., mais les carres n'ont pas de peau, pas de poils, ne retiennent pas les skis d'un glissement vers l'arrière. C'est donc "seulement" rassurant de rester sur les carres, mais inefficace pour progresser et avancer.
Avancer les "skis à plat", c'est s'assurer un peu d'adhérence sur les peaux. Parfois il vaut mieux progresser en "laissant filer" les skis vers l'aval (genoux qui "fléchissent" vers l'aval, que de rester "crispé" vers l'amont).
D'accord avec Jeroen sur l'inutilité des cales (en général..., et à fortiori avec l'usage des couteaux).
des peaux bien taillées doivent juste découvrir la largeur de la carre, càd 1.5 à 2 mm maxi
lorsqu'on monte ( sans couteaux ), sur une neige dure ( pas verglacée ! ), on peut être à la fois sur les peaux ( qui accrochent dans le sens de la montée ), et sur les carres ( qui accrochent dans le sens transversal en empêchant le dérapage ... )
dosage subtil
Mick a dit :plus simple pour monter des pentes bien raides ce sont les crampons...
Ouais, sauf si tu t'enfonces jusqu'au ventre quand la croûte casse 🤢
... alors que ceux qui n'ont pas oublié les couteaux papotent en te laissant sur place 😄
Bon, je me retrouve dans la réponse de JJB, vu que pour rassurer VA, t'inquiète, "j'avance et progresse" quand même relativement "efficacement" 😜 . Bon, reste pour moi à mieux saisir ce que veut dire
VA a dit : progresser en "laissant filer" les skis vers l'aval (genoux qui "fléchissent" vers l'aval, que de rester "crispé" vers l'amont). J'essaierai de voir dans le concret à la prochaine sortie 😄
Et sinon, ok aussi sur les cales, perso, à part grosse pente frontale, je les mets essentiellement si, en fin de sortie, je commence à "caler", justement. Cela repose. Sinon, sans cale, on pousse le ski plus loin, donc on est plus efficace.
toby64 a dit :Je pense que je comprends votre point de vue de la cale quand on monte de travers a la pente, et il est peut etre plus facile de tordre la cheville pour garder les skis a plat sans cale ?C'est bien cela = trace "en biais" mais qui monte déjà si raide que tu as envie de mettre la cale n°2 (dans ce cas, si la neige est molle, tu gagnes à tracer un peu moins raide avec cale n°1; si la neige est dure, à toi de voir mais l'option passer en crampons et monter droit dans le pentu en faisant des petits lacets si nécessaire peut être avantageuse pour la fatigue comme pour la rapidité).
toby64 a dit :Ma question concerne quand on monte face a la piste.Quand tu montes face à la pente, de fait, la cale n°2 te soulage les chevilles et améliore ton équilibre, mais tu fais un effort plus intense sur chaque pas (que si tu traces moins raide). Donc, si tu veux t'économiser dans la durée, tu traces moins raide, et tu te retrouves dans le cas précédent (traces en traversée). 😉
Ensuite, le choix des couteaux ou non est en partie distinct : certes question d'économie (neige qui zippe = fatigue) mais aussi sécurité (zipper sur neige dure nuit à la santé): la réponse de VA me semble pertinente (et sa proposition bien adaptée pour un passage court). Sinon… déchausser (avec ou sans crampons selon le cas), ou... demi-tour 🤢
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