le hors-piste est dangeureux ou non

Vincent a dit :Qu'entend tu par ski hors piste: skier hors des pistes dans une station ou ski de randonnée. Il y a une sacrée différence entre les deux.


Pour moi, c'est du pareil au même: qu'un skieur en station franchisse des câbles pour s'envoyer dans une combe ou qu'un randonneur s'engage dans une pente, les risques encourus sont les mêmes.

randoscopie a dit :Vincent a dit :Qu'entend tu par ski hors piste: skier hors des pistes dans une station ou ski de randonnée. Il y a une sacrée différence entre les deux.

Pour moi, c'est du pareil au même: qu'un skieur en station franchisse des câbles pour s'envoyer dans une combe ou qu'un randonneur s'engage dans une pente, les risques encourus sont les mêmes.
Pas pour moi: dans une station, on multiplie le plus souvent les pistes au maximum, avec souvent un ratio: 1 remontée/3 pistes (ce qui permet d'annoncer: station machin 100 km de pistes). La conséquence est que, dans une station, toutes les pentes débonnaires et hors des couloirs d'avalanches seront transformées en piste.
Alors qu'en ski de rando, tu vas trouver beaucoup plus facilement une longue arrête à 20 degrés, skiable en sécurité par risque 4.

Après effectivement on trouve parfois en station des itinéraires hors piste très peu risqués, et il y a bien sur moyen de prendre des gros risques en rando.

Dofre a dit :
hors des couloirs d'avalanches seront transformées en piste.


C'est justement là que réside le problème ! Les inconscients se font gauler dans des secteurs isolés et/ou exposés, très souvent avec des préavis de ski hp interdit, des balisages franchis impunément et une méconnaissance ou mépris des conditions locales.

Dofre a dit :
Pas pour moi: dans une station, on multiplie le plus souvent les pistes au maximum, avec souvent un ratio: 1 remontée/3 pistes (ce qui permet d'annoncer: station machin 100 km de pistes). La conséquence est que, dans une station, toutes les pentes débonnaires et hors des couloirs d'avalanches seront transformées en piste.
Alors qu'en ski de rando, tu vas trouver beaucoup plus facilement une longue arrête à 20 degrés, skiable en sécurité par risque 4.

Après effectivement on trouve parfois en station des itinéraires hors piste très peu risqués, et il y a bien sur moyen de prendre des gros risques en rando.
moi je dirais plutôt que le risque est plus important en rando, du fait de l'exposition logue durée pendant la monté ...
mais bon les deux ont pour point commun la gestion du (même) risque qu'il faut acquérir

Bref,

il y a du danger en montagne non aménagée. La réduction du risque passe par l’apprentissage : du ski ( en mode tout terrain ), de la météo, de la nivologie, du secourisme, de la recherche de victimes d’avalanche.
La réduction du risque passe aussi par l'expérience et la vigilance sur les signes d’alerte.
La réduction du risque repose aussi sur l’esprit d’entraide.
Certains jours à certains endroits dans certaines conditions le hors piste est dangereux ou pas. Si on est incapable de juger des risques : pas de hors piste.

Voilá

Pascal a dit :Bref,

il y a du danger en montagne non aménagée. La réduction du risque passe par l’apprentissage : du ski ( en mode tout terrain ), de la météo, de la nivologie, du secourisme, de la recherche de victimes d’avalanche.
La réduction du risque passe aussi par l'expérience et la vigilance sur les signes d’alerte.
La réduction du risque repose aussi sur l’esprit d’entraide.
Certains jours à certains endroits dans certaines conditions le hors piste est dangereux ou pas. Si on est incapable de juger des risques : pas de hors piste.

Voilá


....et par le respect des consignes données par les différents acteurs du domaine nivo/météo fournies par voie de presse, affichage, internet, etc.Il y a trop d'individus expérimentés ou pas qui se croient supérieurs aux lois de la nature et de la physique, du genre "moi je sors seul par niveau 3"...

...et par le respect des consignes données par les différents acteurs du domaine nivo/météo fournies par voie de presse, affichage, internet, etc.Il y a trop d'individus expérimentés ou pas qui se croient supérieurs aux lois de la nature et de la physique, du genre "moi je sors seul par niveau 3"...

Apparemment, tu n'as pas l'air de connaître grand chose en estimation de risque hivernal vu les poncifs que tu écris
Alors évite de juger si tu ne connais rien. Les bra n'est pas une consigne mais une aide à l'estimation du risque. Il ne se résume pas à un chiffre mais est accompagné d'un texte assez conséquent sur le conditions associées au risque. Tu ne prends pas ces informations dans le canard local le matin dans le bar de la station ou sur le panneau accroché au télésiège. Tu le prend la veille au soir et tu l'analyse pour préparer ta sortie. Sûrement trop subtil et difficile pour toi.
Je skie seul et par risque 3 même 4 et je ne prend pas de risques inconsidérés...

Voilà une contribution qui répondra parfaitement à la question initiale "le hors-piste est-il dangereux ?" et qui met en évidence certains comportements irresponsables d'individus qui potentiellement représentent un danger [surtout] pour la vie d'autrui (autres skieurs, secouristes, etc).

Je mettrai cette logorrhée arrogante et déplacée sur le compte d'un trollage provocateur plutôt que sur un déficit de réflexion et de capacité d'analyse sur une problématique qui résulte de comportements individualistes et égoïstes dont nous devons tous avoir conscience à l'approche d'une nouvelle saison hivernale.

Bonjour à tous !

@randoscopie et Vincent,

pas besoin de se disputer quand on est en mesure d’estimer les risques différemment. Pour Vincent, le risque 4 seul est gérable pas pour randoscopie. Et alors ?
Tant mieux pour chacun d’entre vous, que vous puissiez prévoir vos sorties en fonction de votre compétence. 😄
La notion de danger objectif n'est sans doute pas utilisée pour rien en montagne. Le danger subjectif, lui est toujours l’objet de discussion oiseuses puisque certains peuvent et osent faire ce que d'autres ne peuvent et n’osent. Où est le problème ?
Chacun comme il peut ou veut et tout ira bien. Et si décidément ça ne va pas, donner la main pour les secours.
Je peux résumer comme ça : devant la montagne personne n'a plus raison que l’autre.
Donc on ne cesse d’apprendre et repousser ses limites. En toute responsabilité. Pas en toute fierté. Ça ne dure jamais bien longtemps en montagne la fierté.

Allez bon ski à tous.
Il me revient à l’esprit une citation de Boris Vian :
« C’est fou comme les gens qui se croient instruit éprouvent le besoin de faire chier le monde. » On me l’a servie quand je commençais à jouer l’expert. Ça m’a servi, je partage.

@ vincent et randoscopie:
ci joint un CR où vous allez prendre une vrai leçon de nivologie, vous ne savez pas que vous vous adressez à des experts!!!! 🤣
www.skitour.fr/sorties/passage-brabant,60674.html

On va voir si vous avez un peu d'humour... 🤢 🤢 🤢

Merci alpaga, le compte-rendu est marrant, notre esprit est vraiment prêt à toutes les contorsions pour s'auto-rassurer et justifier ses choix à posteriori.

Pascal a dit :Bonjour à tous !

@randoscopie et Vincent,

pas besoin de se disputer quand on est en mesure d’estimer les risques différemment. Pour Vincent, le risque 4 seul est gérable pas pour randoscopie. Et alors ?
Tant mieux pour chacun d’entre vous, que vous puissiez prévoir vos sorties en fonction de votre compétence. 😄
La notion de danger objectif n'est sans doute pas utilisée pour rien en montagne. Le danger subjectif, lui est toujours l’objet de discussion oiseuses puisque certains peuvent et osent faire ce que d'autres ne peuvent et n’osent. Où est le problème ?
Chacun comme il peut ou veut et tout ira bien. Et si décidément ça ne va pas, donner la main pour les secours.
Je peux résumer comme ça : devant la montagne personne n'a plus raison que l’autre.
Donc on ne cesse d’apprendre et repousser ses limites. En toute responsabilité. Pas en toute fierté. Ça ne dure jamais bien longtemps en montagne la fierté.

Allez bon ski à tous.
Il me revient à l’esprit une citation de Boris Vian :
« C’est fou comme les gens qui se croient instruit éprouvent le besoin de faire chier le monde. » On me l’a servie quand je commençais à jouer l’expert. Ça m’a servi, je partage.

Bonjour les raccourcis !
Je dénote un mépris certain pour l'action des secours qui s'impliquent au péril de leur vie pour ramener à la vie une petite minorité qui, sur l'autel de l'audace et d'une pseudo maîtrise, se confond en remerciements et reconnaissance éternelle à l'égard des secours venus la
tirer d'un mauvais pas... dans le meilleur des scénarios !

randoscopie a dit :Pascal a dit :Bonjour à tous !

@randoscopie et Vincent,

pas besoin de se disputer quand on est en mesure d’estimer les risques différemment. Pour Vincent, le risque 4 seul est gérable pas pour randoscopie. Et alors ?
Tant mieux pour chacun d’entre vous, que vous puissiez prévoir vos sorties en fonction de votre compétence. 😄
La notion de danger objectif n'est sans doute pas utilisée pour rien en montagne. Le danger subjectif, lui est toujours l’objet de discussion oiseuses puisque certains peuvent et osent faire ce que d'autres ne peuvent et n’osent. Où est le problème ?
Chacun comme il peut ou veut et tout ira bien. Et si décidément ça ne va pas, donner la main pour les secours.
Je peux résumer comme ça : devant la montagne personne n'a plus raison que l’autre.
Donc on ne cesse d’apprendre et repousser ses limites. En toute responsabilité. Pas en toute fierté. Ça ne dure jamais bien longtemps en montagne la fierté.

Allez bon ski à tous.
Il me revient à l’esprit une citation de Boris Vian :
« C’est fou comme les gens qui se croient instruit éprouvent le besoin de faire chier le monde. » On me l’a servie quand je commençais à jouer l’expert. Ça m’a servi, je partage.

Bonjour les raccourcis !
Je dénote un mépris certain pour l'action des secours qui s'impliquent au péril de leur vie pour ramener à la vie une petite minorité qui, sur l'autel de l'audace et d'une pseudo maîtrise, s'autorise des comportements borderline pour ensuite se confondre en excuses, remerciements et reconnaissance éternelle à l'égard des secours venus la
tirer d'un mauvais pas... dans le meilleur des scénarios !

@randoscopie

Et bien ça taille au moins avec toi, on a même une double version.
Le mépris pour les secours n’est pas certain, et pour cause !

Ceci dit, si grogner faisait avancer le débat, je serais tout de suite de mauvaise humeur.

Sans doute ma citation doit-elle infuser encore un peu.

Bonne journée à tous

randoscopie a dit :Pour moi, c'est du pareil au même: qu'un skieur en station franchisse des câbles pour s'envoyer dans une combe ou qu'un randonneur s'engage dans une pente, les risques encourus sont les mêmes


Un randonneur aura reconnu les conditions de neige lors de la montée, il aura mûrement réfléchi sa décision d'action ou de renoncement sur la base d'observations et de recoupements avec un historique météo. je doute que tu aies une fois dans ta vie pratiqué la rando à ski... mais avant de commencer, étudie bien notre précis de nivologie!