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Rémy Lécluse montrait bien qu'il est possible de faire des virages de pente raide avec le double planté. Ceci dit ce n'est pas donné à tout le monde d'avoir un telle maîtrise et comme le disait Henri de Guise que pour un grand nombre de skieurs le double planté du bâton à tendance à les déséquilibrer...
Pas convaincu du tout par la justification de l'emploi du double planté de bâtons dans cette vidéo, surtout dans ces conditions (45°, neige fraîche, n'importe quel bon skieur peut enchainer normalement les virages au départ de la face N de l'aiguille du Midi). Pas besoin de "palper" la neige en amont, c'est sous les skis que ça se passe. Sans parler du style qui est gâché par l'appui sur les deux bâtons (coordination des bras pas harmonieuse).
Ce n'est pas sur un forum que l'on peut ressentir la différence entre les deux techniques, il faut skier, se tester. Je vous garantis que les "double planteurs" qui affinent leur technique en abandonnant cette pratique inutile ne reviennent plus en arrière. Je suis passé par là avec de beaux résultats : meilleures sensations de glisse, de fluidité, traces plus arrondies, rayons de courbe qui augmentent pendant que les copains mettent des plombes à descendre avec leur double planté, certes rassurant, mais qui altère la beauté du ski de pente raide. Bien à vous.
Je ne comprends pas ces histoires de planté de bâton, alors que jusqu'à 5.3 ça passe en grands courbes sans rien planter 😜
Pour ma part, lors de ma 1ère sortie en pente raide, je ne savais pas du tout comment aborder la pente et j'ignorai à l'époque complétement cette technique du "double planté".
Du coup j'ai essayé d'enrouler tous mes virages intuitivement en fléchissant et appuyant fortement sur le ski en amont...j'ai trouvé que ca passait plutôt bien avec le sentiment d'avoir un peu de maitrise...et j'ai même kiffé ca!!!. J'ai adoré l'aspect dynamique du ski et le jeu du balancier...bref dans un bon couloir c'était quasi l’extase...vraiment la sensation de faire un nouveau sport, du coup c'est ce qui me pousse à vouloir plus...
Merci pour vos conseils et désolé "pensée unique" je me suis mépris. Je crois que je vais confirmer plusieurs 4.X la saison prochaine et qui sait peut être un 5.X si l'occasion se présente sinon on verra la saison d'après ou peut être jamais, qui sait l'histoire de rencontres, de bonnes camaraderies...
Bon saison à tous...espérons qu'elle soit comme celle de l'hiver 2012/2013...de la peuf à Gogogo pour pouvoir skier de fin octobre à Juillet 😄 😄 😄 😄 😄 Adieu le 05...bonjour le 74 🙂
Youri, dans quel coin es tu ?
Du coté d'Annemasse-Bonneville à partir de novembre...
Bonjour à tous.
C'est amusant les cotations, ça donne une idée de ce qu'on risque quand on lit un topo mais c'est comme le double planté de bâton : il ne faut pas en abuser. C'est un repère, Les conditions peuvent remonter ou baisser le niveau de cotation sans que personne n'y puisse rien. Alors … Bon ski à tous, sans dévisser nulle part.
Citation de Gérard Chantriaux
(pour voir le reste : h**p://gerard.chantriaux.pagesperso-orange.fr/bibliogr/feles.htm)
AlpiRando : En étant bon skieur, comment aborder le ski de couloir ?
Gérard Chantriaux : "Il faut faire beaucoup de ski foncier, en toutes neige, sur la glace, tester de petites cascades avec une bonne réception. Il ne faut pas avoir peur d'aller chercher la gamelle pour reconnaître sa limite et savoir clairement rester en dedans. C'est en cela que ce ski n'est pas extrême. Ce n'est pas le ski qui précède la chute. Il faut progresser tout doucement dans la difficulté et l'exposition parce que le solo ne pardonne rien. Tu sais, le ski de pente raide semble facile, jusqu'au moment où l'on tombe. Sa propre limite est comme quand on peut affirmer "dans cette pente, aujourd'hui, je ne tomberai pas", et ça c'est très compliqué. Pour me convaincre de mes possibilités, j'enseignais le ski à l'époque, je m'étais fixé une année sans tomber... J'ai pris une souche en surveillant des clients attardés (rires...) Il faut vraiment tirer la sonnette à fond, parce que les skieurs surévaluent leur niveau. Quant au niveau physique il faut avoir des cuisses "comme-ça"."
Pensée unique a dit :Eh bien Youri tu récompenses bien mal qqu'un qui a pris sur son temps pour te répondre et je pense que mes conseil ne sont pas dénués de bon sens !!
La 1ère partie de mon message était adressée à maitre Yoda, heu maitre Yohan, qui nous dit dans un message laconique que certaines motivations sont meilleures que d'autres...Ce qui m'a bien fait marrer par ce temps pluvieux ! D'ailleurs j'aimerais bien savoir quelles sont les "bonnes" motivations ?
Bon ski quand même !
PS : Une langue est faite pour être maltraitée ! Mes fautes sont voulues (enfin souvent 😄 ), comme des néologismes... par contre écrire "tu fais parti" là ça pik :-))
franchement, en toute sincérité hein 😄 tu penses que faire un 5 pour se faire mousser a un intérêt ???
je pense plutôt qu'il faut réfléchir en terme de ligne, c'est ta recherche du plaisir dans un couloir ou une belle face qui doit t'amener dans des niveau supérieur, et pas l'inverse, enfin ça c'est ma vision !
Ça a déjà été dit mais je reprends deux points que j'ai vécu quand j'étais dans ton cas :
1/ selon les conditions, un 5.3 sera facile et un 4.3 horrible : tout dépend de la neige. Au printemps avec le timing qui va bien, tu retrouves la même neige partout et ça s'homogénéise, mais dans l'hiver c'est un peu plus aléatoire.
J'ajouterais pour ma part que l'expo est facteur au moins autant limitant : à neige égale, tu vas pas skier pareil, disons, la Brèche Cordier que les Tubulaires au Mt Aiguille...(et pourtant la Brèche Cordier c'est déjà très sérieux !)
2/ il faut effectivement avoir le pied montagnard car on passe du temps à monter, et qu'on est jamais sûr à 100% de descendre à skis. Et descendre à pieds ne fut-ce que du 45° au-dessus d'une barre, c'est pas marrant.
Une fois les skis chaussés, on se sent tous mieux. On arrive pas dans le raide par hasard, si on y va c'est qu'on se débrouille un minimum. Par contre quand on arrive du ski et pas de l'alpi, il faut surtout rester modeste vis-à-vis de la difficulté de montée, et essayer de combler le retard rapidement (manips, confiance) en faisant des courses en neige ou en mixte, histoire d'être à l'aise. Parce que les itinéraires pentus accessibles facilement, il y en a mais pas des masses non plus : on se retrouve vite limité.
Pour ma part je ressens encore cette angoisse primaire pendant la montée, et un tel soulagement une fois les skis chaussés !
Amuse-toi bien en tout cas 🙂
Eh Youri,
Alors le 5 te tente toujours 😜 . Je vois que les quelques 4.3 où je t'ai emmené ne t'ont pas rassasié ^^.
Et tu changes de Pseudo à chaque fois que tu changes de région ou bien ?
Neige à 2800m ce week-end va farter les skis 😜
A plouch !
Démasqué par le stéphanois 😠 😠 😠
Tout à fait d'accord avec Pi3rrot, avant de partir dans des itinéraires engagés il faut avant tout apprendre: l'alpinisme!
Au début j'étais pas du tout à l'aise avec les crampons,les manips de corde..., mais une fois les skis au pieds je craignais plus rien (façon de parler bien entendu).
Puis une fois que tu as ratissé un peu tous les couloirs faciles d'accès du coin tu te dis ah si je savais me servir d'une corde, de piolets,... j'aurais bien plus de possibilités!
Bien préparer son itinéraire est également le plus important, savoir dire "non" est aussi essentiel, et comme beaucoup le disent être prêt à pouvoir "s'auto-secourir": tirer un rappel sur champignon de neige, ou abalakof, ancrage, s'entrainer à déchausser ses skis en pente raide ainsi que mettre ses crampons sans les faire basculer dans la pente...etc. Tout plein de manips qui te seront utiles dans tes sorties qu'il faut avant tout maitriser avant de se lancer!
Voilà mes petits conseils...
Bon ride! (encore un mois ou deux a patienter si on est chanceux...mal parti cette année...)
Merci Gyslain pour ton retour 🙂
ghyslain a dit :mal parti cette année...
Pourquoi mal parti, il a neigé à 2600m ce WE 🙂
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