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ça n'est pas Dorah, mais c'est bien sur la frontière Afghanistan-Pakistan, la célèbre "ligne Durand" établie pour sceller les limites des zones d'influence britanniques et russes dans le "grand jeu" qui opposa les 2 empires au XIXe siècle.
A partir de là, GIYBF 😉
la vallée très large au premier plan est l'indice principal pour trouver où c'est
non!
baba T.... si google est mon ami
il faut donner la réponse à tous les éléments demandés, ce qui n'est pas très difficile à partir de là 🙂
Tu parles : google n'est plus là notre ami 😄 Certes, la voie Ali Baba en 9b dans le Mascun est impressionante, mais elle n'aide pas à trouver la réponse 🤣 .. Et Baba T a l'air d'être un chercheur très en vogue dans l'Himalaya...
Le massif en question n'est pas l'Himalaya mais l'Hindu Kush!
Google aide au moins à confirmer une hypothèse de réponse qu'on a trouvée par divination, ce qui semblerait être le cas de notre ami jean boudet? 😉
Bravo à Chouac!
le Bata Tangi, 6513m (Koh-e étant un préfixe générique) a été gravi pour la première fois en 1963 par une équipe italienne emmenée par Carlo Alberto Pinelli, fondateur de Mountain Wilderness, puis de nouveau seulement en 2011, par une cordée de 2 néo-zelandaises à qui cette ascension valut le piolet d'or. Il est vu sur la photo de la page précédente depuis la rive tadjik du célèbre corridor de Wakhan, de l'autre côté de la Panch River (appelée Oxus par Alexandre le Grand) qui marque la frontière.
L'ensemble de cette région est actuellement indiqué en rouge (formellement déconseillé) sur le site "conseils aux voyageurs" du ministère français des affaires étrangères et d'autres sites équivalents, une des raisons pour lesquelles on y rencontre assez peu de touristes, et sans doute pourquoi le Baba Tangi n'a pas été gravi de nouveau. Mais les talibans ne sont jamais venus jusque dans cette zone, qui est protégée par son éloignement et habitée par des Ismaéliens très tolérants et ouverts, aussi éloignés que possible de l'islamisme radical.
Ici une sélection de photos datant d'aout 2015, où l'on a une vision sans doute trompeusement idyllique des villages afghans de l'autre côté du fleuve qui marque la frontière, que nous avons suivi pendant 5 jours. Du côté Tadjik le risque le plus réel semble parfois être celui des collisions avec les camions chinois, tandis que la piste du côté afghan comporte quelques passages précaires où les risques sont assez différents:
si Chouac ne se manifeste pas, la main passe à Jean Boudet, sinon à Thibsr, sinon à Pierrot, sinon à qui veut la prendre 🤨