cherche retour d'expérience avec pulka

Bonjour,
un proche prévoit de participer à un voyage dans les latitudes sud au cours duquel il est question de traverser une île sur 2/3 jours en tirant le matériel sur une pulka. Je cherche quelqu'un qui a d'une part un peu d'expérience (pas forcément une expédition lointaine...) et du matériel pour montrer / fournir quelques explications de base pour permettre ensuite la personne à réfléchir au projet et aux aspects techniques. Cette personne me rend visite en Haute-Savoie mi-janvier et peut se déplacer grosso modo entre Saint-Julien et Chamonix pour se rencontrer. L'esprit du contact est celui d'une approche informelle et du retour d'expérience. Merci d'avance,
ZaK

Il y a quelques commentaires croustillants sur l'usage d'une pulka dans ce récit :
h**p://www.camptocamp.org/articles/129206/fr/le-karakorum-a-ski-traversee-hispar-biafo-pakistan-2003

Merci pour le lien, je lis tout cela avec intérêt.

Bonjour
Cela fait deux saisons que nous utilisons deux pulkas pour monter en chalet isolé, l'hiver. 4 km et 250 m de dénivelé.

Jusqu'à 20 25 kg je pense que c est mieux qu'il un sac dos. Il m'arrive de faire quelques centaines de mètres avec 50l d'eau dans la Pulka et la tout change. En montée il faut s'arracher, à la descente ne pas se faire emballer.
Globalement les pulkas ne sont pas faite pour les terrains accidentés, cela devient vite physique.

Elles nous permettent de monter notre nourriture pour plusieurs jours sans se priver, de prendre du rechange et le matériel de ski de piste des enfants, ils montent en raquettes et descendent à ski.

Un brancard rigide ( liaison entre la Pulka et le harnais ) est très appréciable a la descente, il évite d avoir la Pulka sur les talons. Cela permet d aborder plus facilement des dévers disons raisonnable.
Au plaisir

Salut

Je pratique avec mon malamute.

Je confirme en terrain accidente ce n'est pas la joie, de même en dévers. C est bien sur piste et pas trop pentu.

Je suis sur les balcons de belle donne si tu veux en voir une.

Cedric

Salut Matthieu,
Tu connais mon expérience de l'an passé dans le Vercors.
Point positif :
- transport de charge moins physiques que dans un sac à dos (j'avais une bonne traction partant des hanches).

Points négatifs :
- renversement facile sur des terrains en dévers,
- contrôle pas toujours évident en descente,
- frottements importants en cas de neige lourde.

Certes ma pulka était bricolée de toutes pièces, mais je pense que ça se vérifie sur les autres.

Si tu as d'autres interrogations... 🙂

Merci pour ces informations. Concernant les questions relatives à la progression en dévers et en phase de descente, je m'attendais bien à ce que ce soit des points délicats.
Sur le plan de l'effort physique, je ne me rends pas bien compte - en partant de l'hypothèse d'un matériel adéquat - de ce que cela peut représenter. Ce que je sais de l'itinéraire de la personne, c'est qu'il y a une assez longue phase d'approche ascendante mais progressive. Seuls 2 ou 3 passages nécessiteraient de monter à pied puis de tirer la pulka (passage de col par ex). L'expédition se faisant lors de l'été austral, ce serait plutôt des conditions de neige de printemps, maintenant il peut aussi y a avoir du mauvais temps. L'idée du lien rigide est à retenir pour les descentes. Je vais contacter le Vieux Campeur à Sallanches pour voir si on peut toucher le matériel en janvier. Y-a-t-il des propriétaires en Haute-Savoie ? Merci encore.

Si quelques passages nécessitent de montrer à pied en tirant la pulka, ce sera droit dans la pente, donc des pas physiques.
Quant aux conditions de neige de printemps, ça peut être une difficulté comme dit dans mon dernier post. La pulka sera freinée par d'importants frottements dans la neige humide. Il faut bien avoir en tête qu'elle aura la fâcheuse tendance à ''creuser'' une tranchée d'une profondeur variable selon son poids et la consistance de la neige. La meilleure progression en pulka se fait sur terrain dur car la pulka aura plus de facilité à glisser.

Bonjour,
Il y a pas mal d'informations sur la progression en pulka sur le site du GMHM lors de l'expédition "sur le fil de Darwin". Si le budget est restreint, on trouve des coques "Pulka PARIS" sur un site allemand pour une cinquantaine d'euros (sans brancard ni sac intérieur). Pour les brancards, on peut les remplacer par des cordelettes avec un sandow au bout pour amortir le choc à la traction. Fixation au sac à dos par exemple. C'est très efficace car pas de risque de casse du brancard (en dévers notamment).