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cohabitation rando/ alpin


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E
ela
[205 posts] - Le 26/03/2014 20:35

Compte-rendu de la réunion entre le DSA et les stations de Chamrousse, Col de l'Arzelier et L'Alpe du Grand Serre à propos de la gestion des skieurs de randonnée sur un domaine skiable

Ski de randonnée en station
Compte rendu de la réunion du jeudi 20 mars 2012 :
3 stations :
Chamrousse,
Col de l’Arzelier,
Alpe du Grand Serre,
1 Club Alpin Français : Dauphiné Ski Alpinisme.

Pas de doute, le ski de randonnée est en plein essor, sans poser des problèmes de sécurité et de partage des espaces (même problème entre le ski de fond et la raquette).
Il est identifié une multitude de pratiquants du « ski de randonnée » : compétiteurs, débutants, free rando, les lèves tôt ou couche tard, les couchés du soleil ou de la pleine lune, bref des profils très variés. Difficile aussi de savoir s’ils sont licenciés d’un club FFCAM, FFME ou autres et quantifier leur nombre. Ce qui est sûr c’est que leur nombre ne cesse de croitre et que l’attractivité des stations n’est plus à démontrer (ex : parking de Casserousse plein avec 300 voitures), pour un passage ponctuel ou pour une séance complète.

2 problèmes apparaissent :
Les skieurs remontent les pistes en contresens (en dehors des jalons, ils sont sur un domaine hors piste)
Les skieurs évoluent la nuit où les engins de damages travaillent avec des câbles (1 km parfois) qui sont extrêmement dangereux. Un mort a été à déplorer cet hiver en Andorre : on attend la jurisprudence !

Des solutions diverses et variées existent mais aussi une réglementation (arrêté municipale, loi ...) et une répression possible.

Pour les skieurs en contresens certaines stations (Alpe du grand serre, col de l’Arzelier mais aussi en Savoie) ont balisé des itinéraires de montées utilisables aussi pour les raquettes. Mais il reste le problème du balisage, de la communication (plan, ...), du traçage (quotidien ou pas), de la sécurisation de l’itinéraire, des secours possibles (domaine privé ou public ?). De plus, cet itinéraire doit être adapté et adopté par les randonneurs à skis : le tracé doit être fait en concertation avec les utilisateurs (club, fédé, guides locaux). Il peut même devenir un parcours de compétition (exemple de Courchevel).
Il serait possible d’éditer un code de conduite du randonneur à skis à l’image des skieurs alpins : à faire avec les clubs,fédérations, stations...
Il suffit peu de chose (dialogue, balisage, ...) pour organiser une cohabitation entre les skieurs alpins et les randonneurs à skis, pour assurer la sécurité pour tous mais il restera toujours des irréductibles qui remonteront les pistes ! Des initiatives ont été réalisées, ça fonctionne et il reste des choses à inventer !

Pour les skieurs nocturnes, les solutions sont moins évidentes hormis l’interdiction pure et simple des pistes pendant le travail des machines. Les stations mettent en place des panneaux de signalisation sur le bas des pistes, des triflaschs sur les points d’ancrage mais bien souvent les randonneurs ne s’imaginent pas le danger des kilomètres de câble en travers des pistes. Une information doit être faite sur ces dangers à travers les médias (vidéo, papiers), réseaux sociaux, plutôt que de voir des faits divers.
Le DSA et le service des pistes de Chamrousse vont organiser une rencontre sur le terrain pour finaliser 3 parcours de montée (Casserousse, Roche Béranger, Recoin).
Le col de l’Arzelier possède déjà une piste raquette / ski de randonnée qui permet d’accéder au domaine de randonnée au-dessus du des pistes de ski alpin.
L’Alpe du Grand Serre va revoir son itinéraire de ski de randonnée pour le rendre plus accessible, et plus sécurisé.

Un autre problème a été soulevé : le tir de charges lors des déclenchements des avalanches sur des secteurs hors piste (ex : combe de la Pouta, au 7 Laux)

La réunion s’est terminée autour d’une bonne bière et de pizzas.

Nous regrettons la faible participation des acteurs du ski de randonnée, mais nous espérons que le groupe de travail s’étoffera pour les prochaines réunions (pas encore de date fixée). Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.

J
jacky05
[674 posts] - Le 27/03/2014 10:39

Eric L a dit : des secours possibles
Les secours sur tout le domaine accessible par gravitation depuis le sommet de la station sont de la compétence de la station qui peut demander l'aide des secours publics.
Sur le domaine, piste ou hors-piste, la différence n'est qu'une question de tarif (affichés en bas de la station) et d'assurance 🤣

neness
- Le 27/03/2014 13:47

Enfin on avance sur le problème , merci Eric pour l'info ! 🙂

D
DentsduMidi
[3 posts] - Le 27/03/2014 14:58

Eric L a dit :Pour les skieurs nocturnes, les solutions sont moins évidentes hormis l’interdiction pure et simple des pistes pendant le travail des machines. Les stations mettent en place des panneaux de signalisation sur le bas des pistes, des triflaschs sur les points d’ancrage mais bien souvent les randonneurs ne s’imaginent pas le danger des kilomètres de câble en travers des pistes. Une information doit être faite sur ces dangers à travers les médias (vidéo, papiers), réseaux sociaux, plutôt que de voir des faits divers.

Dans ma région (Gruyère/Suisse), toutes les stations (5-6) se sont organisées et chaque soir une station est mise à disposition des skieurs sans aucun danger de machines.
Peut-être une idée pour vous!

jeff69
- Le 27/03/2014 15:01

Oui, enfin on avance, c'est pas trop tôt! Je suis convaincu aussi qu'il suffit de peu de choses et note par ex qu'à Chamrousse, il suffit en effet de 3 itinéraires repérés depuis chacun des 3 points de départs Recoin, RB et Casserousse, avec quelques piquets et balisage discret placés en début de saison pour régler le sujet. En effet, les itinéraires "forcés" seront juste là pour s'échapper de la station et donc de courte longueur: il n'y aura pas d'inconvénient aux randonneurs à les emprunter si leurs concepteurs s'attachent à les dessiner intelligemment en fonction du terrain (par ex, petit crochet dans le bois au prix d'un léger élagage pour éviter d'attaquer une butte raide qui sinon, inciterait à prendre la piste pour la contourner). Cet aménagement, auquel les randonneurs sont a priori réfractaires, sera toléré voire admis, s'il est fait intelligemment.
Merci de nous tenir au courant de l'avancée du groupe de travail.

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