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Ivan BERGZOLL a dit :
avez vous fait un profil stratigraphique fin?
Non, jamais aussi fin que tu ne pourrais l'imaginer : les différences sont souvent telles d'un mètre à l'autre que cela n'aurait pas de sens.
Ivan BERGZOLL a dit :avez vous essayé de la déclencher en surchargeant encore plus et sans amorcer ?
Non, pas cette fois, mais nous savons par expérience que ça fonctionne bien, en toute logique. C'est l'illustration du déclenchement spontané.
A vous de jouer 😉
Quand la couche est chargée ça se met à glisser un peu plus tôt mais ce qui est curieux c'est que le glissement s'arrête ce qui pourrait laisser croire à une plus grande stabilité dans le cas d'une surcharge?
Alain Duclos a dit :A vous de jouer 😉
la dernière fois que que j'ai joué à la couche fragile, avec une caméra sur la tête ça a fini là : (à 3:26),
www.youtube.com/watch?v=t5HmkA2NfpY
Pour 2014, on va tâcher de jouer, plus sagement....et plus scientifiquement.
J'essaye de ré-amorcer des choses avec l'université de Clermont-Fd.
Pour repartir d'un bon pied, et dans la bonne direction, as-tu des liens vers des articles identifiant (même approximativement) :
- l'épaisseur des couches fragiles à investiguer. parlent-on de qq chose de l'ordre du 1/10 de millimètre, de millimétrique, de centimétrique, ou peut-on se contenter d'info pluri-centimétriques comme avant ?
- la résistance mécanique (à la pénétration dynamique/ou statique) des couches fragiles
Je pense qu'avec ces quelques infos, même vagues, on peut repartir dans quelque chose de pertinent.
Encore merci à toi Alain, pour le partage d'infos.
Excusez mon entêtement mais je reviens sur la couche mince. Il me semble qu'on voit au niveau de la scie, et sur toute la largeur de la coupe, une fine ligne de séparation entre la couche compacte et la couche fragile (épaisse).
Est-ce qu'il n'y aurait pas là une fine couche différente, ultra fragile (ancien givre de surface par exemple), qui cède dès l'amorce de rupture par la scie ?
C'est précisément là que se fait la rupture et la couche épaisse en dessous ne semble pas nettement s'affaisser.
Si c'est le cas, est-ce qu'une fine couche de givre juste en dessous d'une plaque n'est pas plus dangereuse qu'une couche de gobelets plus enfouie ?
Question subsidiaire: combien de temps peut-elle perdurer ?
Did91 a dit :Est-ce qu'il n'y aurait pas là une fine couche différente, ultra fragile (ancien givre de surface par exemple)
Pas nécessaire en tous cas. Par conséquent, je ne vois pas (personnellement) l'intérêt de s’appesantir là dessus 😯
Ivan BERGZOLL a dit : la résistance mécanique
Justement, ce qui est généralement mal compris, c'est que cette résistance varie brutalement suite à l'amorce de rupture...
voirduclos.transmontagne.pagesperso-orange.fr/poster_ISSW_Davos_2009.pdf
Nouvelle publication de François Louchet prochainement là dessus 🙂
A l'arret dune avalanche, on constate un brutal compactage de la neige.Est ce le meme "phénomène" qui redonne de la cohésion provisoire aux "gobelets" sous l'effet d'un tassement ?
dan colin a dit :A l'arret dune avalanche, on constate un brutal compactage de la neige.
Très bien vu ! 🙂
Oui, il est possible qu'il y ait alors ce brutal changement d'état des grains impliqués, dans le sens inverse de celui visible sur la video.
merci ....et mes meilleurs voeux pour 2014 😉
Alain Duclos a dit :Justement, ce qui est généralement mal compris, c'est que cette résistance varie brutalement suite à l'amorce de rupture...
J'ai trouvé particulièrement efficace la vidéo de la bouteille dans ta présentation pour expliquer la transition "solide->liquide->solide". Il serait bon de la publier indépendamment.
Maki a dit :
J'ai trouvé particulièrement efficace la vidéo de la bouteille dans ta présentation pour expliquer la transition "solide->liquide->solide".
Oui, c'est juste.
Cette vidéo (et plusieurs autres) se trouvent dans la partie "gauche" de cette présentation 😉
prezi.com/00wimfxge40m/avalanche-part-previsible/
Pardon d'avoir insisté bêtement sur cette couche mince imaginaire. 🤭
Comme vous avez parlé de couche fragile, j'imaginais qu'on verrait un effondrement comme sur une des vidéos de prezi.com/00wimfxge40m/avalanche-part-previsible/ et comme je ne le voyais pas, j'ai pensé qu'il était petit.
Depuis j'ai cru comprendre que la rupture se faisait en cisaillement et pas à la suite d'un effondrement.
J'ai quand même 2 autres questions:
Est-ce que le même phénomène de décrochage se produirait si le coup de scie était donné au milieu de la couche fragile ?
Est-ce que le même phénomène de décrochage pourrait se produire à l'interface avec d'autres types de couche inférieure ?
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