Surfréquentation des couloirs

Denis, écoute Bubu, la sagesse même, qui résume bien la situation : "Arrête de fantasmer" 😉
(désolé, j'ai pas pu résister).

Je note que beaucoup de ceux qui gueulent font partie de cette "surfréquentation".

Cela dit je comprends: des gars qui "bousillent" un couloir auparavant rendent les conditions moins faciles et compromettent les chances ainsi de bomber le torse sur les sites web ou au boulot.

Ce post me fait penser la réflexion dans un bouchon (routier celui-là): "Que font tous ces connards devant moi ???!!!".

C'est marrant, j'ai pas encore lu Tardivel se plaindre d'encombrement dans les couloirs; demandez-lui conseils.

PS: je propose de décôter le Mouchillon à 4.34532445643455 à +/- 0.5%

PS2 (hors sujet): Félicitations au webmaster

Propos d'un lecteur de topos et pas d'un coureur de 5.x 🤭 :

Le problème ne semble pas si nouveau. Dans le toponeige Ecrins Est, Louis Volle dit avoir compté 52 personnes dans le Davin en 1978 (certes, un couloir très large et "seulement" coté 4.3). Dans Ecrins Nord, Maître Shahshahani annonce une vingtaine de skieurs en 1991 sur l'arete N des Agneaux.
Le problème se pose également en alpinisme, escalade ou cascade de glace avec le risque de recevoir des glacons ou des rochers de la part d'autres cordées.
Les règles appliquées depuis toujours dans ces cas relèvent du simple bon sens: Si possible ne pas s'engager sur un itinéraire ou se trouve déjà une cordée et veiller à ne rien balancer sur les autres cordées (ni glacons, ni rochers, ni avalanches... ). Bref, se comporter en alpiniste intelligent et pas en caïd de la montagne.

Il n'y a pas forcément besoin de collective dans un couloir pour qu'il y ait problémes.
Deux mecs qui montent, un qui descent, et qui envoie des coulées sur la gueule de ceux qui sont en dessous dans un couloir étroit, raide et non purgé.
Impatience (quelques minutes d'attente nous auraient permis de nous mettre à l'abri), manque de respect, inconscience...malgré un premier avertissement non compris.
Experience vécu hier au Mouchillon dans un fourvoyage.
Celui qui est cité ce reconnaitra de lui meme.
Aucune excuse, ça devient lamentable.

Les gens ne passent pas forcement tous par internet avant de faire une course, il y a beaucoup plus de pratiquants qu'on ne le croit, et je pense qu'une bonne majorité est capable de prévoir sa course en fonction des conditions du moment. Manque de bol, les courses rapides d'accès sont souvent prisées, donc il ne faut pas s'étonner de trouver beaucoup de monde au même endroit!

Au moins désormais l'alternative est claire au moment de choisir sa course :
- soit tu vas faire une pente qui a été rentrée récemment sur internet et décrite en bonnes conditions, et dans ce cas tu as une bonne probabilité de l'avoir toi aussi en bonnes conditions, mais tu prends le risque de ne pas être seul - mais alors ne vas pas râler contre les moutons de panurge de l'internet puisque tu en fais partie toi-même ce jour-là !
- soit tu évites justement ces pentes, moyennant quoi tu auras moins de garanties sur les conditions rencontrées mais au moins tu auras plus de chances d'être tranquille.

A partir du moment où tu es conscient de ça, tu assumes ton choix et tu ne râles pas après ! Même si évidemment on aimerait bien avoir le beurre (la certitude des bonnes conditions) et l'argent du beurre (la tranquillité).
Enfin ça n'empêche pas de faire gaffe aux autres personnes dans le couloir 😠

solution : arrêtez de dégoûter les personnes qui travaillent un peu plus que 20h/semaine...en ne rentrant plus vos randos "5.4 décôté 5.1 nis...."ouah quel jump", "belle face nord non tracée avant nous" etc etc....faut pas se plaindre de votre dangereux succès...non mais....

Bon je crois qu'il faut arrêter de se prendre la tête avec ce débat : c'est un fait, il y a de plus en plus de monde et personne n'y peu rien ou plutôt tout le monde est fautif !
2 / 3 petites remarques sur ce qui a été dit : en effet, ce n'est pas non plus nouveau cette surfréquentation mais ça s'accélère...et puis c'est sûr que les conditions de poudreuse le plus souvent recherchées font que d'une part les couloirs sont plus vite labourés et que d'autre part ça atténue la difficulté (>> plus de monde) ....
Evidemment, l'effet topo et internet y est sans doute pour quelque chose mais c'est humain : une belle ligne, de belles photos, ça incite à aller y voir à son tour...et puis certaines pentes font partie des références donc on a forcément un jour envie d'y aller à son tour...ce n'est peut-être pas la peine de tomber dans l'excès inverse : il y a déjà eu du passage cette année donc je n'y vais pas de la saison...c'est je trouve, aussi ridicule !
Il faut peut-être juste garder à l'esprit un minimum de courtoisie en cas de surnombre et que la volonté d'être le premier ne se fasse pas au détriment de la sécurité !
Juste encore une remarque, il reste des tas de pentes et de couloirs encore très peu faits même dans des massifs couverts par les topos et où personne ne va ! Donc en cherchant bien on trouve forcément 😉

P.S. : @Denis >> Pour le Combaz en ce moment pas de risque de sauter le verrou, il n'y en a plus 🤣

Parfaitement d'accord avec Pedro.
Cela me rappele Naia où nous étions entre 15 et 20 au refuge de la Charpoua. Nous avions été la seul cordée à redescendre le soir même en réalisant la première en AR à la journée Grenoble-Charpoua.
Depuis, j'ai compris la leçon et l'été dernier j'ai quasiment toujours été seul dans les courses, même classique.
Les rêgles sont simples. A la première info sur le net, il est preferable d'y aller en semaine ou le samedi (si c'est sur 2 jours). A la deuxième info, samedi et dimanche sont exclues.
Au delà, c'est totalement exclue.

Bien évidement, il faut ajuster cette rêgle en fonction :
- de la fréquentation du site sur laquel est l'info.
- Notorité de la course
la volonté d'y aller :-)
etc...

Le Z à la Meije au mois d'août, on a des chances d'y être tranquille 😄

Tof a dit :
Depuis, j'ai compris la leçon et l'été dernier j'ai quasiment toujours été seul dans les courses, même classique.

Il est dur certaines fois de savoir si quelqu'un monte dans le couloir où vous allez descendre à cause de la forme du couloir (couloir faisant un virage) ou manque de visibilité (brouillard).

Tof a dit :Parfaitement d'accord avec Pedro.
Cela me rappele Naia où nous étions entre 15 et 20 au refuge de la Charpoua. Nous avions été la seul cordée à redescendre le soir même en réalisant la première en AR à la journée Grenoble-Charpoua.
Depuis, j'ai compris la leçon et l'été dernier j'ai quasiment toujours été seul dans les courses, même classique.
Les rêgles sont simples. A la première info sur le net, il est preferable d'y aller en semaine ou le samedi (si c'est sur 2 jours). A la deuxième info, samedi et dimanche sont exclues.
Au delà, c'est totalement exclue.

Bien évidement, il faut ajuster cette rêgle en fonction :
- de la fréquentation du site sur laquel est l'info.
- Notorité de la course
la volonté d'y aller :-)
etc...

et il est vrai que internet ne facilite pas les choses.

Il va falloir faire les 3/8 🙁
Certains ont déjà commencé en faisant la traversée de Belledonne partiellement en nocturne 🤣 Y avait pas trop de monde dans les couloir ? 🤣
D'autres (avec un genoux en convalescence) fond la descente de Chamrousse après le fermeture du téléphérique. 😄
D'autres chômeurs ou étudiants font ça la semaine et pour nous les travailleurs ayant épuisé les RTT faisons ça le week end.
Voilà ! plus de problèmes de surpopulation en montagne. 😄 😄 😄 😄

voilà une bonne idée !!
et si la surfréquentation s'amplifie les prochaines saisons, on instaurera un roulement avec la descente des couloirs l'été 😄
comme ça, plus de risques de coulées 🤣

Bonjour Denis,
Tes propos sont plutôt "vous êtes 🤢 si vous allez dans les couloirs où il y a déjà une trace"
Désolé, mais nous n'avons pas tous ton niveau à ski, la connaissance de tous les couloirs à faire, les conditions de ceux-ci et la nivologie pour pouvoir sortir hors des "classiques" 🤭
Soyons humble 😊 , la montagne le mérite bien 😉

Et puis à chaque sa pente, son rythme en fonction de son envie et son niveau. 🙂

Stef