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j'ai fait 2 randos en chartreuse en itinérant avec des mulets dans ma jeunesse (entre 2000 et 2003), pour nourrir les chevaux, on trimballe un parc avec des piquets en fibre de verre et du fil éléctrifié, et un éléctrificateur de clotures taille randonnée, on attache pas les chevaux la nuit, on les laisse au parc. il faut faire attention au chemin, on était passé juste après la tempête de 99 sur un chemin forestier de chartreuse, et un mulet chargé avait débaroulé une pente raide et emportant avec lui un morceau du chemin, il y avait un arbre en travers qui empêchait de passer... très pratique.
on s'est aussi fait arrêter par un garde forestier qui nous avait dit que nos mulets étaient des véhicules, et que nous n'avions pas le droit de prendre une route interdite à tous véhicules... je pense qu'il faut se renseigner et si possible avoir des papiers des autorités locales (directeurs des parcs, ONF...) pour éviter les ennuis.
Bonjour,
Jamais eu de souci dans les réserves et parc nationaux, que ce soit sur le Vercors ou en Chartreuse, par exemple. Cependant il est vrai qu'à cheval nous sommes des véhicules, mais à pieds et pattes, cheval en main, nous sommes des piétons et combien de sens interdits, j'en ai emprunté de la sorte avec deux chevaux sans rencontrer le seul problème.
@Toto
• Pour l'attache au bivouac, une corde de 7m entre un piquet (à tête cardan, planté jusqu'à la tête pour éviter les blessures en cas de roulade) et un entravon unique posé au niveau d'un paturon antérieur.
Cette attache assure un pâturage suffisant pour la nuit, mais il impose d'y habituer les chevaux pour éviter les prises de longe. Ils s'y habitue très bien. Ne pas attacher la corde au licol !
• Pour l'alimentation en plus du pâturage, 50kg de granulés pour 8 jours de marche embarqués dans des petits sacs sur le cheval de bât distribués en 4 repas par jour.
• L'eau est la plus grande difficulté (sur le Vercors en particulier, mais aussi dans tous les massifs calcaires) et il faut habituer les chevaux à boire sans soif. Faire lécher du sel près du point d'eau suffit souvent à faire boire. À la campagne, il y a toujours un point d'eau au cimetière du village…
• Pas eu de problème avec la faune, même les sangliers qui s'approchaient parfois des bivouacs. Cependant les chiens des bergers (plus ceux des villages d'ailleurs) se prenaient parfois un coup de pied…
Il y aurait beaucoup de choses à dire… (en MP serait peut être préférable)
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