En lisant (avec plaisir) les différents post je vois parler beaucoup de stats, de cumul de déniv, de record de timing etc... et aussi de gavage, de bouffer de la pente etc... Ca me fait penser à ce titre de livre d'un type qui se nommait Guénon et qui écrivait il y a pourtant déjà fort longtemps: " le règne de la quantité est le signe des temps" (actuels)!
Non???
Oui, probablement, mais du moment que l'aspect "qualité" n'est pas occulté....pas de soucis 🙂
On peut aimer les chiffres et se complaire dans les stats et les records, si on parvient en même temps à : admirer le paysage, apprécier ses compagnons de randos, prendre le temps de faire une photo originale, parler d'autre chose que de déniv.. 😎
D'accord avec Gérard ....S'imprégner des sensations dans la pente ,voir un bouquetin au détour d'un virage,plaisanter avec ses amis de randos,immortaliser le moment par une photo c'est ça qui est bon ....Mais ça empêche pas d'additionner le dénivelé, d'essayer de faire "plus " technique etc.....Enfin je crois pas ...
De toute façon moi j'arrive pas à faire des records de timing je suis définitivement lent 😄 😄
Plusieurs approches de la rando:
Pour certains, on se faire plaisir en profitant des paysages, de la faune, des conditions, de la vue ... (c'est mon cas) 😉
Pour d'autres, se faire plaisir c'est aller le plus vite possible, accumuler des dénivelées, des trophés (pentes en 5.4), des records ... 😯
et alors, on peut bien cohabiter, non ? Il y a encore assez de place pour tout le monde 😄 😄
Ton post me fait penser à l'article repris par Mountain Wilderness que je trouvais caricatural et réducteur.
La montagne c'est la liberté, pourquoi vouloir à tout prix que tout le monde ait la même approche que soi ?
D'autant que je connais des boulimiques du dénivelé qui prennent aussi le temps de faire de belles photos et de contempler le paysage.
Et la composante "effort" fait partie du ski de rando, c'est donc normal qu'on trouve satisfaction à regarder ce qu'on a parcouru.
Enfin la quantité rime parfois avec qualité : certaines courses belles et sauvages ne sont accessibles que si on sait enquiller 2000m dans la journée.
en préambule, Djack a juste émis une idée, il n'indique en aucune manière quel doit être considéré comme une règle ou au contraire jetée aux orties.
Sinon, j'aurais plutôt tendance à dire qu'aujourd'hui c'est le règne des indicateurs.
Bien évidement, on les compare et ceux qu'on l'esprit compet essayent de les maximiser (ou minimiser suivant le sens de l'indicateur...).
Le principal s'est d'être en montagne et de se faire plaisir s'en em.. les autres.
La recherche de performance (vitesse, difficulté), d'après moi ne va pas à l'encontre du plaisir d'être en montagne et de la contemplation.
D'abord parce qu'on est d'autant plus apte à la contemplation qu'on se sent bien physiquement et en forme. Si on est "à la rue" , alors pas de plaisir, et je ne crois même pas qu'on apprécie le milieu. On se demande surtout ce qu'on fait là.
Une personne comme LTA (Lionel Tassan, voir son blog) montre bien à quel point l'alliance du haut niveau sportif, de la connaissance du milieu et de l'amour de la montagne est une réussite.
Les chiffres (je tiens mes stats depuis 11 ans) servent aussi à comparer les saisons entre elles, à se souvenir des sorties ... comme une porte d'entrée vers autant de souvenirs.
Parfois le jeu c'est d'atteindre tel ou tel chiffre, et alors, ce n'est pas un "jeu interdit"
En montagne pour que la quantité de temps devienne synonyme de qualité au temps il faut aller vite . Aller vite ! c'est donner du temps au temps : du temps de récupération, du temps de contemplation, du temps pour voir, du temps pour l'autre... mon plus grand regret actuellement c'est de ne plus pouvoir gagner ce temps parce que je n'ai plus les jambes d'antan 🤭 Enfin et surtout ne l'oublions pas, en montagne, aller vite c'est s'offrir un bonus sécuritaire 😉