apres cette super sortie ce vendredi aux lances de malissard (voit photos et topo), quelle conclusion........même par risque 2 avec 10 cm de neige tombé ds la nuit ca peut craindre un max....certes on le sait déja tous mais rien ne vaut une bonne confrontation au danger et en direct pour se remettre les idées en place.........je confirme les dires de mon jeroen de frère, ca cotait plutot risque 4 aujourd'hui......on avait l'impression que tout pouvait partir a tout instant.........et ds toutes orientations.......bref plusieurs grosses frayeurs (la derniere plaque ds le couloir était vraiment maouss, le seul le passage de manu sur l'arrete a suffi pour tout faire péter....) et vigilance pour ce week end...................je suis preneur d'infos ds d'autres secteurs histoire de comparer les impressions
bon ski
david
Ca alors !!!!!
je demandais des infos d'autres secteurs, un ptit tour du coté de skirando.ch et que vois-je..........que le central ouest au gd colon, que le rocher d'arguille (couloir coté 5.2 par VSH) et que le col de la balmette par articol ont été tracés hier pdt qu'on s'amusait a faire partir la montagne par pan en chartreuse sur un itinéraire de loin moins raide que les courses faites en Belledonne.........je connais bien ces 3 courses pour les avoir faites qques saisons auparavant.....; et lorsque les gars qui ont fait hier le couloir au recher d'arguille rapportent qu'ils avaient de la neige à la taille..........et que c'est pas partit.....je me dis eh bé mes cochon c'est que les conditions sont franchement pas les même en belledonne, ou que c'était pas votre tour hier.....de même que les pentes au dessous et au dessus du la de la balmette sont parfois craignos.......et apparement c'est pas sensible...............bref.......je vous invite a retourner voir la photo de la grosse plaque du couloir que manu a fait péter........et aussi à la prudence
voili voualou
david z (qui se fait son ptit forum !)
Du coté du grand Replomb aujourd'hui tout n'est pas parti et surtout sur le versant E-N. La neige récente (15 à 30cm) repose sur une couche de bille. Donc, méfiance, sa va partir...
Et ben David,
bien venu au club des declencheurs de plaque. Ca m'est arrivé il y a 3 saisons. Je sais la frayeur que ca peut faire.
Par contre je suis alle faire les lances (cf le site) Dimanche auparavant et la neige etait deja pas propore. Tout etait soufflé sans grande cohesion. Tu rajoutes la chuttes de Jeudi qui alourdi le manteau et voila hip hop....
Pour ce qui de mon cas je confirme les dire de Sylvain sur Belledonne ou du cote de la belle etoile les conditions etaient bonnes
Denis
Pour ma part j'etais Vendredi dernier dans le Taillefer pour me faire un tout petit sommet (Piquet de Nantes) avant d'aller bosser. Et bien ca ma reveille cette rando!
A la montee, j'ai trouve le tout tres plaque. Certes, la couche etait peu epaisse (env 15cm), mais y'avait de la bonne plaque. Vous allez me dire, vu la gueule de cette espece de motte de terre, pas etonnant qu'elle prenne le vent : c'est pas protege pour un sou.
La montee s'est faite par la crete (rochers+vegetation, pas de neige), tout en observant la direction des vents ayant souffle. Resultat : une accumulation est reperee sur la gauche (la pente est concave...). Elle ne saute pas aux yeux, mais elle est deduite de l'observation de la dir du vent.
A la descente, je passe et coupe le tout en allant me securiser tout de suite sur la gauche (=droite en montant... vous suivez). Mon frangin y va egalement, toujours pas parti, il amorce un petit virage et la, ca part sur une distance vraiment etonnante. Toute la crete et la moitiee de petite combe part. Vraiment surprenant. Faut savoir que cette pente parait tres gentille (c'est dans au dessus des champs, pas loin des habitations, pas tres raide), et qu'avec un peu plus de fraiche ou d'accumulation des types non avertis (venant faire de la raquette par ex.) aurait pu avoir des soucis...
Comment reconnaitre la présence de plaques (dures et friables), par quels indices directs ou indirects? merci pour la réponse.
C'est trés subjectif. Pas simple en tous cas.
La seule certitude est qu'il faut justement se méfier des certitudes.
Le problème n'est pas seulement du aux plaques mais aussi les successions de couches de comportement différents dans l'epaisseur du manteau.
Une couche dure ou de gobelets recouverte par une couche ayant une certaine cohésion (plaque dure ou friable) est le grand danger.
Pour plus d'infos voir la page ski&sécurité.
a+
c'est moi qui suis allé au colon central vendredi. J'étais à peu près au courant des condition de neige pour l'avoir vu tomber le jeudi au SW du rocher d'arguille.
Il ressort deux choses:
1) j'étais conscient des conditions présentes et avait pu observer "la sensibilité" du manteau neigeux le jeudi dans de nombreuses configuration de pente. je suis allé au colon en connaissance de cause et dans les limites de risque que je m'impose. La remontée du couloir à pied à peu contraint le manteau neigeu dans ses parties sensibles (celle avec la couche dure dessous) car j'ai emprunté, pour la partie raide et large (la terminale) une petite goulotte centrale dénudée et pour la partie à 50° de la sortie, un coté sans neige récente , en béton, observant les 10cm d'en face de la pointe du baton, apparement plaqués. La suite de la calotte me paru bien plus stable (sans passer à dix en même temps bien sur...). Il en ressort quà la descente, une coupe légère en traverseée pour me mettre à l'abris à eu l'effet suposé (quoique plus important que prévu..) décrochant ce muret d'entrée qui"purgea tout le reste du couloir sur 400m : la neige emportée l'a été seulement dans les parties très raides >45° et ayant une couche dure : coté au soleil du couloir/ou venté. Le reste du couloir moins raide, malgrès la puissance de la coulée qui lui est passée dessus n'a pas décroché (bonne cohésion) mais juste été labourré. En conclusion, l'observation "sur la terrain" semble correspondre à un risque 2 car si les instabilités étaient bien présentes, elles étaient limité à des zones très identifiables, réduites et entrainant de faibles quatités de neige. Ailleurs, le manteau neigeux était très sable a fortiori. Cependant, les zones instables étaient extrêmement sensibles ce qui n'est pas incompatible avec un niveau 2, qui n'est qu'une évaluation générale pour un massif.
2) le jour d'avant nous avons remonté le couloir d'arguille pendant les chutes de neiges, mais juste au début de celles-ci. L'ancienne couche étant stable aux dire de connaissances y étant allée précedement (cycle gel degel ...sud ouest..) nous remontames le couloir, inquiétés seulement par de faibles purges, relativement légères (il n'était tombé que 5cm à ce moment là). à la descente, les 5. 10cm de fraiche se sont purgés que dans le 50° , la partie à 45°, plus longue, voyant d'importantes, mais lentes et innofensives coulées de neiges superficielles sans aucune cohésion mis en mouvement par notre descente. Toutes cette neige s'arrétait d'ailleurs rapidement dans le 40° de la sortie du couloir. Notre plus grand souci fut le retour à la plagne vaumart et notament la descente de l'epaule surmontant celle-ci, remontée à l'aller, dont une partie large, en sous couche dure, proche de 45° nous inquiétait particulièrment. Cependant, la neige avait été encore peu soufflée dans cette orientation (SE) et elle n'avait aucune cohésion transversale, réagissait en faibles coulée ponctuelles de surface (10cm) ne propageant pas du tout ses efforts sur le reste de la couche. ensuite la pente se calmait vraiment et au vu des observation précedentes, était relativement sûre. Il est probable que ceux qui ont remonté le couloir le jour d'après (vendredi 7), s'il ne le savait peu être pas, ont pris peu de risque car la neige dans laquelle ils brassaient jusqu'au hanche était celle des coulées arrétées que nous avions déclanchées le jour précedent, purgeant le couloir d'une bonne partie de la neige qui pu y tomber le jeudi, la couche fraiche réelle ne dépassant pas 15cm.
Tout cela pour dire que notre d'observation bien loin de prendre le pas sur le doute systématique à apporter à la stabilité du manteau neigeux, l'a aucontraire enrichit continuellement dans ces conditions changeantes, permettant dans ce cas, une prise de décision assez sereinte (bref, on le sentait pas trop mal) au vu des indices favorables observés, permettant une progression relativement sûre (en respectant quelque principes bien sur), sans avoir besoin de taper dans notre "carte chance", carte sur laquelle on tente de compter le moins souvent. La plus grande source de doute était en fin de compte notre itinairaire (accès au couloir éffectué à la tangente à la courbe) et la perte de repère dans la plagne vaumard à la descente, craignant un saut de barre intempestif.
Le col de roche noire du samedi et le pic du frêne/grd crozet de dimanche ont plutôt confirmé ces observations, tendant à montrer que la sensibilité des zones suspecte avait baissé un peu. Les rares coulée déclanchées ces jours là, seulemùent dans les partie très raides et ventée ne prenaient aucunes ampleurs, s'arrêtant quasiment dès leur départ, et sans propagation. (bien sûr, je ne suis pas allée tester les endroits qui me semblaient vraiment suspects!)
Désolé pour la longueur de la baffouille....