Bonjour à tous.
Suite à l'actu et l'article d'Anselme Baud j'avais cru comprendre que les traces en forme de peigne (godilles sérrées les une aux autres) était "plus sures" et solicitaient moins le manteau neigeux.
Les commentaires qui ont suivi sur cet article me mettent maintenant le doute.
Bien sur je ne remettrai pas l'avis d'un professionnel de sa trempe en doute mais je me demande si j'ai bien compris l'article 🤭 .
Qu'en pensez vous ?
Oui, c'est possible à condition de descendre un par un et non tous ensembles si plusieurs skieurs, malgré cela, on a vu des plaques partir après plusieurs passages, donc prudence quand même, des signes peuvent être décelés (vent des jours précédents, températures etc...) mais comme tout ce passe en dessous, le mieux est de ne jamais avoir de certitudes et de surveiller le BRA qui donnait par ex pour dimanche lundi niveau 4 au dessus de 2000m: résultat, pas mal d'accidents ces jours ci.
Bonnes randos
Le peigne a l'avantage :
- de savoir ou chacun est passé, il est plus facile de repérer le dernier point où l'on vu son camarade descendre en cas d'avalanche (le reste du groupe étant à l'abri).
- de garder la neige propre pour les suivants
- de moins solliciter le manteau car les skieurs descendent 1 par 1
Il s'agit de techniques à utiliser sur terrain pourri et sur des petites portions de l'itinéraire.
La descente un par un avec mise à l'abri et suivi visuel des copains est peut-être contraignante et moins sympa qu'un lâcher de riders affamés, mais cela peut aider à s'en sortir en cas de pépin et c'est aussi une forme de prévention.
Mais le plus important me semble être d'accepter que nous avons toute une vie pour faire les courses de notre choix et par bonnes conditions, il y a une certaine boulimie de gavage et de dénivelé ces dernières années, avec beaucoup de passion et un peu de raison ne ferait pas de mal car quelques fois, cela ne passe pas.
La mort n'est pas une fatalité en montagne (sauf pour les risques imprévisibles mais qui existent aussi dans la vie de tous les jours).
Par contre, c'est heureusement un terrain où l'on peut être face aux conséquences de ses décisions qui engagent souvent notre vie. D'où de très beaux titres comme "La vie aux bout des doigts"... chez nos amis grimpeurs.
La seule chose à laquelle je tiens, c'est que la montagne reste un terrain de liberté, tolérance, amitié et partage. 😉
😄 Avant de ce lancer dans une pente douteuse on fait un trou pour voir la cohésion de la dernière chute de neige et comme dit plus haut on se lance un par un et on essaye de ne pas trop descendre en petites godilles qui travaillent plus la couche qu'avec de amples courbes (à la manière d'un surf) droites dans la pente et se mettre dans un endroit plus sûr pour voir le coéquipier qui suit. 😉
C'est la solution que je pratique quand les pentes sont supérieure à 25° s'il y a un doute et systématiquement en poudre dès que la pente arrive à 40°. 😎
le demi tour n'est pas une option? que te faut il observer pour t'y décider? ou bien le test du baton est il juste un simulacre? un signe de croix avant le grand saut ?
😄 le test du bâton te donne juste l'épaisseur de la fraîche et non sa stabilité. 😉
Voir le paragraphe 6 qui donne une idée sur place pour un test, que je pratique. 😎nsidc.org/snow/avalanche/
Bonjour,
Je viens de tomber sur quelques articles qui parlent de ce fameux "peigne", et au risque de mettre en doute les propos de certains spécialistes ou de relancer un débat, j'aimerais beaucoup avoir un avis de professionnel.
Par rapport à ce qui a été dit ci-dessus par Jean-Christophe par exemple, je ne vois pas en quoi faire des grandes courbes espacées empêche de partir un par un, ou encore pourquoi des virages serrés seraient plus faciles à suivre pour repérer une victime potentielle, surtout si tout le monde surveille tout le monde...
Est-ce que passer plus rapidement, en sollicitant le manteau neigeux moins en profondeur et moins souvent ne serait pas une bonne solution? 1 virage = 1 appui donc moins de virages = moins d'appuis donc moins de sollicitation........?
Qui plus est, avec de la vitesse, il est plus facile de "s'échapper" ce qui me parait évident.
J'ai besoin d'un éclairage. Merci.
- Chuck
Une chose est sure : passer un par un devrait être, sauf risque quasi nul, la règle générale !
Autant je ne critique pas ceux qui se font prendre dans une avalanche autant je suis toujours assez choqué de lire que X personnes se sont fait prendre dans une avalanche (je fais abstraction des montées et encore !)