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Accueil > Tous les forums > Neige & avalanches > Ski de rando...évolution des pratiques

Ski de rando...évolution des pratiques


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Francois GOUY
- Le 10/04/2010 20:16

pat a dit :Bien vu Pascal et symp
Un guide ne refuse jamais une course 'hélas'..

Il n'y a que Rebuffat qui disait à ses clients de rester sous la couette après avoir mis un oeil dehors, j'y vais ou pas.


Si tu savais... Je pense que tu parles d'un domaine que tu ne connais pas et sur la base de représentations très personnnelles.

D
diotvinblanc
[23 posts] - Le 11/04/2010 11:23

Tu as raison Francois GOUY .

Je n'ai pas répondu tout de suite mais en tant que guide je renonce souvent, je dis aussi souvent à des clients qui ont programmé une sortie de rester chez eux si les conditions sont merdiques.
Il y a même des courses que je n'ai encore pas faites avec client car on a toujours annulé.

J'ai même un client-ami très compétent avec qui on a programmé le Cervin 5 ou 6 fois (arête du lion)...on a toujours annulé, je dirais même plus, c'est lui qui se rencarde et qui me propose un créneau et je respecte ses choix même si ça pourrait passer ( Le monde à l'envers mais je trouve ça classe )

Dans toutes les professions il y a des "moutons noirs" mais ce n'est pas la majorité, Il y a des collègues à qui je ne confierai pas mes gamins et d'autres en qui j'ai toute confiance.

Profitez que des guides ( c'est à dire êtres humains comme vous ) participent et puissent apporter leur contribution sans les mettre dans des cases.

A titre perso je reste un amateur (celui qui aime...)

S
skiroad
[436 posts] - Le 11/04/2010 12:09

😄 Chacun est un hêtre humain avec ses qualités et ses défauts, ne portons pas de jugement sur celui ci et gardons en tête que la montagne a toujours le dernier mot.
Restons humble, et redoublons de vigilance, bons ski à toutes et tous. 😉

P
pacou73
[10 posts] - Le 11/04/2010 13:31

Salut Pascal, je crois que l'on se connait (les 50 ans de balouch). Le sujet que tu as choisi de dévélopper est super interressant ! Voici donc l'état de mes reflexions et de mes expériences que je résumerai ainsi :

Une prise de decision se construit: cela ne doit pas m'angoisser !

Je discerne 2 attitudes en stigmatisant: (les deux sont nuisibles à la prise de décision).
Type A : "L'autruche" qui différe, minimise par le fameux et trop court "on verra bien" où encore en résumant tout le processus de décision en un système type numérique 1 - 0, "j'y vais" - "j'y vais pas". Ceci est un profil plustôt volontaire pour l'action mais qui peut trompeusement rassurer les clients, le groupe ...

Type B "Le Flippé" qui en se projettant mentalement dans la situation critique et produit un shéma hyper stressant nuisible (à la) et aux prises decisions.

Pour poursuivre ensuite la réflexion je travaille sur la notion de L'échelle du temps (de la prise de decision). Le guide, moniteur ou leader doit analyser les conditions, les enregistrer et le temps voulu et necessaire les transcrire par une prise de decision ou une série de décision. Cette gestion des informations dans le temps amène le leader à construire des sénari.

1 le sénario catastrophe
Le leader se projette immédiatement dans la situation la plus critique, il n'intégre plus suffisament le facteur temps en ocultant le présent et le futur proche. Il a de grande chance de n'être plus disponible pour le groupe, il ne construit plus l'aventure et l'expérience attendu. il s'enferme seul dans l'angoisse de sa décision.

2 Le sénario réaliste.
Le leader intégre les probabilités du futur et se concentre sur le présent et futur proche: c'est à dire sur ce qu'il doit (et peut maitriser). Il "sait" et se donne le temps de réfléchir, d'accumuler, d'affiner ses analyses et les informations. L'aventure et l'expérience attendues par le groupe, les clients peut continuer de se construire.

Le sénario catastrophe est une vision en "entonnoir" qui vous mumure entre autre "plus t'avances dans le temps moins tu aura de solutions de replis" plus je vais prendre la pression des clients et du groupe !!!

Le sénario réaliste est une vision ouverte beaucoup moins stressante et s'appui sur le fait que plus j'avance dans le temps plus mes analyses seront justes et ma décision aisée à prendre.

Vient ensuite le timing de la prise de décision.
En optant pour le sénario réaliste, la vision ouverte et le juste timing le leader va pouvoir communiquer :
1 - il rassura ces clients, le groupe en leur montrant qu'il est conscient des conditions.
2 en donnant les étapes de prise de décisions (Ex : au refuge, au col, ... ou à café du point de rdv ...) il assure sa souveraineté et reste pédagogue.
3 il se protège "en prenant de vitesse" les clients ou participants tête brulés ceci en imposant sa tactique décisionnelle, donc son indispensable sérénité.

Il est évident que la place de la prise de décision nécessaire et consciente sur l'échelle du temps est essentielle. Une prise de décision cela se CONSTRUIT et se prépare ... sereinement.

On propose, la météo dispose à nous de construire la bonne stratégie de communication et de décision !!!

S
sympapa
[25 posts] - Le 11/04/2010 18:54

Pour répondre aux questions de Pascal, la coulée s'est produite vers 13h30 , un peu après la pause déjeuner (dans un endroit sûr), pas idéal comme horaire mais on avait pris un peu de retard au démarrage.
Ce qui m'a surtout impressionné, c'est le volume et la vitesse de la coulée, le genre de truc oû tu te sens tout petit.
Pour analyser le non-renoncement, je pense qu'il vaudrait mieux parler de "satanées motivations", en voici quelques unes : le raid prévu depuis de longues semaines (le 1er pour moi), les horizons différents des participants comme tu l'as dit, l'age du capitaine qui devrait être un gage de sagesse mais qui chez moi qui ai chopé le virus de la rando peu avant la retraite produit l'effet inverse car on pense qu'il y a urgence si on veut réaliser ses rêves tant que la forme est là.
Merci pour ton analyse plutot rassurante, mais je garde quand même cette expérience comme une mise en garde qui m'incitera à encore plus de prudence à l'avenir. 😉

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