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nicom a dit :c'est assez long en début d'hiver (jusqu'à 10 jours?) par contre la stabilisation est plus rapide en conditions printannières (moins de 3 j ?).
Oui,
C'est à peu près ce que j'ai observé depuis une vingtaines d'années... dans les Alpes françaises.
Toutefois, je pense que cette règle est loin d'être universelle :
- la notion de stabilisation (ce dont on parle) ne semble pas évidente pour les nivologues en climats plus continentaux (Université de Calgary ou SLF de Davos par exemple).
- elle est en revanche parfaitement intégrée en climat maritime (il semblerait qu'en Ecosse, on ne craigne plus rien 24 ou 48 heures après l'épisode perturbé (chute de neige et/ou transport de neige par le vent).
Ceci bien sûr s'entend sans phénomène de fonte. ex :
www.data-avalanche.org/alea_avalanches/view_item/Avalanche/50000171
Ne sont pas concernées non plus les glissements au terrain. ex :
www.data-avalanche.org/alea_avalanches/view_item/Avalanche/50000414
Les plaques de neige sèche déclenchées accidentellement une dizaine de jours après l'épisode perturbé l'ont toujours été plutôt en début d'hiver, en période froide et/ou en altitude (d'après mes observations). Je me souviens notamment de celle ci :
www.data-avalanche.org/alea_avalanches/view_item/Avalanche/50000143
C'est sans doute à cause de ce phénomène implicite de "stabilisation" que le BERA était passé en "risque 2".
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