ActuTopo-guideSortiesForumsPhotosMatosAnnoncesConnexion
Inscription
Entrez votre email et récupérez votre mot de passe dans votre boite
Ou
J'ai déjà un compte
Connexion
Entrez l'email et le mot de passe que vous avez reçu lors de votre inscription
Créer un compte | Mot de passe oublié
Accueil > Tous les forums > Neige & avalanches > Conf Data-Avalanche à Passy

Conf Data-Avalanche à Passy


Nouveau sujet Voir tous les sujets Chercher Archives
Jeroen
[13038 posts] - Le 12/12/2009 14:04

Qui y était ? Vous nous faites un petit résumé ?

T
timon73
[17 posts] - Le 12/12/2009 14:43

Très très bonne conférence, encore bien améliorée par rapport à Bourg St Maurice l'hiver dernier 🙂 Alain est vraiment un super orateur 😊
Bon pour en revenir à la conférence, je retiendrai principalement que quelque soit la qualité de la neige (poudreuse ou dure) une avalanche de plaque est toujours possible (et c'est bien la plaque qui fait le plus d'accident 😠 ).
Il faut se souvenir que la poudreuse ou les gobelets ont de la cohésion, car sinon ils ne se tiendraient pas et s'écouleraient comme de l'eau 🤢 . Donc la plaque peut frapper en toute condition...
On dit souvent quand une avalanche de plaque se produit, que c'est une ''plaque à vent'' ce qui est en faite peu le cas, car le vent n'a pas toujours le role déterminent comme on pourrait le croire 😮
Autre chose, c'est pas la surcharge du skieur qui déclenche la plaque 😮 (surcharge souvent négligeable, surtout pour les dames 😉 🤣 ), mais l'effondrement de la couche fragile dans le manteau neigeux. Effondrement à l'image d'un chateau de cartes qui se propage dans la pente, et si cet effondrement de la couche fragile est malheureusement d'une surface suffisante pour ne plus retenir le manteau et que la pente est supérieure à 30°, et bien une cassure se fait et la plaque part 🙁 😡 .
Il faut bien retenir ces 30°, qui sont le seuil au delà du quel, la pente est suffisante pour que la plaque parte 🤢
Voilà un bref résumé de la soirée, Alain corrigera si y'a des erreurs 😊
Super soirée, bonne ambiance, a conseiller à tous.

piolet15
[172 posts] - Le 12/12/2009 16:40

J'y étais.
Le résumé ?
Il faut faire de la montagne plate , c'est ce que j'ai retenu 😄
Il nous a juste fait encore plus flipper !!

B
BoraBora
[4 posts] - Le 13/12/2009 14:22

Laurent, j'apprécie ton humour 😄 ... mais tous les skieurs n'ont pas tes connaissances en nivologie. La pratique régulière de la pente raide et de l'Alpinisme vous permet d'apprécier avec plus de pertinence une zone à risques. Pour le béotien il ne lui reste que la montagne plate i.e < 30° s'il ne veut pas prendre de risques et encore ... 😯
A mons avis l'apprentissage de la nivologie (expérience du terrain ou formation) doit néanmoins faire partie du cursus de tous les montagnards 😉 .

T
timon73
[17 posts] - Le 13/12/2009 14:48

Bon résumé par ptetbenquoui sur CampToCamp des différents points abordés lors de la conférence:

-expliquer le mécanisme de déclenchement d'une avalanche de plaque (présence de couche fragile, écrasement de la couche fragile, propagation, formation d'un "plan de glissement", détachement de la plaque sous son propre poids si pente > 30°, avalanche).

- expliquer que l'ancienne thèse des gobelets roulements à bille n'est plus considérée comme le déclencheur, même si ils ont se rôle : l'avalanche ne se déclenche pas à cause du surpoids de l'ensemble "neige+skieur posé sur un roulement à bille", mais comme expliqué au dessus. les gobelets ont de la cohésion quand ils sont sous forme de couche. une fois la couche fragile rompue,écrasée, les gobelets n'en ont plus, et zou, ça favorise alors le glissement.

- rôle du vent lors de la chute : par le transport de neige, ça rend hétérogène le manteau en épaisseur : là où il y a moins d'épaisseur, on sollicite plus les couches fragile du dessous, déclenchement.

- rôle du vent après la chute : transport de neige, roulement, moins de cohésion, replaques et couches fragiles.

- très surprenant/intéressant : on arrive pas à l'expliquer, mais c'est comme si, après les chutes (qqes jours), les couches fragiles "s'endorment". on skie dessus comme si de rien n'était. puis rechute, et patatra, les couches fragiles sur lesquelles ont a skié sans soucis, qui sont en plus plus profondes, redeviennent actives et "écrasables" (bilan, avalanches potentielles).

- il n' pas parlé (ni donné d'ordre de grandeur), d'une profondeur d'enfouissement mini pour que l'on puisse considérer une couche fragile comme "inactive".

- faire passer le message : ça peut arriver partout si >30° (même si il y a des zones plus accidentogènes que d'autres) -> prudence, comment faire un sorte qu'un seul se fasse prendre.

- et rapidement : quoi faire si on se fait prendre (on a pas peur au début, ça va pas vite, on met pas la patate pour sortie, à tort / main sur la bouche / pas nager mais tout faire pour luter et rester sur place).

Merci à lui. www.camptocamp.org/forums/viewtopic.php?id=164623&action=new

piolet15
[172 posts] - Le 14/12/2009 15:01

en Reponse à Luc Henri, je ne me considère vraiment pas comme avoir un très bon jugement à ce niveau là, j'ai pas mal de lacunes 😯 Pis apparement, on a beau etre le super spécialiste des avalanches comme Alain, la complexité de la chose fait que meme eux ont du ma à comprendre et il y a encore beaucoup de mystère .

N
Nico1574
[26 posts] - Le 15/12/2009 00:33

J'étais aussi à la conférence que j'ai trouvé très intéressante et très bien documentée.
Un seul point m'a laissé plus que perplexe... c'est au sujet de la "reactivation " des couches fragiles: une couche fragile n'est plus "active" donc plus dangereuse au bout de quelques jours. A ce moment la tout le monde peut skier sur une couche de neige sans craindre d'effondrer la couche fragile et de déclencher une avalanche. Puis une nouvelle chute de neige se produit, produisant une nouvelle couche sur l'ancienne.. Et la, comme par miracle, on peut a nouveau faire effondrer la couche fragile qui est sous les 2 couches (et a ce moment, la plaque part sur les 2 couches)..
Je reprend l'explication de ptetbenquoui sur CampToCamp qui est peut etre plus claire :
très surprenant/intéressant : on arrive pas à l'expliquer, mais c'est comme si, après les chutes (qqes jours), les couches fragiles "s'endorment". on skie dessus comme si de rien n'était. puis rechute, et patatra, les couches fragiles sur lesquelles ont a skié sans soucis, qui sont en plus plus profondes, redeviennent actives et "écrasables" (bilan, avalanches potentielles).

Je ne remet aucunement en cause l'observation de tels phénomènes, mais cette explication tient plus de la métaphysique que de la science! (la couche fragile serait "prévenue" d'une nouvelle chute de neige.... )

Connectez-vous pour poster
Pour soutenir Skitour, faites le bon choix
En cliquant sur "accepter" vous autorisez l'utilisation de cookies à usage technique nécessaires au bon fonctionnement du site, ainsi que l'utilisation de cookies tiers à des fins statistiques ou de personnalisation des annonces pour vous proposer des services et des offres adaptées à vos centres d'interêt.

Vous pouvez à tout moment modifier ce choix ou obtenir des informations sur ces cookies sur la page des conditions générales d'utilisation du service :
REFUSER
ACCEPTER