L'ai-je bien descendu ?

J'ai voulu apprendre à skier dans des bouquins. Résultat: j'ai perdu 5 ans et j'ai pris de mauvaises habitudes dont j'ai eu un mal de chien à me débarrasser.
Les bouquins, c'est bien quand on sait déjà skier, pour se tenir au courant, apprendre de nouvelles techniques etc... mais pas pour l'initiation.

@jc69 : t'auras du mal à trouver des images de moi (vidéo ou photo), ou je tombe ! 😄
Car je tombe plus, ce qui veut dire que j'attaque plus assez ! 😉

je deviens prudent en vieillissant !

@ PILATOR qui dit qu'un mauvais skieur peut mettre en danger la vie des autres je réponds que moi j'ai déjà vu d'excellents skieurs, faisant des godilles parfaites, faire partir une énorme plaque sur un groupe qui se situait en dessous de lui. 🙁
J'ai aussi vu, sur SKITOUR, des images halucinantes de descente du couloir des italiens à la Grande Casse, où une bonne dizaine "d'excellents skieurs" (mais pas trop malins apparemment) se superposaient tout au long de l'itinéraire de telle sorte que si le skieur le + en amont se rate il emmène les 9 autres qui sont en dessous de lui ... et tu réponds quoi à ça ? 🤣
Bref, les anneries ne sont pas l'apanage des skieurs moyens 😎

Concernant l'article, je le trouve assez complet techniquement mais s'adresse surtout à des skieurs d'assez bon niveau, ayant la capacité et surtout le goût de chercher à progresser.
C'est malheureux à dire, mais il y a une grande majorité de skieurs qui skient mal juste par flemme...
Pour ma part, j'ai appris à skier seul, au début en remontant la colline derrière chez moi à pied, à l'époque du livre de Georges Joubert que je possède toujours 😉 et à 50 ans , j'essaie toujours de progresser encore.
L'inconvénient d'apprendre seul ,c'est qu'on pique de gros défauts, difficiles à corriger par la suite.J'ai ensuite beaucoup skié en hors-piste, ce qui m'a conduit au ski de rando.
La descente en hors-piste demande 2 choses:
- la ou plutôt les techniques de déclenchement et conduite du virage
- l'équilibration (on dit maintenant centrage) qui peut demander des années de pratique
et en pente raide, il faut ajouter le mental qui prédomine ici sur la technique qui est alors considérée comme acquise...

Pour revenir sur l'avalement qui est une technique majeure:
la différence avec une simple flexion-extension est que celle-ci est un mouvement assez dynamique mais passif, alors que l'avalement suivant sa définition (mémento :montée des cuisses devant le buste par flexion relâchement plus ou moins active) est active et mobilise les abdominaux.

Contrairement à ce que j'ai lu dans 2 posts précédents de très bons skieurs (puisqu'ils trouvent l'avalement évident 😉 ), ce n'est malheureusement pas du tout une technique simple et facile.Pas 1 skieur moyen sur 10 n'est capable de la réaliser correctement.

Un petit conseil qui va à l'encontre d'une idée reçue: il ne faut surtout pas se mettre en arrière pour bien skier en poudreuse: on perd tout contrôle dès la fin du 1er virage et on se tue les cuisses !

C'est plus une idée reçue en fait, je pense ! D'autant que les ski modernes, avec des spatules souples, voir même avec un cambre très long (type "rocker"), permettent de vraiment venir s'appuyer sur l'avant, sans risque d'enfourner ses spatules dans la neige !

Mais c'est évident que la technique de l'avalement est pas des plus évidents, et demande d'être quand même bien affuté de la sensation...

Je ressort ce vieux fil pour vous signaler que le document en question a changé de place, il est désormais ici :
h**p://gumsparis.asso.fr/index.php/conseils-techniques/163-conseils-skier-mieux