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Ce que je trouve intéressant dans la démarche c'est le limiter la propriété individuel au profit de l'oeuvre collective (un peu comme wikipedia ?). Si les licences CC vont dans ce sens (j'ai du mal à en juger, leur lecture me fait penser que oui, mais les arcanes juridiques sont tellements obscures ...) je suis pour.
En fait ce qui serait recherché serait de faire un "copyleft" ?
Pourquoi y mettre une obligation de lien vers la page source ?
Je trouverai correcte de citer la source ("je suis allé pioché l'info sur skitour") et basta.
Est-ce que l'on est obligé de prendre les licences CC telles quelles ou peut-on les adapter ?
Est-ce que l'on construit une usine à gaz pour le futur cinglé qui fera un procès ?
Si la démarche a été faite sur VTTour pourquoi le débat planté sur skitour ? Il me semblait que c'était la même chose sur roues ou sur planches ... (je dois être à côté de la plaque 😮 )
Bon j'ai surtout des questions et je suis pas sur de faire avancer le schmilblick.
Alors au final je vote pour :
1 - l'oeuvre collective
2 - la simplicité
Je remercie ceux qui travaillent à faire vivre ce site formidable
Sur c2c, vous vous voyez utiliser (par exemple) tous les sommets de skitour avec un lien vers la page source ?
je n'y vois aucun problème, et je ne verrais pas de mauvais oeil le contraire non plus.
D'ailleurs Skitour peut le faire déjà, copier directement les 16.000 itinéraires de la base de Camptocamp, le "petit frère" 🙄 , et les ajouter à ses 3.500 itis pour les apporter à sa communauté, qui compte des membres que par une raison ou une autre n'iront pas voir sur Camptocamp.
Le but est de diffuser les infos. Ce n'est pas de voir qui les diffuse. Un jour ni Skitour ni Camptocamp existeront, mais j'espère que ces topos seront toujours vivants et dans les mains de la communauté. C'est le but des licences Creative Commons.
On a un exemple douloureux du contraire. Les topos Vallot, propriété intellectuelle du GHM, sous copyright. Mais que le GHM n'a pas les ressources pour actualiser et publier et personne d'autre n'a le droit de reprendre. Un trésor magnifique d'itis d'alpi qui pourrit dans le grenier sans que personne n'en profite.
Dani,
modo c2c.
Bonsoir à tous,
J'ai une petite idée sur la question étant non seulement skieur mais aussi étudiant en master 2 de droit de la propriété intellectuelle.
Je n'ai pas le temps de trop développer ce soir, mais je me mets à ta disposition, Jeroen, si tu as besoin de plus d'infos.
Voici les réserves que je pourrais émettre :
Pour que le droit d'auteur (et non le copyright américain comme je l'ai vu plus haut) trouve à s'appliquer, il faut qu'il y ait une œuvre. Une œuvre est une création de forme originale. A contrario donc, ne sont pas reconnues et donc protégées comme œuvres par le droit d'auteur, les simples idées (les idées sont de libre parcours) et les créations non originales, ne portant pas la marque de la personnalité de l'auteur.
C'est sur ce dernier point qu'il conviendrait de s'attarder. En effet, il me semble parfois difficile de protéger comme œuvre, une simple photo montrant de manière purement descriptive une montagne, photo qui ne résulterait pas de choix techniques, ni d'une composition de lumière et de couleurs par exemple propres à l'auteur.
Que dire également d'un topo allant à l'essentiel ?
J'ai eu également l'occasion de transmettre quelques réserves à Martin Gerbaux qui s'occupe sur C2C de l'évolution des licences de contenu . En plus de ma réserve émise sur l'originalité des photos et des itinéraires décrits dans les topos, je lui avais fait part d'une incompatibilité concernant le passage du statut de "contenu personnel" à "contenu collaboratif". Notamment, celle résultant de l'impossibilité de repasser la licence de "contenucollaboratif" à "contenu personnel" ce qui empêcherait l'éventuel
exercice par l'auteur de son droit de retrait.
Ma réflexion sur la question est rapide et parcellaire, mais comme il a été dit plus haut, le droit d'auteur est d'ordre public, il trouve donc à s'appliquer naturellement dès la création de l'œuvre. Pour y déroger, il faut que cela soit dit explicitement.
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