Sommet : Tête de la Ruine (2984 m)
Orientation : SW
Dénivelé : 1500 m.
Difficulté de montée : F
Difficulté ski : 3.3 E4
Pente : 35°/40° sur 150 m
L'itinéraire est le même que pour le Guilé (voisin de la Ruine).
Dans la combe Guilé (juste avant d'atteindre le col Guilié), prendre à droite aux pieds des barres pour remonter à la Baisse de Baissette. Après la baisse, prendre l’écharpe que l'on voit en face en remontant tout d'abord vers le Nord. Cette écharpe mène à l’épaule Sud-Ouest de la Tête de la Ruine. Remonter cette épaule jusque sous les barres rocheuses du sommet et sous ces barres traverser vers l'Est la face Sud de la Ruine (attention à l'exposition par neige dure) pour prendre pieds sur le versant Est de la tête de la Ruine. Les derniers mètres sont raides. Retour par le même itinéraire ou le Vallon de Sangué. Si vous choisissez de redescendre par le vallon Sangué, il est possible de skier l'épaule que l'on a remontée avant la traversée exposée de la face Sud. Elle est connectée au Vallon de Baissette (dominant celui de Sangué) par des petites combes qui le rejoignent vers les 2500 m.
Idéalement, l’itinéraire se fait en boucle en redescendant par le vallon de Sangué profitant ainsi des pistes de ski de fond du Boréon pour retourner au parking.
1. Par la Combe de la Valette Escure (1500 m, ski 3.3, SE)
Remonter le vallon du Boréon jusqu'au refuge de Cougourde, continuer vers le Lagarot des Sagnes puis remonter nord ouest la combe de la Vallette Escure que l'on quitte pour franchir le collet de la Vallette Escure en direction de l'ouest (on peut aussi contourner la tête des lacs Bessons par le sud pour éviter un petit raidillon), de là au sommet par la pente terminale (150m entre 35° et 40°) assez exposée surtout en neige dure. Il est préférable de viser la crête Est un peu en dessous du sommet et de finir par l'arête en crampons (moins exposé). Descente par le même itinéraire.
2. En A/R par le Vallon Sangué (1500 m, ski 3.3, S)
Remonter le vallon du Haut Boréon jusqu'à la balise 424 puis prendre à gauche en suivant la trace du sentier d'été pour se hisser à travers la forêt dans le vallon Sangué. Remonter le vallon Sangué puis le vallon de Baissette. Une fois au Lac de Baissette, prendre à droite et remonter l'épaule jusqu'à environ 2800 m puis traverser sous les barres rocheuses pour arriver à l'aplomb du sommet. Finir l'ascension par une pente assez raide (35°-40°). Descente sur les Lacs Bessons puis Vallon Sangué.
Valable jusqu'au 27.12 en soirée
Indice de risque faible.
Risque Accidentel : petites plaques en place en Haute Tinée
Risque Naturel : peu probables.
Résumé : Départs spontanés : peu probables. Déclenchements skieurs : petites plaques en place en Haute Tinée
Stabilité : RARES INSTABILITÉS SUPERFICIELLES EN HAUTE-TINÉE En Haute Tinée uniquement : Déclenchements provoqués : des plaques minces sont en place suite aux dernières chutes de neige dans le secteur. Les plaques dures formées par le vent peuvent être présentes en toute orientation, principalement dans les zones d'accumulation, et sont encore faciles à déclencher. En cas de rupture, elles engendrent des avalanches de taille petite (cassure typique 10/20 cm), au vu des faibles quantités de neige mobilisable. Départs spontanés : peu probables. Sur le reste du massif : Déclenchements provoqués : le risque reste faible. Des plaques minces résiduelles peuvent persister mais elles sont difficiles à déclencher et ne mobilisent que de très faibles volumes de neige. Départs spontanés : peu probables.
Qualité : Enneigement très déficitaire pour la saison. À la station nivôse de Millefonts à 2430 m, la hauteur de neige au sol est de seulement 6 cm, 2ème valeur la plus faible pour un 26 décembre depuis le début des mesures en 2007. Limite de l'enneigement skiable : pas d'itinéraire sereinement skiable en dehors des pistes alimentées en neige artificielle. État de la neige de surface : 5 à très localement 10 cm de neige récente travaillée par le vent sont présents en Haute-Tinée. Ailleurs, en ubacs, vieille neige souvent compactée ou durcie par les épisodes de vent successifs, plus rarement vieille poudreuse sans cohésion dans les secteurs abrités au dessus de 2300/2400m. En adrets, sols nus ou peu enneigés sous 2500/2600 m. Abords des crêtes et sommets souvent pelés.