Sommet : Pointe des Arangles (2344 m)
Orientation : SE
Dénivelé : 1245 m.
Difficulté de montée : F
Difficulté ski : 2.3 E2
Pente : moyenne
Descente: soit par l'itinéraire de montée, soit par la grande pente côté "roche brisée". Puis, même itinéraire, jusqu'au départ.
Pour ceux qui ne sont pas l'aise, pour skier en forêt, il est possible de partir de Bonneval l'église et suivre la piste d'été, jusqu'au Plan de Lay. Itinéraire bien plus long
1. par la Roche Brisée (couloir SO) (1700 m, ski 3.3, T)
De Bonneval, monter en coupant à plusieurs reprises la route par un bon sentier (petits panneaux rouges) jusqu'au Mont d'en Haut (1438 m). De là, prendre la piste à gauche jusqu'au torrent du Tartet puis remonter une pente Est (pénible si pas suffisamment de neige pour couvrir les vernes). Vers 1800m, on sort dans une belle combe que l'on traverse de droite vers la gauche jusqu'à rejoindre un col évident juste à droite de la Roche Brisée (sommet, qques mètres sur la gauche).
Descendre le beau couloir SO qui aboutit dans le vallon du Villard (1662m). Remonter une barre et une zone de vernes, + ou - évidente et facile selon l'enneigement. Vers 1900, partir plein Nord (on laisse sur la droite le chalet des Pissus) jusqu'au pied du sommet des Arangles. Tourner à droite toute et remonter un beau couloir d'orientation Ouest (départ entre 2 barres rocheuses) pour aboutir au sommet (2344m).
Il ne reste plus qu'à descendre par la face SE, où l'on retrouve la trace de montée au pied de la Roche Brisée.
Couteaux voire crampons pour le couloir W.
2. Roche Brisée, face SE (1040 m, ski 3.1, SE)
Suivre la route forestière non déneigée jusqu'à Le Mont d'en bas (1330 m), puis par une succession de clairières et de passages en forêt direction NW, rejoindre le Plan de Lay (1651 m), puis le pied de la face au niveau de la ligne HT. Gravir la face SE avec un ressaut raide mais court vers 1900m. La pente s'adoucit à l'approche du sommet.
Valable jusqu'au 22.11 en soirée
Au-dessus de 1800m indice de risque marqué, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : nombreuses plaques dans les zones d'accumulation au-dessus de 1800 m
Risque Naturel : rares petites coulées lors d'éclaircies
Résumé : Départs spontanés : rares petites coulées lors d'éclaircies Déclenchements skieurs : nombreuses plaques dans les zones d'accumulation au-dessus de 1800 m
Stabilité : NOUVEAUX FORTS CUMULS DE NEIGE EXTRÊMEMENT VENTÉS Déclenchements provoqués : au-dessus de 1800/2000 m (où il n'y a pas de croûte proche de la surface), de nombreuses plaques se sont à nouveau formées jeudi soir. Elles ont des superficies limitées, sont faciles à déclencher et engendrent des petites (taille 1) ou moyennes (taille 2) avalanches. Les cassures sont variables et peuvent être localement très épaisses (>1 m). Les fortes précipitations doublées d'un vent tempétueux d'Ouest ont accumulé la neige fraîche dans les versants et combes abritées, souvent loin des crêtes. Dès lors, les pentes les plus skiables (les plus enneigées) sont précisément celles qui hébergent le risque le plus important. En-dessous de 1800/2000 m, le risque est faible car la neige a été humidifié puis a regelé. Observables : dans les accumulations. Fissures sous les skis et woumfs fréquents. Départs spontanés : très faible activité. Rares départs près des rochers pendant les éclaircies. Autres dangers : en altitude, il est possible que la surface soit localement vitrifiée.
Qualité : Limite skiable : dans les prairies, on peut skier dès 1200/1400 m, mais pour assurer et avoir une sous-couche, on peut viser : 1600/1700 m dans les combes sous le vent, 1800/1900 m dans le combles exposées. Enneigement : enneigement très hétérogène. Sous 1800/2000 m, 3/5 cm de neige froide sur une croûte aléatoirement portante (neige humide en-dessous). Au dessus, les vents tempétueux ont travaillé le manteau : certaines combes et creux sont chargés d'une poudreuse assez dense, voire portantes alors que de nombreux dômes ou arêtes sont encore à nu. Aux abords des crêtes, la neige est plus rare et plus dense que dans les pentes en contrebas. Il n'est pas impossible de rencontrer une surface vitrifiée au-delà de 2000 m, parfois cachée sous une fine couche de fraîche.