Sommet : Grande Aiguille Rousse (3482 m)
Orientation : NW
Dénivelé : 1550 m.
Difficulté de montée : F
Difficulté ski : 2.3 E2
Pente : 35° sous le petit col
Prendre la route du col de l'Iseran jusqu'au Pont Saint Charles puis
Du refuge partir E jusqu'au point 2364 puis remonter la combe NW en direction du glacier des Sources de l'Isère et remonter par la branche de droite (crevasses ++). Franchir la rimaye en passant par la pente sous la Petite Aiguille Rousse puis remonter l'arête W en direction du sommet.
Variante montée : Une fois sur le replat du glacier vers 3000m faire un crochet à l'E en direction du col du Montet pour revenir au collu et l'arête W par une traversée sous la Petite Aiguille Rousse. Ainsi on évite une bonne zone de séracs.
Superbe sommet avec un panorama exceptionnel. Descente du glacier des sources de l’Isère jamais très raide, mais belle avec une grande sensation d'espace.
A faire depuis le refuge du Prariond.
1. Versant NE (1550 m, ski 4.3, NE)
Montée: Par le versant NO. Descente : Départ à droite du sommet si très bon enneigement, sinon revenir à l'ouest sur 25m et descendre 20m sur l'arête nord avant de basculer dans la face NE. 200m à 45° avec 2 ressauts plus raides (2013). Du bas de la face on rejoint le glacier des sources de l'Isère en tirant vers la gauche.
2. Par les remontées et le col du Montet (1100 m, ski 2.3, NW)
Emprunter les remontées du Fornet jusqu'au sommet du téléski du Montet. Franchir le col de l'Ouille Noire (ou la crête par un point plus au nord). Descendre jusqu'au lac 2963 au pied du glacier du Montet. Repeauter et franchir le col du Montet. Contourner la petite aiguille rousse et le ressaut 3343 par le nord pour rejoindre l'itinéraire classique. Descente par le refuge du Prariond (Voie normale) et le grand Torsaï ou les gorges en fonction des conditions.
Valable jusqu'au 21.12 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque marqué, plus bas indice limité.
Risque Accidentel : Nombreuses plaques réactives formées par le vent.
Risque Naturel : Faible activité, essentiellement au soleil.
Résumé : Départs spontanés : Faible activité, essentiellement au soleil. Déclenchements skieurs : Nombreuses plaques réactives formées par le vent.
Stabilité : MANTEAU HÉTÉROGÈNE HÉBERGEANT DE NOMBREUSES PLAQUES RÉACTIVES Déclenchements provoqués : Nombreuses plaques, dures près des crêtes et poudreuses dans les pentes (non décelables en surface). Elles sont plutôt faciles à déclencher. - Au-dessus de 2200/2400 m, elles sont parfois épaisses (cassures jusqu'à 1 m, surtout en large versant Sud) et peuvent reposer sur une couche de grains anguleux sans cohésion (surtout en Nord à Est au dessus de 2500 m). Fait aggravant : d'autres couches fragiles persistantes plus enfouies sont présentes dans un large secteur Nord et pourraient être sollicitées en cascade par une première avalanche, dès lors une avalanche de taille 3 (grande) est possible. Sinon, ce sont plutôt des tailles 1 (petite), ponctuellement 2 (moyennes). - En-dessous de 2200/2400 m, ces plaques sont un peu moins fréquentes, moins épaisses (cassures inférieures à 30 cm) et reposent sur une couche moins instable. Cela donne des avalanches de taille 1 (petite), plus rarement 2 (moyenne). Départs spontanés : Faible activité. Rare petit départ au soleil dans les pentes raides n'ayant pas encore purgées.
Qualité : L'enneigement est bon pour la saison. Cependant, il reste hétérogène : les crêtes et dorsales sont peu enneigées, voire dégarnies, tandis que les creux sont très enneigés. Limite skiable : dès 1200/1300 m dans les prairies, pour plus de sérénité et de confort viser la sous-couche, soit autour de 1700/1800 m en Sud, et 1300/1400 m en plein Nord. Qualité de la neige : Malgré de nouvelles chutes de neige ce jeudi, le vent fort maintient les hétérogénéités. Les zones exposées type arrêtes, bombés et autres épaules sont -encore- dégarnis ou durcis par le vent. De manière général, le manteau est visiblement travaillé par le vent. Les secteurs abrités profitent d'une dizaine de centimètres de poudre à 1500 m, 15/25cm à 2000 m et jusqu’à 35 cm au-delà de 2500 m. Ces cumuls sont facilement doublés dans les zones d'accumulation mais attention, ce sont des zones hébergeant des instabilités réactives ! Attention en altitude, certaines zones étaient encore décapées il y a peu, et n'ont donc pas de sous couche.