Sommet : Cime de Lancheton (2419 m)
Orientation : S
Dénivelé : 969 m.
Difficulté de montée : R
Difficulté ski : 2.1 E1
Pente : 30 ° maxi
En cas de conditions douteuses, des Villes partir plein ouest jusqu'à rejoindre le croupe SW à proximité de la pointe du Télégraphe (1719 m.)
Descente : par mauvaises conditions par la croupe SW. Sinon directement dans la pente sud en passant par le petit collet entre l'arête et la croix du Chatelard. On peut aussi descendre à gauche de la croix du Chatelard dans le lit du ruisseau de Fondersole (agréable si bien enneigé).
1. Boucle par les Rochers de Roches Rouges (1400 m, ski 2.2)
Du sommet de Lancheton, garder les peaux et continuer NE par la crête (se méfier des corniches à droite) qui mène au sommet de Roches Rouges (quelques rochers de cette couleur juste en face).
Descendre plein Sud jusqu'à 2100m environ (juste en-dessous du chalet de la Gde Biesse), puis remonter au Lancheton par des pentes Est (en évitant de prendre direct sous le sommet sur la fin: corniches fréquentes, sortir sur la droite).
Puis descente classique du Lancheton par la droite ou la gauche de la Croix du Châtelard.
2. 3ème couloir SW des Grands Ouillons (1550 m, ski 3.3, SW)
Du sommet des cimes rejoindre les rochers rouges. Poursuivre la ligne d'arrête en obliquant légèrement au sud. Passer au plus près de la base des rochers des Grands Ouillons et remonter le troisième couloir (le plus évident). Le redescendre et poursuivre plein sud. Vers 2100m repeauter et remonter au sommet des cimes du Lancheton via le point 2263.
Valable jusqu'au 24.11 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : Rares plaques poudreuses
Risque Naturel : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil.
Résumé : Départs spontanés : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil. Déclenchements skieurs : Rares plaques poudreuses
Stabilité : Des plaques en voie de stabilisation et une humidification superficielle, surtout en sud raide, car soleil bas. Départs spontanés : Rares départs au soleil, dans les pentes sud raides, taille 1, rarement 2, si la topographie s'y prête. Déclenchements provoqués : Au-dessus de 2200/2300 m (où il n'y a pas de croûte proche de la surface), on trouve quelques plaques d'extension limitée dans les zones d’accumulations. Elles se stabilisent peu à peu, mais dans de rares cas sont encore facilement mobilisables avec des cassures de 10 à 20 cm pouvant exceptionnellement dépasser les 60 cm dans les zones les plus accumulées. Plus bas, le risque est faible parce qu'une bonne partie du manteau a été humidifié puis a regelé, et qu'on ne trouve en surface que quelques petites et fines plaques poudreuses. Observables : dans les accumulations. Fissures sous les skis et woumfs encore possibles.
Qualité : Limite skiable : dans les prairies, on peut skier dès 1400 m, mais pour assurer et avoir une sous-couche suffisamment confortable, il faut atteindre 1700 / 1800 m. Au-dessus de 2200 m, il vaut viser les accumulations, la tempête ayant fortement décapé ou amoindri le manteau directement exposé au vent. Enneigement : La neige qui s'est humidifiée en surface samedi jusqu'à 1800 m en sud-est est croutée le matin, puis humide. Sinon, le matin, on peut tabler sur 5 à 15 cm de poudreuse selon les altitudes, reposant sur une glace dure en dessous de 2200/2300 m et sur une neige plus ou moins densifiée par le vent dense plus haut. Au fil des heures, les pentes sud raides vont à leur tour s'humidifier à tous niveaux. À noter que les crêtes, croupes et faces exposées au vent tempétueux de la nuit de jeudi à vendredi sont dégarnies au profit des zones sous le vent.