Sommet : Bric de Rubren (3340 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1660 m.
Difficulté de montée : PD-
Difficulté ski : 3.3 E1
Pente : 40° sur 300m
Du col viser le Sud-Est : la pente est d'abord soutenue, mais après avoir dépassé une petite crête elle s'adoucit et on aperçoit le vrai sommet du Monte Salsa, 3328m, que l'on atteint aisément (cairn et croix, à l'italienne).
Enlever les peaux et descendre la pente Sud-Ouest du Salsa jusqu'au lac de Mongioia et le charmant bivacco Boerio qui le domine. Rephoquer et tirer plein Nord pour gravir le Bric de Rubren (3340m, même cairn, même croix !) par son arête Sud.
Descendre le Rubren par sa face Sud-Ouest ou sa face Ouest selon les conditions (petit 40° sur 300m), et poursuivre par le vallon de Rubren. Peu avant la confluence avec l'Ubaye, on a intérêt à tirer à flanc à gauche une fois dépassée la crête de la Gavie. Descente par le Ga si assez de neige, ou la Salcette sinon. On rejoint Parouart d'où on pousse ou on marche jusqu'à Maljasset.
Le plat entre Maljasset et Parouart est un peu fastidieux, mais les grands espaces et la tranquillité de la Haute-Ubaye sont ensuite au rendez-vous.
1. Face Est (300 m, ski 4.3, E)
Petite couenne en A/R du Bivouac Boerio, la face Est du Bric Rubren offre une pente soutenue (40/45°) sur 250 mètres.
Voir aussi : La boucle se fait aussi depuis Saint-Véran.
Valable jusqu'au 14.01 en soirée
Au-dessus de 2400m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : quelques plaques en place
Risque Naturel : peu probables
Résumé : Départs spontanés : peu probables Déclenchements skieurs : quelques plaques en place
Stabilité : QUELQUES PLAQUES EN ALTITUDE Déclenchements provoqués : quelques plaques en places. Présentes principalement en versants est à sud-ouest en passant par le nord, au-dessus de 2200/2400 m dans les zones d'accumulation par le vent, ces instabilités deviennent de plus en plus difficiles à déclencher au passage d'un skieur, les conditions anticycloniques actuelles favorisant leur stabilisation progressive. Ces plaques sont souvent d'aspect durci par le vent, plutôt faciles à identifier, et généralement d'épaisseur limitée (cassures typiques entre 10 et 30 cm). Elles peuvent engendrer de petites, voire de moyennes avalanches (taille 1 à 2). Dans un large versant nord d'altitude, il est possible qu'une avalanche entraîne la rupture d'une sous-couche fragile plus profondément enfouie, parfois à distance, générant une cassure plus épaisse (très rare grande avalanche de taille 3, cassure supérieure à 50 cm) . Sous 2200 m, le risque accidentel est faible. Le manteau neigeux a été humidifié, puis bien stabilisé par le regel. Départs spontanés : peu probables, mais avec le redoux, de rares départs de petite taille sont localement possibles en pentes raides ensoleillées, départs ponctuels près des rochers. Autres : sous 2200/2400 m, manteau neigeux souvent croûté, voire parfois glacé. Risque de glissade.
Qualité : Enneigement un peu meilleur avec les chutes de neige récente, mais restant plutôt déficitaire, notamment en Haute Ubaye. À la nivôse de Restefond, on mesure 60 cm de neige, pour une normale de 1 m (sur 30 années de mesures). Limite de l'enneigement skiable : en terrain herbeux favorable, 1600/1700 m en ubacs, 2100/2200 m en adrets. Peu ou pas de sous-couches en dessous. État de la neige de surface : très variable avec l'altitude. Sous 2200 voire 2400 m, neige humide regelée, voire glacée. Au dessus, on retrouve en surface quelques cm de neige récente. Neige souvent durcie par le vent, en particulier proche des crêtes, et très localement plus légère en versants nord protégés du vent.