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Pic de Rochebrune, triangle sud-est de l'antécime SE (~3150m) (Queyras - Alpes Cozie N)Sommet : Pic de Rochebrune (3321 m)
Orientation : SE
Dénivelé : 1400 m.
Difficulté de montée : F
Difficulté ski : 4.1 E1
Pente : 40° sur 50 mètres puis long 35°
Un très bel itinéraire où on évolue sur la fin du parcours dans un magnifique cirque de tours rocheuses et de falaises stratifiées, avec une belle pente régulière et soutenue sur plus de 400 mètres de dénivelée.
Départ :
les Meyries (1701 m) - Dans Château Queyras, suivre à gauche la petite route (D444) jusqu'au hameau des Meyries.
Itinéraire :
Des Meyries, rejoindre la bergerie de Péas par la piste pastorale puis continuer en direction des anciennes mines d'amiante jusqu'au point 2273m (possibilité de couper les épingles). Se diriger ensuite plein N puis N-NW pour remonter le grand triangle SE jusqu'à un collet au Sud de l'antécime SE (~3150m)
RemarquesIl doit être possible de rejoindre l'antécime SE depuis le collu, mais les conditions de neige délicates de ce début d'hiver 2017 n'ont pas permis de le vérifier. Dans ce cas la cotation ski passe sans doute au moins à 4.3.
Valable jusqu'au 12.05 en soirée
Risque faible évoluant en risque limité.
Risque Accidentel : dans la neige humide + rares plaques en versant nord d'altitude
Risque Naturel : quelques avalanches de neige humide
Résumé : Départs spontanés : quelques avalanches de neige humide Déclenchements skieurs : dans la neige humide + rares plaques en versant nord d'altitude
Stabilité : UN PEU D'ACTIVITÉ EN NEIGE HUMIDE - RARES PLAQUES EN VERSANT NORD D'ALTITUDE DEPARTS SPONTANES : peu probables en début de journée, puis des avalanches de neige humide se déclenchent en suivant la course du soleil. Départs facilités près des rochers, souvent en poire et restant de taille petite à moyenne (taille 1 à 2). Un départ linéaire reste toutefois non exclu en versant nord au dessus de 2600/2800m, par humidification de sous-couches fragiles persistantes à l'interface entre la couche de poussière désertiques et la neige récente. Les reptations déjà présentes reprennent un peu d'activité, et peuvent très rarement générer une avalanche de grande taille. Départ possible à toute heure de la journée. Chutes de corniches possibles. DECLENCHEMENTS PROVOQUES : dans les pentes nord raides à partir de 2600/2800 m environ, il reste de rares plaques liées à la présence possible d'une sous-couche fragile persistante à l'interface entre la couche de poussière désertiques et la neige récente. Elles peuvent être difficile à repérer car souvent d'aspect humide en surface. Ces plaques, généralement de dimensions limitées, sont plutôt difficiles à solliciter au levé du jour avec le regel de surface, mais peuvent encore céder au passage d'un skieur à la reprise de l'humidification. En journée, le passage d'un skieur peut favoriser un départ de neige humide dans une pente raide ayant trop chauffée.
Qualité : - L'enneigement est très abondant en altitude pour un mois de mai, notamment vers l'est du massif. Il débute vers 1900/2000 m en pentes nord, plutôt 2200/2300 m en sud voir un peu plus bas vers la frontière italienne. À la Nivose du col Agnel à 2630 m, on mesure plus de 1 m 93 de neige ce qui est la 2ème plus haute valeur pour un 10 mai depuis 1994. - Après un bon regel nocturne, la neige s'humidifie au soleil dans toutes les orientations et à toutes les altitudes, devenant humide à pourrie l'après-midi jusqu'à assez haute altitude. Des corniches encore volumineuses pour la période sont en place sur certaines crêtes d'altitude.
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