Dôme de l'Arpont, par le glacier de l'Arpont (Vanoise)

La Vanoise sublime et flamboyante ! Voyage peu difficile au sommet des glaciers, où l'impression d'espace est omniprésente et les décors inoubliables.

1. traversée vers le col de la vanoise (1550 m, ski 2.3, N)

Du sommet s'orienter vers le N en direction du col de Chasseforêt et poursuivre plutôt sur la rive gauche du glacier jusqu'au col du Pelve (2992m). De là il faut remonter toujours vers le N puis NE en direction du col du Dard (D+ 170m). Poursuivre NE, il faut laisser la pointe de la Réchasse à sa droite et par des combes N trés skiante, on arrive au col de la Vanoise.

Au-dessus de 2300m risque limité, plus bas risque faible.

Risque Accidentel : Plaques poudreuses résiduelles dans la neige froide

Risque Naturel : Coulées superficielles en neige humide

Résumé : Départs spontanés : Coulées superficielles en neige humide Déclenchements skieurs : Plaques poudreuses résiduelles dans la neige froide

Stabilité : Manteau en lente transition vers une manteau printanier après une séquence hivernale inédite et remarquable pour un mois d'avril DEPARTS SPONTANES : - Quelques petites coulées (taille 1) dans la neige récente s'humidifiant à la faveur d'une journée nuageuse et de la remontée de l'isotherme 0 °C. Elles se déclenchent souvent sous les rochers. Toutes orientations à basse altitude sous 2200/2300m , plus haut seulement dans les rares pentes qui verront suffisamment de soleil pour chauffer assez. DECLENCHEMENTS PROVOQUES : Rares plaques friables encore présente dans la couche de neige récente restée froide et donc non croutée ou humide. Donc plutôt au dessus de 2300/2500m en Nord et 3000 m en sud mais ces limites reste à affiner sur le terrain. Dans ces neiges froides deux types de plaques peuvent persister - Des plaques dues au transport du vent récent ou prévu, elles sont localisées sous le vent avec indices de transport habituels assez visibles. Plaques peu étendues, cassure épaisse possible - D'autres plaques temporaires sont possibles dès lors que la neige de surface prend en cohésion avec le redoux attendu, tandis que la neige en-dessous reste froide. Possible en toute orientation du moment que la neige ne s'est pas encore humidifiée avec cette fois peu d'indice de surface mais une différence de densité qui peut être perceptible au bâton. Plaques plus larges mais souvent peu épaisses.

Qualité : Le petit manteau apporté par les 10 derniers jours hivernaux disparait peu à peu en dessous de 2000 m. L'enneigement reste très bon au-dessus de 1900/2100 m, il redevient déficitaire plus bas. Limites skiables : Avec les chutes récentes on peut encore chausser vers 1700m mais ça ne va pas durer. La sous couche dure permettant de chausser à coup sur se situant entre 1800 et 2000m selon les secteurs et surtout les orientations. Qualité de la neige : Le matin, la neige récente est souvent croutée, croûte qui n'est généralement pas portante. Au-dessus de 2300m et en orientation froide seulement (Nord à Est-Nord-Est ) , on trouve 10 à 20 cm de neige meuble plus ou moins travaillée par le vent. Rapidement entre la matinée et la mi-journée (selon exposition), la croûte ramollit et la neige humide voire lourde. Seules les combes Nord d'altitude vont encore garder un peu de neige sèche.