Sommets : Col de Verdonne (3138 m) Col du loup de Champoléon (3051 m)
Orientation : S
Dénivelé : 1800 m.
Difficulté de montée : PD+
Difficulté ski : 4.2 E2
Pente : 45° sur 100m
Remonter le Vallon de la Pierre en rive droite , et vers 2400m rejoindre, par une traversée ascendante exposée (pente à 30°) vers la droite (Est), un replat (2600m) sous la barre des Pisses. La contourner par la droite pour prendre pied sur le Glacier de la Pierre, puis se diriger N-NW vers le couloir que l'on gravit pour atteindre le col.
Matériel de glacier pour la traversée vers le refuge de Chabournéou.
1. en traversée sur le refuge Chabournéou (1800 m, ski 3.3, N)
Rejoindre le Glacier de Chabournéou par la courte pente raide sous le col (la rimaye peut être très problématique à franchir). Descendre le glacier (très crevassé), d'abord en son centre, puis par la rive droite pour atteindre le vallon de Chabournéou. Rester en rive gauche du vallon pour arriver au refuge (2000m)
2. Col du loup de Champoléon (1650 m, ski 3.2, Sud puis Ouest)
Une fois sur le replat de l'ancien Glacier de la Pierre, prendre direction Ouest pour viser le col. En cas de neige dure, les 100 derniers mètres sont difficilement praticables à ski.
Valable jusqu'au 05.02 en soirée
Au-dessus de 2400m indice de risque marqué, plus bas indice limité.
Risque Accidentel : quelques plaques encore en place - persistance d'un risque localisé de cassure épaisse en altitude.
Risque Naturel : quelques départs de neige humidifiée en journée
Résumé : Départs spontanés : quelques départs de neige humidifiée en journée Déclenchements skieurs : quelques plaques encore en place - persistance d'un risque localisé de cassure épaisse en altitude.
Stabilité : RISQUE DE GRANDE AVALANCHES ENCORE PRÉSENT EN VERSANTS FROIDS D'ALTITUDE Déclenchements provoqués : - Dans les ubacs au-dessus de 2400 m environ, dans les versants froids (orientations ouest, nord à est), des couches fragiles persistantes sont enfouies dans le manteau neigeux. Elles sont généralement difficiles à solliciter par un seul skieur, mais peuvent être localement plus facilement déclenchées sur les secteurs d'une pente où l'enneigement est moindre, ou en cas de sur-avalanche si une plaque de surface est décrochée. En cas de rupture, de grandes avalanches (taille 3) sont alors possibles, avec des épaisseurs de cassure de 50 cm à 1 m, parfois plus. - A partir de 2000/2100 m, quelques plaques ventées sont encore en place, dans les zones d'accumulation par le vent, généralement proches des crêtes et ruptures de pentes, plus rarement en milieu de pentes. En cours de stabilisation depuis le début de semaine, elles deviennent progressivement moins nombreuses, et plus difficiles à déclencher par un seul skieur. En cas de rupture, elles peuvent provoquer des cassures généralement entre 20 et 40 cm, occasionnant des avalanches petites à moyennes (taille 1 à 2). - Par ailleurs, en cours de journée dans les versants ensoleillés, un skieur peut initier un départ superficiel en neige humide sous les skis. Départs spontanés : quelques boulettes ou départs ponctuels de neige de surface humidifiée, en pentes raides ensoleillées près des rochers (taille 1). Autres : quelques reptations se sont ouvertes cette semaine, en versants est à sud
Qualité : Enneigement déficitaire à basse altitude, mais correct au-dessus de 2000 m environ. La hauteur de neige totale à la station nivôse d'Orcières (2280 m) est d'environ 119 cm ce 4 février. Limite d'enneigement skiable : vers 1500/1600 m en ubacs, plutôt 1800 m en adrets sur terrain favorable. État de la neige de surface : en ubacs, la neige récente reste légère dans les combes abritées et en forêt, mais elle est souvent travaillée par le vent à proximité des crêtes et sommets. Dans les adrets suffisamment raides ou à basse altitude, neige légèrement croûtée en début de matinée, puis humidification au soleil en cours de journée. Corniches parfois conséquentes.