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Pic de Rochebrune, Tour horaire (par la Pointe 3197m) (Queyras - Alpes Cozie N)Sommet : Pic de Rochebrune (3321 m)
Orientation : T
Dénivelé : 2000 m.
Difficulté de montée : PD+
Difficulté ski : 4.1 E2
Pente : 40° sur 300m
Départ :
Cervières (Le Laus) (1745 m) - Briançon -> Cervières -> Le Laus (limite du déneigement de la route du col d'Izoard)
Itinéraire :
Du Laus, suivre la piste de ski de fond jusqu'à 2000m puis prendre à gauche (E) dans une zone avec peu de végétation en direction de la Bergerie du Balais. Suivre alors la combe qui remonte en direction de la Turge de la Suffie. On arrive au col de Chaude Maison (2825m, possibilité de finir à la Turge 200 m plus haut). Descendre dans la combe Nord puis Est en direction du lac des Cordes. Remonter en direction du balcon supérieur de Rochebrune en passant sous la Turge de la Suffie et l'Escalinade. On vient buter sur la crête (moraine juste avant) au pied de la pointe 3197m. Remonter alors le couloir NE jusqu'à la brêche Nord de cette même pointe (possibilité de finir au sommet Sud de Rochebrune, 3308m, 150m à 45°/50° expo). De la brèche Nord, descendre le beau couloir SO, puis la large pente jusq'au haut de la Casse des Clausins.
Remonter alors plein Nord la pente qui mène au col des Portes (2915m).
Il ne reste plus qu'à rejoindre le Laus par la Casse des Oules puis la piste de ski de fond que l'on récupère vers 2000m.
RemarquesUn très, très grand tour: paysages et pentes très variées, une impression (réelle!) d'être loin de tout, un mini raid en une journée.....!!!!!!
Variantes1. Tour horaire par Escalinade (3087m) et Pointe 3197m (2000 m, ski 4.3)
Une variante un peu plus engagée: du col de Chaude Maison, monter à la Turge de la Suffie puis à l'Escalinade (3087m). De là descendre son versant Est (200m. à plus de 40°) puis reprendre vers 2800m la traversée classique.
Valable jusqu'au 28.12 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque marqué, plus bas indice limité.
Risque Accidentel : plaques à vent encore faciles à déclencher
Risque Naturel : peu probables
Résumé : Départs spontanés : peu probables Déclenchements skieurs : plaques à vent encore faciles à déclencher
Stabilité : PLAQUES LOCALES MAIS ENCORE SENSIBLES Déclenchements provoqués : quelques plaques en place au dessus de 2200 m, formées lors des chutes ventées en début de semaine. Présentes en toute orientation, ces plaques dures, en cours de stabilisation, sont encore facilement déclenchables. Cassures typiques 30 à 50 cm, ponctuellement plus dans une accumulation un peu plus épaisse. Avalanches souvent moyennes (taille 2), une grande (taille 3) non exclue en cas de sollicitation d'une sous-couche fragile persistante plus profondément enfouie dans le manteau neigeux. Sous 2000/2200 m, plaques plus rares et de plus petites dimensions. Départs spontanés : peu d'activité naturelle à attendre à priori. Rares départs superficiels possibles de neige humide, près des rochers dans les pentes raides ensoleillées, aux heures les plus douces.
Qualité : L'enneigement reste déficitaire pour une fin décembre. Fortes disparités entre l'ouest du massif plus enneigé, et l'est plus sec, ainsi qu'entre les secteurs très ventés souvent pelés, et les combes abritées plus chargées. Limite d'enneigement skiable : autour de 1500/1700 m dans les pentes herbeuses en ubacs, plutôt 1900/2100 m en adrets mais sans sous-couche jusqu'à 2200/2300 m environ. État de la neige de surface : la neige récente est répartie de manière très hétérogène en raison du vent fort, créant ainsi des accumulations qui côtoient des zones dégarnies, notamment près des crêtes et sommets. Neige fortement durcie dans les secteurs ventés, mais restant légère dans les pentes et combes abritées. Dans les adrets suffisamment raides, neige croûtée au petit matin, s'humidifiant superficiellement au soleil en journée, jusqu'à 3000 m.
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