Sommet : Pic du Frêne (2807 m)
Orientation : T
Dénivelé : 2300 m.
Difficulté de montée : AD
Difficulté ski : 5.1 E2
Pente : Pentes de 45° à 50°
De la brèche, descendre à la base du couloir de la face nord du Pic du Frêne; gravir le pic puis le redescendre ; repeauter pour gagner la brêche caractéristique au sud-est du Grand Crozet qui permet d'accéder à la face nord du Grand Crozet; la descendre puis au bas de la face prendre à gauche toute (direction ouest) pour accéder à un passage au ras d'un contrefort rocheux qui permet de gagner le vallon du Bens
Repeauter pour remonter au col de la Bourbière puis au Sommet du Grand Charnier d'Allevard; du sommet, descendre au col puis le grand couloir du versant ouest du col de Bourbière (rive droite en dessous de 1800m) où l'on retrouve le chemin du matin
La cotation tient compte du fait que la face nord du pic du Frêne est rarement skiable du haut sinon c'est 5.2. Par contre l'enchaînement des 2 faces nord est désormais classique
Cet itinéraire permet de descendre en versant ouest en fin de course qui sera en général transformé à la mi-journée (en mars, avril)
Boucle majeure mais beaucoup de descente à vue... Il faudra être sûr des conditions; les mois de mars et avril semblent être la bonne époque d'autant que la route du Veyton sera alors déneigée
Valable jusqu'au 05.01 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque marqué, plus bas indice limité.
Risque Accidentel : Plaques friables au dessus de 2200 m et neige lourde en dessous.
Risque Naturel : Avalanches de neige humide ou poudreuse selon l'altitude, jusqu'en fin de nuit.
Résumé : Départs spontanés : Avalanches de neige humide ou poudreuse selon l'altitude, jusqu'en fin de nuit. Déclenchements skieurs : Plaques friables au dessus de 2200 m et neige lourde en dessous.
Stabilité : Manteau neigeux instable en altitude. Départs spontanés : En dessous de 2200 m environ, la pluie attendue jusqu'en milieu de nuit de samedi à dimanche va humidifier et déstabiliser le manteau neigeux et tout particulièrement la couche de neige tombée très récemment. L'activité avalancheuse naturelle va donc aller crescendo dans les prochaines heures, aussi bien en fréquence qu'en taille. Il s'agira le plus souvent de nombreuses avalanches de taille moyenne et plus rarement d'une grande avalanche. Il est possible aussi que quelques talus raides cèdent sur certains bords de route. Au dessus de 2200 m, on peut s'attendre également à une recrudescence de l'activité avalancheuse, mais sous forme de poudreuse. Les avalanches les plus conséquentes se produiront dans les couloirs les plus chargés par le vent. L'activité diminuera très nettement en fin de nuit et pourra reprendre ponctuellement en journée de dimanche, soit sous l'effet de la douceur du foehn pour les départs en neige humide de basse altitude, soit en raison de la neige rapportée par le vent pour les départs en neige sèche dans les pentes sommitales. Déclenchements provoqués : Au dessus de 2200 m, il s'agira d'abord de plaques friables facilement déclenchables en toutes orientations, puis au fur et à mesure du transport de la neige meuble par le vent de sud, cela concernera des plaques dures plutôt dans un large secteur nord. En dessous de 2200 m, le risque concernera essentiellement la possibilité de déclencher une avalanche de neige lourde au passage d'un skieur, quelque soit le versant.
Qualité : Qualification de l'enneigement : Il est encore correct, mais il va pâtir de l'épisode de pluie. Ce samedi, le ski est encore possible à partir de 1000/1400 m mais ces limites risquent de remonter dimanche. En raison des nombreux épisodes de vent, l'enneigement reste déficitaire dans les pentes sommitales. Qualité de la neige : Dimanche, le manteau neigeux sera bien humide dans toutes les orientations jusque 2200 m environ. A plus haute altitude, on trouvera une vingtaine de cm de neige poudreuse, de plus en plus soufflée au fil des heures.