Roc de Montet, traversée combe N > combe de l'Arbé (Belledonne)

1. Couloir N (1400 m, ski 4.2, N)

Du sommet, plonger plein N dans un couloir (40-45° sur un peu plus de 200m); il présente un rétrécissement au 1/4 supérieur (2 à 3m de largeur sur 10m), et rejoint la combe N de montée; possibilité de trouver un couloir sous 2200 qui ramène dans la combe des Roches.

Bien repérer à la montée!

2. Couloir-goulotte de l'Orselle (1100 m, ski 5.1, N)

Suivre l'itinéraire de montée par la combe de l'Arbé. Lors qu'on sort de sa partie raide, monter W pour atteindre facilement la première brêche visible en rive gauche de la combe, à l'altitude 2250m.

Descendre le couloir étroit et raide au départ (petit 50°) , puis il s'élargit et la pente se calme (42°). Après un nouveau rétrécissement basculer par une épaule rive G dans la combe voisine, vers 2050m.
Si on continue tout droit au lieu de bifurquer, on rencontre une goulotte de 1m de large sur 10-15m (glace), puis une barre rocheuse nécessitant un rappel de 25-30m sur corps mort pour être franchie.

Au-dessus de 2000m indice de risque marqué, plus bas indice faible.

Risque Accidentel : quelques petites à moyennes plaques sensibles, rares grandes encore un peu réactives.

Risque Naturel : rares plaques de fond.

Résumé : Départs spontanés : rares plaques de fond. Déclenchements skieurs : quelques petites à moyennes plaques sensibles, rares grandes encore un peu réactives.

Stabilité : La présence de couches fragiles sans cohésion maintient par endroit un risque de faire partir de grosses plaques. Déclenchements provoqués : - Avec le vent d'est passé, quelques plaques dures sont en place, jusqu'à loin des crêtes, dans les versants froids. Pour les plus récentes, leur déclenchement est assez facile, surtout quand elles sont en milieu/bas de versant. Généralement peu larges, les cassures peuvent être très localement épaisses, et générer des avalanches petites à moyennes (taille 1 à 2). - Des plaques dures et assez épaisses, reposant sur des couches fragiles enfouies (grains anguleux) sont en place dans une large moitié Nord (Ouest, Nord, Est) et ce plutôt au-dessus de 2300m. Elles évoluent lentement. Ces plaques semblent souvent nécessiter une forte contrainte pour partir (un groupe de skieurs pas assez espacé ou une première petite avalanche par exemple) mais dans un rare cas un skieur isolé peut encore suffire. Dans tous les cas elles peuvent engendrer de grandes avalanches (cassure 1m à 1m50, taille 3). Sur l'Ouest du massif, les problématiques sont similaires à celles suscités, à la nuance que les plaques y sont moins nombreuses et moins réactives. Le risque baisse dès lors qu'on skie de la croûte (sous ~2000 m, altitude variable selon les secteurs). Départs spontanés : sous ~2100 m, de rares plaques de fond se décrochent dans les versants raides et herbeux habituels.

Qualité : Enneigement : l'enneigement est maintenant plutôt déficitaire sous 1600/1700m à cause des dernières perturbations trop douces, il est par contre bon au-dessus. Toujours un bémol en haute altitude avec des versants Nord-Ouest à Ouest souvent encore bien pelés par le vent et fortement déficitaires. Limite skiable: en Nord, il faut monter vers 1200m en pentes herbeuses pour chausser et atteindre 1600m pour avoir une vraie sous couche. Pour chausser en sud, compter 1500m en pente douce, 1900 m en pente raide. Qualité de la neige : en sud raide neige de printemps qui ne va pas beaucoup ramollir de la journée. Ailleurs croute gênante sous ~1800m, croute fine peu gênante jusqu'à 2000m. Plus haut, neige soufflée/carton dans les secteurs ventés, poudre dense peu épaisse à l'abri. A noter que près des plus hautes crêtes/sommets, le vent a soufflé en tempête et les cailloux ou la glace ressortent régulièrement.