Départ : La Ruaz (1540 m)
Topo associé : Le Gros Grenier, Traversée
Sommet associé : Le Gros Grenier (2911 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1460 m.
Ski : 3.2
Sortie du samedi 31 mars 2012
Conditions nivologiques, accès & météo
grand beau
Etat de la route : déneigée
Altitude du parking : les Chozeaux Verney, 1575
On chausse 15 min après la voiture, très bon regel. Les pentes S et E sont déneigées à basse altitude, mais en très bonne moquette au-dessus de 2200.
En suivant vraiment le topo, on peut faire la course avec de très rares déchaussages. Sinon, en faisant comme nous, c'est l'horreur (voir le récit de la sortie).
Pente NE non skiée, trop gros volume de neige (> 1m) sans cohésion.
Altitude de chaussage (montée) : 1675
Altitude de déchaussage (descente) : 1675
Activité avalancheuse observée : rien ce jour, mais nombreuses avalanches de fond en S et E
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu (par Rémo Barbaruli)
Avec Jean-Marc
presque le topo, voir commentaires... pente NE non skiée
Un vrai défi de choix de course cette sortie : Cyrille a mal au dos, Jean-Marc ne peut pas utiliser son bras droit suite à une chute, on veut peu de déniv, pas trop dur mais nouveau, et pas de foule...
Allez, on essaie un Gros Grenier, apparemment l'Epaisseur est en bonnes conditions, le Gros Grenier peut être sympa en S si on ne sent pas la pente NE pour boucler.
- 1er signal : en sortant la voiture je touche le portail...
- 2ème signal : à force de parler dans la voiture on rate la sortie Valloire. Bilan : 1h de retard au départ.
- 3ème signal : il faut porter au départ
- 4ème signal : il n'y a plus de pont aux Chozeaux-Verney pour traverser le torrent Benoît... ah si un petit pont de bois, qui comme dans la chanson ne tient plus guère que par un grand mystère, et est gelé, JM se vautre, manque y laisser sa deuxième épaule, je retourne à la voiture lui chercher des gants secs...
Puis vers 2100, au lieu de traverser en descendant (comme c'est écrit dans Olizane, Volo, Skitour, bref on ne peut pas ne pas le savoir !) on choisit de traverser en montant : bilan, 1h de traversées pénibles voire expo dans les schistes marneux (mardeux, les schistes) et les coulées d'avalanches.
La pente finale du Gros Grenier est coupée en son centre par une énorme coulée d'avalanche, mais les pentes alentours sont superbes. On continue de monter en espérant qu'en arrivant en haut, le retour par le couloir NE sera plus rapide.
Arrivée sur la crête, la pente NE est super chargée, de neige sans cohésion (pleine d'air, près d'1 m). Je vais voir, piolet à la main, je fais un pas, plouf jusqu'à la taille ! On ne le sent pas, retour par le même itinéraire, remontée depuis le vallon...
Bilan : à la voiture 3h30 après le timing prévu.
Heureusement le ski était excellent en S, et même au-dessus de la Ruaz. La preuve en vidéo, concotée avec humour par Jean-Marc :














Commentaires
Vous auriez du venir à la Clapière et au Grand Galibier, c'était excellent! (et on n'était que 4)
Oui j'ai vu votre sortie. Un but pour nous l'an dernier, et on ne le sentait pas avec nos éclopés. Finalement c'était peut-être plus facile, tant pis pour nous 8O
merci pour les compliments (transmis à JM); le morceau c'est bien évidemment Eye of the Tiger du groupe Survivor, titre du non moins mythique Rocky 3 !
