Départ : Auberge du Hohneck (1245 m)
Topo associé : Hohneck, Couloirs des Spitzkoepfe
Sommet associé : Hohneck (1363 m)
Orientation : N
Dénivelé : 600 m.
Ski : 4.3
Sortie du dimanche 29 janvier 2012
Conditions nivologiques, accès & météo
Brouillard et faible neige/-5°C/ vent de NE modéré
Etat de la route : Enneigée
Altitude du parking : 1250 m
Les couloirs sont bien remplis mais la qualité du manteau neigeux rend le ski assez technique et le cramponnage physique. Croute de 5 à 10 cm portante en ski, non portante a pieds. Croute généralement béton et parfois verglacée. Un peu de poudre de faible cohésion sur certaines pentes.
Altitude de chaussage (montée) : 1250 m
Altitude de déchaussage (descente) :1250 m
Activité avalancheuse observée : Relativement stable sur ce versant nord.
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec Bat, Seb
Descente en crampons jusqu'a la breche par l'arete des Spitz. Descente du couloir de la brèche par l'étranglement du bas. Couloir du S en A/R. Remontée à la breche. Descente du couloir de la breche par la rampe du bas. Remontée par le couloir du S via une variante par une goulotte en rive droite du couloir.
Superbe sortie en trio qui va nous permettre de faire la connaissance de Seb que l'on croise sur le net depuis pas mal de temps. On se partage entre ski de couloir et alpi dans les goulottes du secteur. Le tout dans une ambiance bien énorme ! Du ski rendu parfois délicat de part la nature de la neige. Ceci particulièrement dans le couloir du S. Après une bonne frayeur Seb choisit de faire la traversée expo pour zapper le S et l'étroiture et rejoindre le couloir de la brèche. Le meilleur choix a mon avis...Aussi bien au niveau sécurité que plaisir a skier. Bat et moi choisissons de tenter ce passage bien tendu: pente raide, etroiture de 1 m a gérer et surtout beaucoup de glace tout au long de la pente ! Bat pause quelque virages sur la première moitié tandis que je choisis de déraper piolet a la main. Nous assurons le coup pour le passage de l'étroiture en faisant un rappel skis au pieds en marche arrière ! Bref pas du grand ski mais malgré tout la satisfaction d’être venu a bout de ce couloir intégralement skis aux pieds (l'année dernière le bas était en glace vive et nous avions du prendre la traversée expo). J'avais hésité sur la cotation lorsque que j'ai rentré le topo ...Dans ces conditions je pense que le 4.3 est amplement justifié ! Sinon très bon ski dans le couloir de la breche qui est vraiment une très belle ligne, soutenue dans le 40° avec quelques passages techniques pour pimenter le tout (en bas au choix: étranglement à 40/45° ou rampe étroite à 40/45°). On se fait également bien plaisir en alpi...Notamment dans une belle goulotte a 45/50° que nous avons remonté a la fin pour rejoindre l'arête des Spitz. Une bien belle matinée entre potes dans un secteur vraiment sauvage et taillé pour le vosginisme...





Commentaires

Bonjour,
"je choisis de déraper piolet a la main"
"la satisfaction d’être venu a bout de ce couloir intégralement skis aux pieds "
Quelle est la satisfaction d'être venu à bout d'un couloir en le dérapant intégralement?
éh, le yéti, retourne donc en himalaya! les vosges, c'est rarement en condition, alors, quand on peut y faire un couloir, même en dérapant, c'est normal d'être SATISFAIT 😊
euh 😯 le couloir fait 250 m, on a dérapé sur 50 m (le passage du S) et skier le reste....je me suis peut etre mal exprimé dans le compte rendu 😉 bref, en résumé on l'a skié intégralement en se faisant plaisir sur 200 m et en assurant le coup et sans grand panache sur 50 m...

Pas d'accord j'ai des potes vosgiens..et pour eux comme pour moi, déraper n'est pas skier...

Ok Manu pour ton explication..je préfère ça, j'ai cru que les Vosgiens n'étaient plus ce qu'ils étaient..bon ride

@ Yeti: Manu a déjà prouvé maintes et maintes fois qu'il savait ce que skier veut dire. Tu ne connais pas les lieux. Je ne vois donc pas l'intérêt de venir jouer au censeur. On a ici une belle sortie, sur un itinéraire logique et intéressant, dont 50m se sont révélés peu skiant. Pourquoi en rajouter?

s 'assurer dans un secteur jugé impossible à passer sans risque par deux skieurs connaissant ces couloirs me parait raisonnable plutôt que de faire une veuve et deux orphelins 🙁

Bravo Manu, bon choix de secteurs, d'horaires et belle maîtrise. Quant au Yeti, on le met dans la tofaille dans les vosges 🙂)
