Départ : la Bérarde (1720 m)
Topo associé : Dôme des Ecrins, Couloir Mayer-Dibona
Sommet associé : Dôme des Ecrins (4015 m)
Orientation : NW
Dénivelé : 2040 m.
Ski : 5.4
Sortie du jeudi 30 avril 2009
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau, fortes rafales le matinEtat de la route :
Altitude du parking :
Altitude de chaussage (montée) :
Altitude de déchaussage (descente) :
Activité avalancheuse observée :
Qq accumulations, notamment dans les cônes des couloirs
Des purges dans les versants S l'aprem
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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Bonne Pierre | 5-30cm/- | Poudre lourde | ||||
Face | 5-30cm | Poudre | + ou - tassée par le vent |
Skiabilité : 😄 Excellente
Compte rendu (par Manu Abelé)
20h hier soir, un camion polonais fait de la résistance dans la descente de Lus, mais Miss Kittin m'aide a le doubler..Un peu plus tard, malgré une improbable victoire de Bordeaux, l'OM est toujours 1er (on ne se refait pas!), et je traverse la Bérarde endormie sous quelques flocons et rejoins le dortoir du refuge d'hiver, désert.
Jeudi dernier, après avoir finalement préféré rester au chaud pendant que Louis, Nico et David allaient saigner le Mayer la veille, je tente le coup. Mais l'après midi de la veille a été trop chaud, et le couloir du bas est inskiable. Je me console et comprends qu'au moindre coup de trop chaud, le couloir, orienté ouest, descend très vite en bas. Bref un but içi est très vite pris, et les bonnes conditions sont très dures a trouver.
Pour aujourd'hui ça devrait être le faire: il a fait beau mardi aprem, ce qui a du permettre de stabiliser / purger les grandes pentes du haut, puis il est retombé 10-15 mercredi. Je n'arrive a trouver personne de dispo, et finalement presque au dernier moment, Tonio m'annonce qu'il est super chaud et qu'il montera en couple tester son matos de bivouac la veille sur Bonne Pierre.
On se retrouve vers 6h, sur la moraine. Le lever de soleil est assez magique, mais une bonne bise plutôt froide fait descendre pas mal de fraiche du haut, des wagons entiers même, dans le couloir du bas alors que nous le remontons. Comme elle est canalisée par la goulotte rive droite, on se contente de se prendre des petites douches, mais on reste vigilants, en espérant que le vent va tomber. En fait il nous accompagnera toute la montée par rafales intermittentes, pour se calmer finalement pour la descente..
Pour le reste: je pense qu'on peut enlever le "peut-être"! Et puis les conditions espérées sont la, une super poudre, un peu tassée par endroits.
2 passages dans le bas nécessitent un peu de gymnastique, mais rien d'extrême, et après avoir chaussé vers 3760 et bien profité de cette ligne magique, on se laisse glisser vers la Bérarde ou une 'tite bière nous attend.