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Pic des Aupillous, Couloir Nord de la brèche 3183 
Massif : Ecrins
Départ : Chalet du Gioberney (1642 m)
Topo associé : Pic des Aupillous, Couloir Nord de la brèche 3183
Sommet associé : Pic des Aupillous (3505 m)
Orientation : N
Dénivelé : 2100 m.
Ski : 5.4
Départ : Chalet du Gioberney (1642 m)
Topo associé : Pic des Aupillous, Couloir Nord de la brèche 3183
Sommet associé : Pic des Aupillous (3505 m)
Orientation : N
Dénivelé : 2100 m.
Ski : 5.4
Sortie du samedi 6 avril 2024
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo/températures : De voilé a beau.
Conditions d'accès/altitude du parking : La grosse blague. J’en ris encore.
Altitude de chaussage/déchaussage : Gioberney
Conditions pour le ski : Fabuleuses. L’intégralité des couloirs en neige froide. Ensuite top jusque 1800-1700 puis manteau intégralement pourri jusqu’au chalet hôtel.
Conditions nivo et activité avalancheuse : RAS ce jour.
Skiabilité : 😄 Excellente
Compte rendu (par RFG)
Itinéraire suivi : Topo en AR.
Horaires : 6h45-15h45 !!
La grande aventure commence avec la certitude quasi certaine que la route a été rafistolée et que, bien évidemment, c’est une petite journée de montagne qui nous attendra.
Et bien non.
La route a été Complètement désintégrée peu après la barrière du Casset. Mais ça nous ne le savons pas.
A 6h30, plein phares, on essaie quand même de jeter par dessus le parapet les « quelques » blocs qui tapissent l’asphalte lorsque l’évidence finisse par avoir raison: C’est ici que la bagnole stationnera. Soit 14km de route AR en plus de la journée qui nous attend.
200m après la barrière, en effet, la route n’est plus.
C’est un pittoresques petit crochet dans l’éboulis qui nous permettra de franchir l’abîme.
Nous accédons à marche forcée jusqu’au Gioberney, stupeur et fascination du gigantisme des lieux.
Nous traversons le champêtre petit bosquet de mélèzes où batifolent probablement Frodon et ses copains pédés, « vois tu mon ami, c’est ici que reposerons mes ossements après la journée ». La beauté de la montagne est saisissante.
Nous traversons le squelette gelé d’une avalanche apocalyptique et chemin faisant, nous gagnons le pied de la face.
La suite est plus classique.
On monte dans le goulet de droite en 5.4: Poudre.
On traverse la vire de la mort: poudre.
On remonte le dernier couloir jusqu’au bloc coincé : poudre.
Bordel, 700m de couloir dans l’un des plus formidable trou du cul du monde en poudre intégrale malgré les températures caniculaires…
La descente sera gargantuesque et restera à jamais gravée dans l’histoire du ski de couloir de notre épatant binôme. Dantesque.
Aucune ombre au tableau, nous ne pouvions rien espérer de mieux que ce que la montagne nous a offert ce jour là: une journée parfaite!
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