Andey + Leschaux

Massif : Bornes - Aravis
Départ : Plateau Solaison (1502 m)

Topos associés : Pointe d'Andey, Versant E Rocher de Leschaux, Par les Rochers des Combes et le Plateau de Cenise

Sommets associés : Pointe d'Andey (1877 m) Rocher de Leschaux (1936 m)

Orientation : T

Dénivelé : 920 m.
Ski : 2.3

Conditions pour le ski : Belle couche de poudreuse de 20 à 30 cm selon l'altitude, globalement bien conservée : on est venu pour ça ! Seuls les abords du plateau de Solaison ont bien pris le vent, quasiment jusqu'aux herbes. Sous-couche correcte, juste quelques requins pour rejoindre Solaison depuis le bas du couloir de Leschaux.

Activité avalancheuse : RAS, pentes faibles et épaisseurs raisonnables dans toute la zone.

Dans la Yaute si on ne sort que les jours où le soleil domine alors on ne fait que 10 sorties par an ;-) . Alors go pour les classiques de risque 4 du secteur. La montée à Solaison par la route était un peu sport, le déneigement était en cours. Andey était déjà un peu tracée, surtout par des gens partis de Brizon ; quand même de la place, super pow pow, par contre c'est très court !

Du coup remontée en face pour les Rochers de Leschaux pour le couloir N qui a l'air pas mal. Initialement je voulais faire la boucle par la glacière, pour la boucle et voir cette fameuse glacière. Mais le sentier en traverse sous les barres a eu l'air un peu galère dès le début, et des gars étaient partis directement depuis le parking du virage en direction du couloir, donc finalement j'ai suivi leur trace. En définitive certains du groupe galéraient dans les conversions, et je les ai rattrapés au pied du goulet et tracé tout le reste. On perd l'intérêt de la boucle mais cela permet de repérer un peu l'itinéraire dans ce relief particulier fait de lapiaz. Lapiaz en effet, en mode gruyère avec multiples passages de souris, et d'innombrables avens et autres gouffres de toutes tailles (j'ai arrêté de compter) disséminés sur l'itinéraire. À la descente avec le brouillard on se demande pas si mais quand on va finir dans un trou, surtout avec la fâcheuse tendance des skieurs à suivre les thalwegs. Pas d'engouffrement au final, presque dommage car il doit y avoir de quoi faire pour les spéléos la dessous. De certains orifices sortait de l'air chaud (enfin, plus chaud que l'air extérieur) qui faisait fondre la neige aux abords de l'entrée. Toute cela génère une atmosphère particulière, surtout avec les gros flocons qui envahissaient le ciel et le silence monochrome qui régnait en maître.

Du sommet tabulaire 1936m (1940m sur le panneau) il est peut-être préférable de garder un moment les peaux pour avancer à plat vers le NW et retrouver des pentes suffisantes pour que la gravité prenne le relais, sans trop avoir à traverser en poussant sur les bâtons comme j'ai fait.