Départ : Les Hières (1780 m)
Topo associé : Aiguille du Goléon, par le couloir du Petit Verdillon
Sommet associé : Aiguille du Goléon (3427 m)
Orientation : S
Dénivelé : 2050 m.
Ski : 4.2
Sortie du mercredi 24 mars 2021
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau avec un vent irrégulier.Etat de la route :
déneigée
Altitude du parking :
juste avant le torrent du creppe de l'âne (où il y a un amoncellement de neige qui va mettre quelques jours à disparaîtreNeige assez irrégulière. En altitude, la transformation a été ralentie par les épisodes venteux. Donc on trouve des zones cartonnées parfois épaisses alternant avec des zones de frisette. Quelques zones poudreuses en N protégé du vent sous la Roche de Casse. Ensuite, c'est transfo lourde (escargots) parfois sans sous-couche quand on redescend.
Altitude de chaussage (montée) : Pré Rond
Altitude de déchaussage (descente) : Pré Rond
Activité avalancheuse observée : Peu de choses récentes dans tout le vallon ; Partis des rochers de la crête du Goléon, deux coulées, une très modeste dans le vallon du petit verdillon, une plus conséquente juste sous le sommet, qui a recouvert notre trace pendant que nous pique-niquions au sommet.
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par pollo)
Avec lionel
Bonne surprise après les Hières, la route vers Valfroide est partiellement déneigée. Ca fera toujours ça de plat en moins.
La montée au refuge est ponctuée par le lever de soleil sur la Meije bien sûr et par l'observation du couloir NW des Trois Evêchés, skié récemment et traversée par un renard gris.
Après le refuge, tel Ulysse, le cheminement autour du lac est ponctué par les appels de toutes les pentes issues des Trois Evêchés, de la Pointe des Lauzettes, du pas et du col du Goléon ou de l'Aiguille d'Argentière à venir les parcourir. Les "déjà fait" et "déjà coché" de Stéphane m'aident à résister à ce chant des sirènes.
La remontée de la combe du Petit Verdillon se fait sous le soleil mais le vent nous garde au frais jusqu'à 3000m. A partir de là, Lionel prend les choses en main et file devant. Lorsque la pente se redresse, les plaques cartonnées zippantes nous incitent à passer en crampons plus tôt que prévu. Même avec les antibott, la neige s'accumule et la remontée se fera avec souvent des enclumes aux pieds. Cela n'empêchera pas Stéphane de relayer Lionel tandis que je peinerai à en finir !
Mais atteindre le sommet du Goléon offre une panoramique récompense qui, avec le pique-nique, agit comme une potion magique. De la concentration sera nécessaire pour rejoindre le couloir de descente. La neige changeante et physique réclamera une certaine énergie et un peu d'observation pour choisir les meilleures zones.
Après les crampons, ce sont mes peaux qui bottent lors de la remontée vers le Rocher de la Casse. Là, nous allons voir le couloir issu du collet 2745. Ca ne paraît pas très engageant donc nous retournons vers le cruq de l'aiguille. La descente en transfo lourde est agréable mais il ne faut pas s'égarer dans les zones où la sous-couche est absente !!