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Raide pour finir raide? bon, mauvais jeu de mots.
Je pense aussi que l'échange d'informations (merci internet) vient banaliser ce que - peut-etre - beaucoup peuvent considérer comme exceptionnel ou inaccessible.
On peut quand meme mettre en valeur la "banalisation" du ski, accessible de plus en plus à tout le monde, aussi bien d'un point de vue financier que technique. Et du coup plus de mode en pente raide.
Les médias? qui ne reve pas de faire un peu de freeride extreme en prenant exemple sur des pros du ski que l'on voit dévaler les pentes raides à "donf"? (bon, je suis encore jeune...).
Et aussi: les cours de ski élèvent le niveau technique de chacun. Gamin, je n'avais jamais pris de cours. Passé 20 ans, j'en ai pris 1 semaine entière! Prendre un cours n'est plus exceptionnel, ca réhausse ses compétences.
Le partage de la connaissance, de base ou experte, améliore les performances de chacun. Merci skitour, attention aux excès!
Matt82 a dit :C est un peu comme en escalade, le niveau moyen d un grimpeur est plus fort que dans le temps. Il y a 25/30 ans, Messner inventait le 7eme degré, aujourd hui c est limite banal.
Le niveau moyen a monté en escalade sportive. Ce n'est pas vraiment l'activité pratiqué par Messner. En Alpinisme, le nombre de pratiquant n'a pas vraiment augmenté, bien au contraire.
C'est difficile de faire des stats fiable cncernant la pente raide. Mais la tendance lourde de la société étant plutôt vers le zéro risque, j'aurais plutot tendance à penser qu'il y a moins de monde pratiquant des activités engagés/risqués mais que les moyens de communications permettent de le savoir.
tetof a dit :Mais la tendance lourde de la société étant plutôt vers le zéro risque, j'aurais plutot tendance à penser qu'il y a moins de monde pratiquant des activités engagés/risqués mais que les moyens de communications permettent de le savoir.
Je pense que tu oublies que ce ne sont pas forcément dans les pratiques les plus extrêmes que tu t'exposes le plus. Les avalanches ne sont pas le seul risque mais si on regarde cet aspect il faut bien voir que les pentes les plus risquées ne sont pas les pentes raides mais bien les pentes accessibles à presque tous entre 35° et 40°. Sur ce point, pas besoin de faire de l'extrême pour s'exposer.
djfizz a dit :On peut quand meme mettre en valeur la "banalisation" du ski, accessible de plus en plus à tout le monde, aussi bien d'un point de vue financier que technique. Et du coup plus de mode en pente raide.
C'est bien le contraire qui se produit depuis 10 ans. Le ski ne se banalise plus et devient moins accessible qu'il y a 10 ans. Je me rappele d'une époque où les classes de neiges étaient nombreuses et permettait à quasiment toutes les couches de la population de faire du ski. Ce n'est plus le cas.
Concernant le très raide, je ne suis pas spécialiste, mais est ce que le haut niveau a évolué depuis 10ans ? Un peu mais ce n'est pas flagrant.
à l'époque on parlait de "ski extreme" pour decrire les exploits des Saudan, vallencant, boivin, chauchefoin...
aujourd'hui on parle plutôt de "pente raide" et les premières des précurseurs ci dessus sont presque des classiques...
Elévation du niveau moyen + la facilité de communication ( on sait plus vite quel couloir est bonne condition ) sont les principaux facteurs
Oh, J2LH, vient pas nous embêter avec le Lauby des raquettistes, hein ?!!!
😊
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