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Bonjour à tous,
Passionné de ski de randonnée depuis que je suis petit, j'ai malheureusement été emporté par une grosse coulée il y a 4 ans et j'ai développé une phobie de l'avalanche depuis. Dès qu'une pente se raidit un tout petit peu, je suis pris de vertige et j'ai l'impression que la montagne va me tomber dessus. A tel point que je n'ai plus pu sortir des fonds de vallées depuis.
J'ai déjà essayé toute une série de chose (acupuncture, séance psy, hypnose, etc.) sans succès jusqu'à présent. Est-ce que vous connaitriez quelqu'un/une structure qui pourrait m'aider?
Merci.
J'ai eu le même problème il y a30 ans (on m'a retrouvé grâce au DVA, je n'étais pas blessé), je ne faisais plus de ski de rando la saison suivante, puis ça allait mieux petit à petit car je ne pratiquais qu'en neige de printemps en respectant les horaires.
J'ai repris confiance ensuite, en restant d'ailleurs toujours largement prudent (trop?).
Quand on a vécu l'ensevelissement, on sait ce que ça produit en nous!
Bon courage... 🙂
Salut, Tu peux essayer de skier en neige froide par des pentes de moins de 30°, aucune chance que ça parte.
Exercices de respiration quand la peur arrive, yoga ? (je compatis)
PS : un certain Patrick 'Thiaz' Balmain avait écrit, il y a quelques années, un bon bouquin "Glisse intérieure" pour mieux skier, et un autre contre la phobie du vertige. Il s'agit d'exercices de 'centrage' principalement. Il organise des rencontres contre le vertige d'ailleurs. ça peut t'aider.
Bonsoir JP,
Victime d'avalanche également il y a maintenant 7 ans (enseveli 40min, un ami malheureusement décédé), je ne connais que trop bien ce que tu décris. Mon seul remède a été de continuer à pratiquer... évidemment en reprenant très tranquillement avec des amis, et en étant très prudent comme le dit savoy. Petit à petit j'ai repris confiance en moi et en le milieu dans lequel nous évoluons, mais je dois avouer que je fais demi-tour beaucoup plus facilement qu'avant quand j'ai un doute. Les montagnes seront toujours là si je veux revenir un jour...
Paradoxalement, c'est pour l'escalade que j'ai eu le plus de mal à me remettre en selle. Toujours cette impression "que la montagne va me tomber sur la tête" comme tu dis. Là encore, la pratique m'a fait retourner petit à petit en montagne plus sereinement.
Bon courage pour la reprise, qui je te le souhaite sera rapide !
roufff a dit :Paradoxalement, c'est pour l'escalade que j'ai eu le plus de mal à me remettre en selle. Toujours cette impression "que la montagne va me tomber sur la tête" comme tu dis
je n'ai jamais eu de gros pépin en ski de rando, des petites coulées sans conséquences. Par contre j'ai eu un bon gros carton en cascade de glace avec chute de 15m et frature astragle, 3 mois sans appuis marche au bout de 6 mois, 12 mois après j'ai repris car je me suis dit que si je m'y remettais pas tout de suite jamais j'en referai...donc j'ai repris pendant quelques années et au final la peur a pris le dessus, la peur de la chute, pourtant quand j'ai repris au début je n'ai pas eu cette peur.... Le danger de la pratique à pris le pas sur le plaisir, j'ai gardé pendant quelques années mon matos , j'ai réessayé il y a 2 ans, non toujours pas, j'ai revendu mon matos à contrecoeur.... . Si il devait m'arriver un gros carton en ski (ce que je n'espère pas et fait tout pour l'éviter) je ne sais pas du tout comment je réagirai mais c'est une passion encore plus forte que la cascade et je pense comme dit plus haut que je resterai dans des courses avec des pentes inf à 30° en hiver et des sorties peut être plus raide au printemps quand tout est bien stable. J'ai fait une formation nivo avec un gars qui s'est fait plaqué il y a quelque temps. Il ne sort plus qu'au printemps quand la nivo est super stable. En plein hiver il prend plaisir à faire du skating, il a la caisse au printemps et en profite à fond. On est pas tous égaux après un accident, certains reprennent comme de rien, d'autres arrêtent... Comme il a été dit plus haut reprend tranquille et tu verras ce que ça donne.
comme les autres : victime d'une coulée, j'ai repris en me fixant des règles objectives : pas de pente >30, ou bien pas de neige récente depuis une semaine, et pas seul.
Le printemps est en effet le top. Maintenant je n'ai plus trop peur sauf parfois par intermittence. Mais je ne rejette pas cette peur : si j'ai la trouille, je fais demi tour !
On voit bien, à travers ces témoignages, qu'il nous reste quelque chose dans la tête lors de notre pratique.
Comme l'ami de Nicom, moi aussi, je pratique le ski de fond en hiver et c'est vrai que ça fout la pêche pour le ski de printemps.
@JP de Belgique: le yoga m'a bien aidé; je pratique d'ailleurs tous les jours... Allez, ne te laisse pas aller, on n'a qu'une vie (quoique?!).
savoy a dit :Allez, ne te laisse pas aller, on n'a qu'une vie (quoique?!).
non moi j'entame ma 4ieme ! 😉 🤢
Il parait que l'hypnose peut aider....
Sur des angoisses de ce genre, il y a aussi l'EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) et si on est ouvert aux approches "alternatives", l'EFT (Emotional Freedom Technique).
Bon courage
savoy a dit :@Nicom: tu faisais quoi dans tes autres vies? 🙂
la même chose.... juste une chute de 15 en cascade et 2 comas plus tard (pas les même raison mais qui ont failli être fatals) je crois que j'ai pris sur mes crédits... 😉
gr a dit :comme les autres : victime d'une coulée, j'ai repris en me fixant des règles objectives : pas de pente >30, ou bien pas de neige récente depuis une semaine, et pas seul.
Le printemps est en effet le top. Maintenant je n'ai plus trop peur sauf parfois par intermittence. Mais je ne rejette pas cette peur : si j'ai la trouille, je fais demi tour !
bref, vous sortez qu'on été
bonsoir
c'est pas une phobie ton histoire, c'est un syndrome post traumatique
il y a des gens qui se sont spécialisés la dessus . Ca a commencé avec le retour des soldats des différents fronts de guerre. La psychiatrie classique n'est pas la réponse adaptée à ma connaissance
il faut que tu trouves une personne qui soit spécialisée la dedans. Ca court pas les rues mais il y en a.
c'est pas une phobie ton histoire, c'est un syndrome post traumatique
il y a des gens qui se sont spécialisés la dessus . Ca a commencé avec le retour des soldats des différents fronts de guerre. La psychiatrie classique n'est pas la réponse adaptée à ma connaissance
il faut que tu trouves une personne qui soit spécialisée la dedans. Ca court pas les rues mais il y en a.
Sur Google Mot clé : Le Détachement des Traumatismes
Je suis sans avis sur la qualité des prestations et leur efficacité, mais c'est leur domaine.