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dopse a dit :Ah ben oui ! Les bras toujours devant, dans le champ visuel du skieur, c'est une des règles fondamentales du ski (alpin ou rando) !
C'est sûr que le conseil peut paraitre bateau pour un bon skieur... Ca l'est moins pour un skieur lambda qui a pris des mauvaises habitudes et qui n'arrive plus à maintenir la "bonne" position dès que les pentes deviennent plus compliquées...
Surtout que l'impact des bras sur les brulures aux cuisses n'est a priori pas évident ! Du moins tant qu'on a pas ressenti que ce placement des bras conditionne et facilite beaucoup de chose, notamment une position moins à cul (et donc des cuisses qui chauffent moins).
Le conseil n'est pas "bateau", c'est bien de l'avoir rappelé, c'est une excellente piqûre de rappel: les bras en avant et de part et d'autre du buste facilite la conduite du virage sur le ski extérieur sur piste et l'équilibration en hp, poids du corps réparti sur les deux skis, regard loin devant. En effet, une bonne position en équilibre sur les skis garantit l'efficacité et l'économie, donc moins de fatigue.
Concernant le serrage des chaussures, je n'ai pas de théorie arrêtée: perso, j'aime avoir le pied et la cheville serrés ferme dans la chaussure, appui languette, mais le haut de la chaussure peu serré, le frottement des poils de la jambe (tibia) sur la languette ayant la fâcheuse tendance à créer un échauffement, en particulier à l'emplacement d'une vieille fracture....
Les ski passe encore mais les grolle un peu lourdes tous de même .
Skibus a dit :Les ski passe encore mais les grolle un peu lourdes tous de même .
Non mais il faut arrêter la fuite en avant : ce n'est en rien un facteur limitant, là...
Ton matériel est tb, en le gardant et l'apprivoisant de plus en plus ce sera bien mieux que de chasser les grammes, coûteux (temps, argent...) et inutile pour l'instant, autant pratiquer à fond, s'offrir un ou deux cours pour un "déclic" pédagogique, etc.
tetiaroa59 a dit :Des scarpa maestrale et des alti 85 avec des plumm wepa. En quoi est ce un matos de bucheron plus que de rando?
Je ne fais pas de collant pipette et de la chasse au D+ à 800m/h.
Tu as tout a fait raison progresse déjà avec ton matériel , les jugements à l'emporte pièce n'ont aucune valeur ! 🙂
salut,
tu te poses de bonnes questions, je vais tenter de te répondre de façon argumentée
1. les randonneurs favorisent la spécialisation des fibres musculaires mixtes en filière "lente" (=endurance), tandis qu'en alpin on privilégie l'inverse, la filière "rapide" (=explosivité), et que pour changer çà, il faut se consacrer quasi-exclusivement à une pratique permettant la spécialisation et çà prend peu ou prou 6 mois. Mais progresser en "rapide" te permettra d'être en avion à la descente, mais un "escargot" à la montée (perte de l'ordre de 30%, variable bien sûr selon le bonhomme)
2. le ski c'est physique, et skier relâché est un peu une utopie (il y a des phases ou c'est possible, mais très très court, comme la transition glisse entre 2 virages, sinon c'est normal que çà brûle et le gainage est ton ami)
en ayant beaucoup de fibres rapide (cf 1.) tu auras plus de facilité car l'acide lactique "arrive" bien bien plus tard
3. la position joue un rôle important, pour schématiser plus tu es à cul, plus çà brûle les cuissots, mais ton matos est très correct pour faire du bon ski
4. certains avis non argumentés et volontairement provocateurs démontrent une méconnaissance du sujet, d'ailleurs on aimerait beaucoup les voir en action 😉
en conclusion, si tu fais uniquement des sports d'endurance, tu auras toujours les cuisses qui brûlent assez rapidement. Ta technique t'apportera un sursis que ton engagement plus ou moins fougueux amputera. De même le terrain aura son mot à dire car selon que c'est moquette ou poudre, on se cramera moins vite que dans de la trafole ou un champ de bosse. Le moniteur t'apportera sur le volet technique, sur celui des fibres musculaires, c'est à toi de t'y coller, ou pas
Bon ski à toi
manu
Bonjour,
Je "rebondis" sur ce post un peu ancien, car je rencontre le même problème, en bien "pire".
La descente est un vrai calvaire pour moi, impossible d'enchaîner plus de 3 ou 4 virages tant les douleurs aux cuisses sont intenses + sensation de ne pas du tout maitriser mes skis.
Je ne suis plus très jeune (51) et je n'ai pas des "grosses cuisses" mais je pratique le ski alpin depuis toujours, sans souci particulier.
J'ai commencé le ski de rando il y a 5/6 ans, en mode cool et en louant le matos (ce que je trouvais, car j'ai des petits pieds donc généralement pas trop de choix).
Pas forcément du matériel tip top, souvent un peu lourd, mais comme je fais des sorties assez courtes, ça allait.
Ma technique à la descente est très perfectible, mais ça passait sans trop de bobos.
Il y a 3 ans, mon compagnon m'a offert des skis de rando (Trab Maximo avec fixations Dynafit Speed Turn).
J'ai récupéré des chaussures neuves TLT5.
Et là, c'est la cata intégrale...impossible de descendre, même sur piste, douleurs insupportable aux cuisses.
Même en ligne droite (genre chemin qui descend cool),j'ai super mal.
N'ayant pas de problème en ski de piste, j'ai fait un test en faisant qq descentes avec mes TLT5 + mes skis de piste.
Plus de pbs de flottement des skis, douleurs aux cuisses bien présentes mais un peu plus "supportables".
j'en suis arrivée à la conclusion que le matos était trop léger + les chaussures trop souples pour ma "condition".
Pas assez de cuisses certes, mais je doute que faire des squats tous les jours suffirait à résoudre le pb... 🤨
Je ne cherche pas la performance,juste à faire quelques petites sorties tranquilles (600 à 700 D+) pour profiter de la nature et du soleil.
Mais descendre ne serait-ce que 600 mètres me prend des plombes tellement je souffre 🤢
J'envisage d'essayer d'autres chaussures (en louant), plus lourdes et plus rigides, pour voir si ça va mieux...
Je suis un peu déprimée car j'étais bien motivée pour faire plus de rando que de piste, mais si ça continue je vais devoir me mettre à la raquette... 🙁
Salut,
A voir si tes chaussures ne sont pas trop serrées, ça peut t'empêcher de te positionner en avant. Moi je sais que j'avais bcp de problème avec une paire de rando que je serrai trop au niveau mollet et ça m'handicapait dans la descente. J'ai déserré un peu et ça allait déjà beaucoup mieux. Après le manque de rigidité fait que tu vas plus en baver logiquement que des chaussures alpines. Mais vu ton expérience, ça doit pas être ça.
je vous conseille en effet d'essayer des chaussures de rando typées alpines sans etre trop lourdes comme scott cosmos (3kg) ou scarpa maestrale (3kg5). Les skis légers aussi peuvent générer une moindre capacité a contrôler, donc une appréhension donc une position en arriere donc les cuisses...?
Sinon meme conseil qu'avant: prendre un cours ou 2 avec un pro, qui pourra t'en dire plus sur ce qui ne va pas, sur ta position par exemple ...
salut, une info intéressante pour toi: avant (mais aussi après) opération du cœur j'ai eu ce genre de pb; donc, sans être alarmiste, tu peux quand même consulter un cardiologue pour t'assurer que tout va bien. Ensuite, suite à conseil du cardio, je prends des ions potassium et ça m'aide bien par rapport aux crampes, cuisses en feu etc, alors que de base, on conseil souvent du magnésium qui peut - ou pas- être utile.
Bonjour,
Si ce sont les quadris qui s'enflamment plus sensation de desequilibre et de ne rien controller, forte chance que tu sois trop en arriere. Un petit effort pour reprendre un appui languette devrait te faire gagner quelques virages.
Pour le mojo, suite a un gros accident, j'ai du mal a m'en passer lors de runs en station. Mais ca ne marche que sur piste car le principe meme defavorise l'avalement. Puis c'est lourd. Pour ma part, exclusivement reserve aux pathologies du genou et pour la piste...
Bon ski.
Clems a dit :Bonjour,
Si ce sont les quadris qui s'enflamment plus sensation de desequilibre et de ne rien controller, forte chance que tu sois trop en arriere. Un petit effort pour reprendre un appui languette devrait te faire gagner quelques virages.
Pour le mojo, suite a un gros accident, j'ai du mal a m'en passer lors de runs en station. Mais ca ne marche que sur piste car le principe meme defavorise l'avalement. Puis c'est lourd. Pour ma part, exclusivement reserve aux pathologies du genou et pour la piste...
Bon ski.
Intéressant ton retour sur MOJO ! 🙂
Bonsoir,
Ma chérie avait le même soucis avec ses Scarpa GEA et cette année, je lui ai offert des Scott Celeste (le modèle femme de Scott je crois) et depuis; elle fait la journée en hors piste station avec pas mal de dénivelé du coup .... Le bonheur pour elle. 😉
Gali38 a dit :
J'ai récupéré des chaussures neuves TLT5.
Et là, c'est la cata intégrale...impossible de descendre, même sur piste, douleurs insupportable aux cuisses.
Même en ligne droite (genre chemin qui descend cool),j'ai super mal.
N'ayant pas de problème en ski de piste, j'ai fait un test en faisant qq descentes avec mes TLT5 + mes skis de piste.
Plus de pbs de flottement des skis, douleurs aux cuisses bien présentes mais un peu plus "supportables".
j'en suis arrivée à la conclusion que le matos était trop léger + les chaussures trop souples pour ma "condition".(
Le symptôme typique des cuisses qui brûlent à la descente est dans 95% des cas une position trop assise et trop en arrière sur les skis.
h**ps://communaute.ucpa.com/t5/Blog/Top-5-des-d%C3%A9fauts-classiques-en-ski-comment-les-corriger/ba-p/193474
Plusieurs facteurs peuvent contribuer à cette mauvaise position de base.
Règle d’or : on doit toujours avoir un appui tibial contre les languettes des chaussures. Si l’appui se fait contre les mollets, c’est inefficace pour contrôler les skis en appui talon et surtout c’est épuisant, surtout en neige profonde. C’est particulièrement flagrant sur la vidéo de gauche ici :
h**ps://www.youtube.com/watch?v=0eXnB04zKqE&feature=youtu.be&t=89
Pour adopter une bonne position de base, voir vidéo ici : h**ps://www.youtube.com/watch?v=pG6Aa-T2S9k
Résumé : il ne faut jamais skier sur les talons, ce qui nuit au contrôle et épuise rapidement le skieur. Inversement, trop s’appuyer sur ses spatules entraînera inévitablement une chute vers l’avant, à un moment ou à un autre. Il faut donc maintenir le poids du skieur relativement centré sur les skis, tout en n’hésitant pas à faire osciller très légèrement le corps vers l’avant ou l’arrière, au besoin, pour maintenir l’équilibre. Pour se faciliter la tâche, on peut écarter les bras, fléchis vers l’avant – comme si on tenait entre ses mains le volant d’un autobus.
Règle d’or : en tenant les bâtons verticaux juste devant la pointe des chaussures, les genoux doivent venir toucher les bâtons quand on est en appui languettes, les fesses étant à l’aplomb des talonnières. Cela implique que le collier de la chaussures est suffisamment serré avec la boucle du haut + power strap : en appui languettes, il ne doit y avoir de la place que pour glisser 1 seul doigt au niveau des mollets. Si vous pouvez y glisser plusieurs doigts ou le poing au niveau du mollet, le collier est trop ouvert et le tibia va se balader d’avant en arrière au niveau du collier et rendra donc très difficile le maintien de l’équilibre avant/arrière. Il est normal d’avoir la peau des tibia un peu rouge et que ça fasse un peu mal en début de saison. Attention, il ne doit pas y avoir de plis dans la chaussette ou de bas de collant (retrousser le bas du collant sur le mollet ou utiliser des collants 3/4) qui viennent perturber le confort de l’appui tibial au point de le rendre douloureux et insupportable. Idem au niveau du mollet, celui-ci ne doit pas être trop comprimé ni cisaillé ou écrasé. Sur certaines chaussures femmes, on peut ajuster la hauteur du spoiler arrière pour un appui mollet optimal. Un bootfitter digne de ce nom sera capable de déceler une mauvaise adaptation de vos chaussures à la morphologie de vos pieds, tibias et mollet et d’effectuer les corrections orthopédiques si nécéssaire.
En général, le collier des chaussures permet une inclinaison avant de 11 à 13° (voire de 16 à 18° sur des chaussures alpines de compétition). Les fixations de rando peuvent encore ajouter 1-3° d’inclinaison supplémentaire (angle de rampe) sur le plat, donc il est vraiment important de skier toujours en appui tibial, jamais en appui talon pour essayer de compenser cette inclinaison du collier. Je soupçonne une différence d’angle de rampe entre vos fixation de skis de rando et vos fixations alpines avec les même chaussures TLT5, ce qui peut conduire à un déséquilibre avant-arrière. Est-ce que vous constatez une inclinaison différente du collier lorsqu’une chaussure est chaussée dans la fixation de rando et l’autre dans la fixation alpine ? Idem entre la chaussure alpine et celle de ski de rando ?
Autre piste de réflexion : on a malheureusement tendance à se reculer avec la pente (appréhension), ou avec l’accélération (transfert du poids vers l’arrière). Ce phénomène inconscient s’aggrave en portant un sac à dos (il faut compenser le poids qui nous tire en arrière en se penchant un peu plus en avant avec le buste) et en skiant hors piste où ce défaut devient flagrant, voire handicapant dans le pire des cas. Essayez de skier sur piste verte sans sac à dos avec vos skis de rando. Portez ensuite le sac à dos et adoptez une position du buste légèrement penchée plus en avant pour compenser son poids qui vous tire en arrière.
Enfin, dernier point et non des moindres, le matériel léger n’a rien à voir avec les cuisses qui brûlent, mais un défaut manifeste de la position de base sur ses skis est elle absolument primordiale. Pour s’en convaincre, un bon exercice consiste à skier sur une piste verte avec des skis de fond aux pieds. Les chaussures étant dépourvues d’appui tibial/mollet, la recherche de l’équilibre avant-arrière est primordial pour ne pas tomber en adoptant une position centrée, genoux semi-fléchis. Essayer d’enchaîner des virages parallèles à faible vitesse. Recommencez l’exercice avec vos skis de rando, toujours sur piste verte, avec des virages parallèles à faible vitesse, genoux fléchis en appui tibial. Vous serez alors surprise de constater que votre position de base sera la même, sans développer des crampes, sans fatigue excessive, sans s’épuiser.
Si vous n’arrivez pas à tourner avec les skis de fond, il faut amplifier le mouvement flexion (+ planté du bâton), extension-pivot (des genoux vers l’aval), flexion (conduite des skis pour arrondir la courbe). Si vous développez des crampes ou des cuisses qui brûlent, soit vous êtes trop fléchie dans vos mouvements, soit vous êtes trop crispée. Apprenez à avoir un tonus musculaire dynamique et vif mais aussi souple et relâché, mais sans crispation ou contracture exagérée en étant rigide et bloqué comme un "Playmobil".
Suivre un cours avec un moniteur de ski pour corriger votre position de base serait aussi une bonne piste de progrès avant de changer de chaussures TLT5. Pour une femme, il ne faut surtout pas prendre une chaussure trop rigide car avec un poids léger sur la balance, on a simplement pas assez de masse pour déformer la chaussure lors de la prise d’appui tibial et pouvoir bénéficier du rebond du collier lors de l’extension-pivot. La chaussure doit pouvoir se déformer ± fortement au niveau du collier suite à un appui tibial marqué lors de la 1ère flexion; c’est l’indice de flex de la chaussure et il doit être en adéquation avec votre poids, votre style de ski et la vivacité/nervosité/souplesse/mollesse de vos skis. Des chaussures trop rigides sont plus difficiles à skier pour un poids léger car on a de la peine à les déformer à la flexion lors des appuis en spatules, l’énergie renvoyée lors du rebond étant plus importante et plus directe/sèche/nerveuse. Une chaussure plus souple sera plus confortable et plus facile à déformer à la flexion, l’énergie renvoyée sera moindre car absorbée par le collier de la chaussure lors du rebond, ce qui facilite le ski en diminuant la dépense physique.
Il est donc fort probable que l’indice de flex et/ou l'inclinaison du collier n’est pas le même entre vos chaussures alpines et celle de skis de rando, ce qui pourrait expliquer votre déséquilibre accru sur l’arrière/appui talon avec les TLT5 ?