Progression dans la pratique du ski

Tout à fait d'accord avec Krispi
progresser à ski c'est un travail de longue haleine et ça fait partie du plaisir.
Beaucoup de gens font de la rando et n'ont même pas l'attitude de base du skieur. Impossible donc de progresser dans ces conditions ,on ne fait qu'ancrer ses défauts.Prendre des cours ou faire un stage de temps en temps, si ça ne fait pas progresser instantanément, ça donne les clés pour progresser. On peut se créer grâce aux pros un répertoire d'éducatifs à faire soi même régulièrement quand on skie en station et petit à petit la silhouette change et la mutation s'opère doucement. Le ski c'est comme le piano il faut répéter longuement ses gammes pour progresser. Quand on est jeune on apprend vite, quand on est plus vieux et qu'on skie depuis longtemps c'est de la rééducation. 😉 Et comme dans tous les domaines il ne faut pas camper sur ses acquis mais se mettre en difficulté et changer ses habitudes pour progresser.

pour les plus nuls auxquels les discours techniques précédents ont pu paraitre un peu absconds quoiques très justes (flexion de la cheville etc..) surtout pour la mise en application, 2 trucs très simples qui vous feront progresser très vite et bien identifier vos lacunes :
- pratiquez le ski de fond, meme avec du matériel désuet : la cheville est bien plus libre et l'appui arrière est insuffisant pour ratrapper une position trop en arrière. Essayer de faire des virages en descente. La position idéale du flechissemt du couple genoux/chevilles est encore plus importante et on comprend alors qu'un tres bon fondeur en baskets molles n'aura pas besoin du dernier modele de chaussure freeride 8 crochets pour tourner correctement. Skating (pour maitriser l'indispensable pas du patineur utile en traverée "à niveau" ou pour franchir sans effort une courte bossette meme en neige meuble) et Alternatif (ça aide à alleger le pas glissé en ski de rando aussi). En plus c'est bon pour la condition physique
-si les résultats tardent à apparaitre, passez au traitement de choc : patinage sur glace (protections conseillées yc fessiers. 😄 ) : preferer des patins style hockey car plus casse geule sur l'appui arrière : impossible de tenir debout sans une flexion correcte chevilles/genoux; apprendre à patiner (le skating...) slalomer (prises de carres) etc... au besoin prendre 1-2 h de cours après quelques heures de galère sur la glace. C'est Disponible même pour les habitants des plaines, à répéter de manière régulière, les progrès sont rapides et gratifiants et visibles les skis
Le retour sur des skis de rando ou de piste, sera une libération : meme avec les vielles tech3 vertes on ne tombe pas au moindre déséquilibre arrière, la mollesse de l'appui avant devient un avantage car on "sent" la flexion, c'est la réconciliation avec ces vieilles pompes qu'on avait accusé de tout les mots.

Bon après, faire aussi un peu de station, prendre quelques cours de skis avec moniteurs , avoir de bonnes chaussures (modernes et pas justes fashion) et des bon skis ça ne fera pas de mal!

Krispi a dit :

La meilleure formule a mon avis, c'est: séance individuelle d'1/2 journée avec un moniteur,

D'abord merci pour ces conseils, ainsi que la participation de tout le monde bien sûr.

J'ai regardé Peakpowder, à priori cela s'adresse déjà à un certain niveau de pratique et en hors piste.
Dans un premier temps je vais donc essayer de trouver LE bon moniteur pour une 1/2 journée et faire le point après.
Et là je suis toujours dans l'inconnu. Je n'ai pas d'adresse ou de nom recommandé et je n'ai pas envie de réserver à l'aveugle par Internet sur les belles couleurs d'une publicité. 🙁

bonjour, j'ai à peu près le même parcours (il y a presque 50 ans que je skie) et pour le ski de rando, ou toutes neiges, j'ai trouvé une méthode et les positions à prendre pour améliorer l'efficacité et le plaisir.
j'avais de gros défauts que j'ai pu atténuer sans les supprimer totalement...
si vous skiez quelquefois en Pyrénées, je pourrai vous montrer...

Et jouer au ping-pong sous la neige aussi !! C'est super bon pour les appuis et la tenue des bâtons !!

Penser à l'inertie du sac à dos.
Que se soit ski, chaussure, batons tout peu se compenser techniquement; Ce n'est qu' un problème de mental .Si on voie les skis ou pas

Moi je suis persuadé qu'on gagne beaucoup à pratiquer le ski nordique au moins au début de saison. Le telemark est aussi excellent pour bien sentir la répartition des appuis, si possible avec des chaussures les moins rigides possible. Et j'insiste sur ce point car les chaussures qu'on trouve sur le marché n'incitent pas toujours à bien fléchir la cheville: elles sont tellement confortables qu'on se laisse facilement aller sur l'arrière (si l'on n'a pas un niveau confirmé en tout cas).
Le telemark, ce sont des sensations super fines pas seulement au niveau de la cheville, mais aussi pour le placement du haut du corps.
Personnellement, je pratique le temark depuis 1981 et ça m'a fait énormément progresser en ski alpin! Croyez-en un "vieux" moniteur de ski de fond!

Salut,

Bon bah tout a été dit. Tout est son contraire. Du bon comme du mauvais.

En fait ce qu'il faudrait peut être retenir :

- Connaitre les fondamentaux en ski est une chose essentielle pour ne pas subir le terrain. Ils sont identiques pour la piste, la trafollée, la poudre... Excepté la glace où tu ne peux pas faire grand chose à part subir les lois de la physique. Ils sont au nombre de 4 et sont les suivants :
• Le centrage,
• La manoeuvre de carre,
• La charge,
• L’amplitude de pivotement.
A chaque classe de skieur (niveau du pratiquant) son bagage technique. Pour les apprendre, on peut facilement s'orienter vers des clubs FFS où des moniteurs fédéraux t'encadreront gratuitement. Tu n'as donc qu'une licence à prendre et payer ton forfait. Et puis la répétition des gestes au cours des sorties (genre une fois par semaine dans un club) ne fera qu’être bénéfique. Les défauts qui te mettent à terre seront rayés par l’apprentissage de ces fondamentaux. En aparté, il n’y a pas que les clubs FFS, mais aussi les groupes type CAF, GUM et autres mais se sera moins efficace. Prendre un cours, une seule fois, c’est pour ma part assez peu efficace. On ne rentrera pas forcement dans le détail de la glisse mais plus dans celui des corrections superficielles. La pratique s’acquiert par l’expérience (vice versa) et plus particulièrement par la répétition et à moins d’enregistrer chaque parole d’un professionnel du ski, on oublie vite les petits trucs et astuces. Ensuite, il faut avoir conscience qu’il n'y a pas une façon universelle de skier. Chacun skie à sa manière. Comme en coupe du monde de ski où chaque coureur possède son propre style avec sa propre efficacité. Donc c’est pareil pour nous. Certains diront que l’important c’est le style et ils auront raison, d’autres diront que l’important c’est l’efficacité et ils auront aussi raison. Il faut juste se faire plaisir et cela se manifestera par une belle trace en godille (nombreux sont ceux qui prennent leur trace en photo) ou par une perf dans un couloir (nombreux sont ceux qui cherche la difficulté). A chacun de voir.

- Le matériel y fait beaucoup. Il ne faut surtout pas le négliger.
• Premièrement il doit être homogène. Skis et chaussures devront avoir un même programme (ou plutôt proche). Une paire de fat avec des Gignoux, n’a aucun sens.
• Ensuite il doit correspondre avec la façon de skier : ski souple en finesse ou ski dur plutôt bourrin… Un godilleur sur des fats, la encore ce n’est pas optimiser ni homogène.
• Enfin, je dirais que la préparation est aussi très importante. Je connais trop de gens qui néglige cet aspect et qui par exemple se retrouvent taqués dans la transfo alors qu’avec une semelle bien fartée on ne rencontre pas de pb. Ca joue sur le physique et donc la mise en place de la technique. Plus on est fatigué moins on est concentré plus on fait de fautes.

Donc voilà, je résumerai par :
- Connaitre les fondamentaux pour progresser,
- Définir des objectifs atteignables,
- Répéter les gestes,
- Ne pas négliger le matériel.

Bon ski à tous.
C.

Et bien sûr, comme toute activité physique, avoir un certaine condition.