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Topo: combe nord, 35°, neige cartonnée sur 5-10cm, neige compact dessous. Par deux fois j'ai entendu des bruit de tassement, pas juste sous les pieds mais plutôt sur la partie plus raide 20-30m au dessus.
On a fait demis tour mais j'arrive pas a savoir s'il y avait danger ou pas.
note: les contres pente ouest avec toutes purgées naturellement sur 10-20cm. (quelques petites plaque étaient aussi partie sur la partie gauche de la combe, au niveau des rupture de pente).
A ce vent de nord-est je me suis dit qu'une combe nord devait pas risquer grand chose. vous en pensez quoi?
Merci
Tu as eu raison.
Il vaut mieux pécher par excès que par défaut en terme de sécurité - ou - comme disait un vieux guide au refuge du promontoire avant d'entamer une des voies dans la face sud de la Meije :" il vaut mieux le regretter en bas qu'en haut "...
Tu ne pourras jamais savoir si ça passait ou pas.
En tout cas, les signes de tassement n'étaient effectivement pas forcément bon, même si ça semblait à l'abri du vent du nord-est.
Oui, personne ne peut te dire avec certitude si l'avalanche se serait déclenchée ou non, même en étant sur le terrain (la seule certitude, c'est quand l'avalanche part 🤢 ).
Certes, compte tenu de ce que tu dis, on peut penser que seule la neige de surface bougeait ; mais il y a aussi des indices inquiétants (travail du vent, plaques repérées)... qui justifiaient largement de faire demi-tour. Cela te permet au moins de poser la question sur le forum Skitour ! 🙂
Si je peux me permettre un conseil: tu devrais tester la méthode Munster de calcul de réduction du risque avec les infos dont tu disposais avant de partir et celles que tu as récupérées sur le terrain, et dis-nous ce que cela donne...
La méthode Munster, ça marche que pour le fromage... 😉
Salut,
ta description fait penser à un déclenchement par le bas, a distance... donc non seulement tu as bien fait de faire demi-tour, mais en plus la plaque du dessus aurait pu partir même de là ou vous étiez...
en pratiquant ,un trou à la pelle, on peut découvrir la composition de ce qu'on à sous les pieds , localement bien sur,mais parfois on peut généraliser...par exemple si on trouve une énorme couche fragile...
Ceci dit , le demi tour est tout à fait à ton honneur 😉 et démontre un comportement qui cherche l'équilibre entre le risque et la passion. 🙄
hier , nous avons déclenché une plaque comme tu dis, a distance!
Des cracs entendu a plusieurs reprises pendant la montée, mais nous avons continué.
Et a 100 mètres du col sur un replat, j' entreprends les derniers mètres.Encore une crac sous mes skis mais 2 a 3 secondes plus tard le mêmes bruit, bien plus sourd et plus haut.
Une plaque viens de partir, environ 30 mètre de large et bien 15 a 20 cm d’épaisseur, je me précipite sur le replat et préviens mes compagnons encore dans la montée!!
La coulée s'est arrêté a quelques mètre de moi et mes amis qui étaient dans la combe, mais bien plus a droite n’ont pas étaient en danger.
Nous avons donc décidé de descendre sans faire le tour de pointe blanche!!
Nous remontions sur combe nord du col du rasoir pour basculer et en direction du col de la Colombiere.
En résume ce coin était vraiment pourri, je pense que le bulletin de nivologie n’était pas adapté a ce secteur aux vu des vents de la nuit précédente.
jpc a dit : tu devrais tester la méthode Munster ...
C'est celle qui est utilisée dans les Vosges ?..... 😄
C etait vous qui redescendiez a pieds une pente ouest de la combe les skis sur le dos?
Bref c etait bien au col du rasoir face nord aue l on etait
et puis : Renoncer c'est pour revenir un jour...
Eh bien pour ma part aujourd'hui pas eu le temps de me poser trop longtemps la question : un whoof caractéristique dans une cassure de pente pourtant pas excessive et hop toboggan. 20m de large sur 30cm d'épaisseur : le temps de me dire reste au-dessus, reste au-dessus et paf j'étais dessous. Chance incommensurable : arrêt de la glissade pour la plaque... enfin les morceaux... et pour moi assez rapidement (20m) et surtout avant la barre. Une jambe déjà très enfouie et de la neige jusque dans le caleçon mais de quoi se dégager. Bref effectivement j'ai trouvé le BRA un poil positif pour aujourd'hui.
Mathieu Touchet a dit :Eh bien pour ma part aujourd'hui pas eu le temps de me poser trop longtemps la question : un whoof caractéristique dans une cassure de pente pourtant pas excessive et hop toboggan. 20m de large sur 30cm d'épaisseur : le temps de me dire reste au-dessus, reste au-dessus et paf j'étais dessous. Chance incommensurable : arrêt de la glissade pour la plaque... enfin les morceaux... et pour moi assez rapidement (20m) et surtout avant la barre. Une jambe déjà très enfouie et de la neige jusque dans le caleçon mais de quoi se dégager. Bref effectivement j'ai trouvé le BRA un poil positif pour aujourd'hui.
Tu peux nous en dire plus: massif, vallon, pente, altitude, orientation, heure, etc...?
Tu étais seul?
Merci d'avance,
Gégé
Gégé a dit :Tu peux nous en dire plus: massif, vallon, pente, altitude, orientation, heure, etc...?
Tu étais seul?
www.skitour.fr/sorties/pic-couttet,38124.html
fon2fred a dit :
A ce vent de nord-est je me suis dit qu'une combe nord devait pas risquer grand chose. vous en pensez quoi?
Attention à ce raisonnement. Le discours consistant à dire que le risque est plus fort dans les secteurs sous le vent peut laisser penser que dans les secteurs face au vent, c'est bon.
C'est sans doute un peu vrai surtout sous les crêtes, mais pas en milieu de combe/face. Le cross-loading, par des vents locaux peut suffire à créer des plaques contre le vent.
Je me suis fait avoir 2 fois dans cette situation précise l'an dernier:
www.skitour.fr/sorties/le-longet-ou-tete-du-rissace,33362.html
www.skitour.fr/sorties/pointe-du-grand-vallon,31251.html
La nouvelle mouture du BRA a tendance à nous inciter à faire cette erreur, la rosace qui ne devrait finalement concerner que la zone des crêtes.
Bonne décision en tout cas.