Départ : Planfay (950 m)
Topo associé : La Pinéa, Sentier Vermorel
Sommet associé : La Pinéa (1771 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1111 m.
Ski : 3.2
Sortie du mercredi 6 janvier 2021
Conditions nivologiques, accès & météo
Dans le nuage totu du longEtat de la route : sec
Altitude du parking : 1300
Le froid et l'absence de soleil maintiennent la neige poudreuse ou damée selon le passage. Il reste encore beaucoup de place un peu partout sous le Mont Fromage côté Ouest.
Altitude de chaussage (montée) : 1300
Altitude de déchaussage (descente) : 1300
Activité avalancheuse observée : RAS
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Grosse motivation aujourd'hui pour aller taquiner la combe de l'If, avec l'épaisse poudreuse qui comble la Chartreuse depuis ces derniers jours. Sortie très bonheur de la maison avec les skis d'un côté et le sac de l'autre. Et bim ! Première gamelle sur le plat, entre la porte du garage et la voiture. Encore un coup de la pluie verglaçante de la nuit. En bas de l'impasse, un girophare signale la dépanneuse venue à la rescousse de mon voisin du dessous parti en triple axel vrillé direct dans le fossé. Allô Damien, va te refaire couler un café en attendant que la saleuse vienne rectifier la patinoire.
10h30, enfin réunis au point de rendez-vous, le constat est clair, plus trop le temps pour la combe de l'If. On largue baudriers, corde et piolets pour se rabattre sur une envolée espérée la plus légère possible vers la Pinéa, dont le sentier Lucien Vermorel a été monté au pinacle de façon quasi indécente par JulBont dans son CR de dimanche dernier, avec des photos à faire pâlir jusqu'au dernier des poudreuxsceptiques.
Nous sommes trois, Damien et moi avec nos peaux, et Jack avec son énergie de Border Collie en manque de grands espaces. Il y a 400m du parking jusqu'à la brèche de la Pinéa. Jack en fera le triple, toujours à fond. La descente de l'autre côté dans la profonde ne le calme pas, il dévale comme un mort de faim, s'arrête, se retourne, attaque à remonter avec de la neige jusqu'au poitrail, replonge dans la descente.
Arrivé à Girieux, on prend le temps de boire et manger. Jack piaffe, s'impatiente, se roule dans la neige, et démarre de nouveau comme un bolide quand on se remet en route. Dans la montée sous la Balme de l'Air, enfin, son allure se calme, il fait mine de s'intéresser à autre chose qu'au sprint, il renifle de ci et de là, mais toujours devant, la queue battante.
A l'Oratoire, il semble complètement cuit, depuis un moment il trottine mollement dans les pas de son maître. Va-t-il nous suivre pour un double bonus en aller-retours vers la source captée et son champ de poudreuse encore immaculée ? Ni une ni deux, dès qu'il comprend notre intention, il se jette dans la pente, plonge dans la poudreuse à y disparaître, comme régénéré par cette nouvelle aubaine.
La descente au col de Porte par la route se fait à vive allure, profitant de l'absence des traditionnelles processions de poussettes, belle-mères et autres encombrants. Jack ne lâche rien, il est sur nos talons jusqu'en bas, jusqu'au parking, jusqu'à la voiture, jusque dans le coffre. Et bim ! Seconde gamelle de la journée, Jack s'est endormi en sursaut.