Départ : Pont de Lariane (Molines En Queyras, Fontgillarde) (2020 m)
Topo associé : Pic de Foréant, Tour anti-horaire et sommet
Sommet associé : Pic de Foréant (3081 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1060 m.
Ski : 2.2
Sortie du samedi 26 décembre 2020
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau, venté, très froid (-10° à la voiture le matin au soleil, -9 au retour).Etat de la route : raclée par le chasse neige puis noire vers Molines
Altitude du parking :
2024mRoute damée avec 2 à 5cm de fraiche
Poudreuse ultra légère devenant plus profonde (20 cm) vers le haut dans la combe de devez mais sur pas grand chose (attention requins méchants), cela aurait pu être 5 étoiles si on n'avait pas peur de détruire ses skis à chaque virage...
Altitude de chaussage (montée) : 2024m
Altitude de déchaussage (descente) : 2024m
Activité avalancheuse observée : Des coulées de surface sous la crête de Fonzes.
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Pont de Lariane > Combe de devez -> Sous le pic de Foreant -> descente même itinéraire
Journée de grand froid annoncée. Nous arrivons pas bien tôt au pont de Lariannes et le parking passe juste au soleil, génial !!
On part avec les gros gants tout de même car la route est longue et ne réchauffe pas beaucoup. Là haut, ça souffle énormément. On assiste à de véritables spectacles. La neige s'envole et tourbillonne, le vent change légèrement d'orientation et c'est le sommet d'à côté qui fume. En gros, on avance tête en l'air, en se serrant de temps en temps pour laisser passer les chiens de traineaux qui galopent sur la route.
On attaque la montée de la combe de devez. On aperçoit le traceur, loin devant nous (merci à lui pour la trace parfait qu'il a faite !). La neige est vraiment légère et de plus en plus profonde : il a neigé tant que ça hier ?
Au soleil, assez à l'abri du vent, on est plutôt bien. Parfois quelques rafales viennent nous rafraichir pour nous rappeler que le vent est toujours là même s'il semble bien baisser.
Nous nous arrêterons sur la crête où le vent glacial nous accueille. Les idées de boucle semblent être déjà bien lointaines. Le couloir de l'autre côté semble être bien compact (le vent a fait son œuvre). Pendant que mon compagnon fait quelques photos avec les doigts qui lui restent, je me réfugie sous un rocher ou notre traceur avait lui aussi dépoté lors de sa première montée.
Neige de cinéma mais énormes cailloux tout le long et ça touche beaucoup beaucoup ! Bilan descente sur la retenue en visant tous les creux, sans se lâcher... snif ! Du coup on ne remontera pas et on rentrera tranquillement au pont de Larianes. La route passe niquelle au retour, on est à la voiture en quelques minutes accueillis par les aboiements des beaux chiens de traineaux.