Départ : Sous le col d'en bas (1650 m)
Topo associé : Crête de la Marmottane, en aller-retour par la combe de la Croix
Sommet associé : Crête de la Marmottane (2657 m)
Orientation : E
Dénivelé : 975 m.
Ski : 2.2
Sortie du mercredi 3 juin 2020
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau temps. Nuages bourgeonnants à partir de 9h. Température douce avec de la brise.Etat de la route : RAS
Altitude du parking : 1767m
Altitude de chaussage (montée) : on trouve la neige en continu à partir de 2030, mais pour plus de confort, suis montée en crampons tout le long
Altitude de déchaussage (descente) : 2030m
Activité avalancheuse observée : RAS
Pluies orageuses fortes jusque tard dans la nuit mais regel suffisant et même glacé en surface.
A la descente un peu après 9h, neige souple de printemps qui aurait été excellente sans les reliefs omniprésents (goulottes de ruissellement).
Quasiment les 3/4 de la course skiables.
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
pkg 1767 versant maurienne col du Glandon, Combe de la Croix, Brèche de l'Argentière, Pt 2736 extrémité S de la Crête de la Marmottane
Oui, mais : le foin fut rentré avant l'orage et avec de la marge.
Beaucoup de personnes ayant hanté les lieux ces jours derniers (aujourd'hui solitude totale), je n'ajouterai aucune autre combe, aucune autre lumière, aucun autre cadavre.
Mais comme c'est possiblement, probablement, certainement, sans doute (mais pas sûrement car en pays chartrousin on ne peut pas être Sure en haut et sûre en bas) la dernière sortie de la saison, je vous propose un poème où l'ambiance de ce matin et mes états d'âme se reconnaîtront.
A noter que l'été météo était le 1er juin. Je peux donc mettre légitimement du Vivaldi en boucle.
Bonne fin de saison à tous.
Pas à pas
Où sont les nuages quand ils ont disparu ?
Où va l'âme froissée quand elle est résolue ?
Où est le temps heureux quand il est révolu ?
Où alla mon pas lent quand la neige apparut ?
Le monde se devine dans l'aube hésitante
Les bruits infimes apaisent les rêves qui hantent
Les crêtes se dressent sur un jour en demande
Tandis que mes pas une nouvelle histoire enfantent
Où trouverai-je le premier don du matin ?
Où irai-je, tâtonnant du bout du patin ?
Où perdrai-je doux songes et soulier de satin ?
Où serai-je de l' immensité la catin ?
Maintenant l'horizon soyeux connaît l'aurore
Et ce qui étreignait le cœur si fort s'endort
Aux cieux translucides traînent des rubans d'or
Et mes pas, sans fin, me bercent encore et encore