Départ : Chamrousse (Casserousse) (1400 m)
Topo associé : Grand Eulier, Couloir de l'Oursière
Sommet associé : Grand Eulier (2232 m)
Orientation : W
Dénivelé : 1210 m.
Ski : 4.3
Faune : cet itinéraire passe près de zones sensibles. Voir consignes sur fiches topo
Sortie du mardi 10 mars 2020
Conditions nivologiques, accès & météo
Gris, un passage de petite neige vers 8h avec vent (plutôt Sud-ouest ?).Etat de la route : ras
Altitude du parking : 1400
Bonne quantité de poudre excellente sur le fond dur habituel. 20 à 30 cm en pentes ouest à nord-ouest, ainsi que dans la montée sud à l'Eulier. De plus grosses accus en pente nord-est (remontée à la brèche des Pourettes) : parfois plus de 50cm. Neige légère non tassée en général, sauf sur quelques contre-pentes, notamment orientées plutôt nord.
Altitude de chaussage (montée) : 1400
Altitude de déchaussage (descente) : 1400
Activité avalancheuse observée : ras mais des pentes chargées et de bonnes doses de sluff.
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Avec Ro.
Casserrousse / Eulier / Couloir rectiligne / Brèche des Pourettes / Couloir ouest
Y'avait un peu enjeu... Le Ro., sorti de ses jardin prabertois (prabertiens ? prabertistes ?), venait découvrir les pentes côtés lacs Robert. Alors bien sûr, sans la jouer concurrence de clochers d'un côté à l'autre du Grand Colon, fallait assurer...
Bon, l'Eulier s'est fort bien comporté, merci à lui. Le Ro' gardera l'image de vallons fort déserts (pas un.e bipède croisé.e avant un skieur isolé en fin de descente, mais des traces de faune à foison), à la neige immaculée sans aucun signe des passages du WE... Solitude et sauvagerie, c'est bien ça, la montée aux lacs Robert, non ?
Grâce aux chutes de neige de lundi, on aura donc eu le bonheur de tracer toute la matinée, montées comme descentes, dans un paysage d'hiver magique, en noir et blanc (la petite ambiance brumeuse-neigeuse à l'arrivée à la brèche n'aura pas duré).
On le savait grâce au passage dimanche d'un certain J.B., le couloir rectiligne est bien rempli. Mais depuis, la neige est finalement bien tombée, et on commencera avec méfiance la descente des premières pentes, un peu chargées (j'espérais, vu le BERA, un peu plus serein en N.O....) Ensuite, c'est grand plaisir : le fond dur est à peine sensible, il n'apparaît vraiment qu'une fois rejoint le grand canal. La remontée à la brèche se fait en mode bon brassage, ainsi que la fin de celle du couloir ouest sur lequel on enchaîne. Sa descente sera ma foi fort rapide et plaisante. Côté couloir de la petite oursière, cela semblait aussi fort bon, mais le départ, travaillé par le vent, apparaissait fort raide, bien au-delà des 40/45° annoncés dans le topo !