Départ : San Bernardino (1608 m)
Topo associé : Piz d'Arbeola, Face Nord depuis San Bernardino
Sommet associé : Piz d'Arbeola (2600 m)
Orientation : N
Dénivelé : 500 m.
Ski : 3.2
Sortie du mercredi 26 février 2020
Conditions nivologiques, accès & météo
Ciel couvert dès le départ. Température encore agréable en forêt. Rafales cinglantes à partir de 1950 d'où le demi-tourEtat de la route : RAS
Altitude du parking :1608m
Altitude de chaussage (montée) :1610m (parking de la remontée mécanique non en fonctionnement)
Altitude de déchaussage (descente) : idem
Activité avalancheuse observée : RAS
La montée par le sentier d'été qui nécessite un déchaussage sur une petite centaine de mètres de D+ (raide et mal enneigée) ne fait pas envie de la prendre à la descente.
A la sortie de la forêt, neige dure, par endroit soufflée par le vent avec des plaques glacées mais bien skiable.
Descente dans le Ri de Confin très agréable jusqu'à la piste de ski de fond.
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec Denise, Dominique, Frédérique, Pascale, Régis
identique au topo de la variante
De quelle humeur sera-t-IL aujourd'hui ? Rien ne sert de prendre des gants, ni même des moufles, de modérer ses exigences, de jouer à la femme des bois, de raser les éperons rocheux au plus près, IL révèlera son vrai visage. IL a pourtant ouvert ses grands yeux bleu tessinois, histoire de nous aguicher. Et, bien sûr, ça a marché. Surtout pour les gapençaises ! Car, nous les femmes du Nord sommes plus suspicieuses. Puis, IL les a vite refermés, ses yeux, et quand IL les a rouverts, ils étaient d'un gris de métal. Nous voyant sortir du mélézin, il a cligné d'un œil d'or mat et, de l'autre, jeté un regard noir. Un pervers, vous dis-je !
Que faire ? L'ignorer. Las, alors que nous nous trouvions à quelques encâblures du Pass di Passit et avions à peine pris notre rythme de croisière, l'affaire nous a passé sous le nez, nez essuyé avec tout le reste de quelques-unes de Ses remarques les plus cinglantes. Le reste de confiance a alors fondu comme neige sous la pluie (car c'est ainsi qu'elle fond à présent). Nous laissant alors glisser, et parfois même déraper par malvoyance, dans la trouée repérée par Dom, nous avons laissé le malotrus à sa mauvaise humeur et goûté une trop brève mais des plus agréables descente en rive D puis en rive G du Ri de Confin.
Dans le bois protecteur, on se serait cru en Chartreuse en ne regardant pas de trop près l'essence des arbres. Ce n'est pourtant pas de l'essence qu'il a fallu pour remonter au gîte mais un bon diesel non polluant produit par nos gambettes guère fourbues. Car, une nouvelle fois, nous avions « fait quelque chose pour la planète » puisque, pour notre couple, il ne semblait décidément plus rien à faire.