Départ : La Fouettaz (700 m)
Topo associé : La Grande Lanche, Combe NE
Sommet associé : La Grande Lanche (2110 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 900 m.
Ski : 2.3
Sortie du jeudi 23 janvier 2020
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau ciel moutonné le matin puis éclaircie durable, voile nuageux élevé vers la Hte Tarentaise et sur les Bauges. Température douce, pas de vent.Etat de la route : glacée et partiellement enneigée au-dessus de la Fouettaz mais carrossable avec une voiture ordinaire (pneus neige), la pente étant faible
Altitude du parking : 1100m
Altitude de chaussage (montée) : 1100m
Altitude de déchaussage (descente) : idem (3 ou 4 déchaussages à la descente pour les gens soigneux, 2 pour les autres
Activité avalancheuse observée : aucune manifestation pendant la course mais plaques bien présentes et neige globalement très travaillée par le vent, l'aspect n'est pas très sympathique et incite (du moins nous a incitées) à une (trop ?) grande prudence. Les incidents récents un peu partout ont sans doute aggravé le doute.
Les premiers 300m de la descente dans les vallonnements de la rive G ont été excellents notamment là où le soleil avait déjà agit. Le border cross était également très bon, les parties moins pentues en neige plus lourde. RF skiable jusqu'à la voiture avec les bémols précisés ci-dessus
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par taramont)
identique au topo jusqu'à 1850m puis bifurcation vers l'épaule N
Je ne sais plus qui a dit « Il ne faut pas contrarier un lecteur qui ne vous a rien fait ». Sage recommandation que je me suis promis de tenir... aujourd'hui. Vous aurez donc un CR factuel (ça, je sais à peu près faire), austère (déjà plus difficile), technique (c'est beaucoup me demander), bref ch...t (ça je sais faire parfaitement....pour certains du moins.
La voiture de Rhododendron nous a conduit c..........t (non, ça je raye, inutile de souligner le courage de ce véhicule et de sa conductrice) jusqu'à 1100m où il nous a semblé raisonnable de nous remettre dans le sens de la descente pour pouvoir repartir sans problème en cas de grosse chute de neige. (vous avez donc ici le pourquoi et le comment ainsi qu'un indice relatif à notre optimisme à toute épreuve).
Sur la RF, 5,1 cm de neige f... (non, ça je raye, on s'en f....t que la neige soit fine ou non) reposant sur 2,5 cm de glace a........e (ça je raye aussi, de la glace c'est de la glace, qu'elle soit d'hier ou de l'an quarante).
Au chalet c......l (non, à rayer aussi, quelle importance que le chalet soit communal ou princier, je vous le demande, et d'ailleurs l'un n'empêche pas l'autre), le pic de la fontaine n'a pas fini de trouer le tronc sur lequel il a été sculpté (ça, je me sens obligée de le dire par politesse envers le contributeur de la sortie du 13/1 qui a si joliment documenté la scène).
Petit à petit, nos jambes se sont al.......es (vous vous en fichez sûrement de nos jambes lourdes) mais je dois être précise : en ce qui me concerne bottes de 10,2 cm sous le ski amont, de 9,3 cm sous le ski aval (pas pratique). Petit à petit aussi, ces bottes ont zippé de plus en plus souvent sur des plaques dures tout à fait suspectes (c'est du subjectif, je le reconnais humblement). Quand nous sommes arrivées au replat à 1849m, la pente terminale, qui s'atteint par une petite traversée d'environ 65,6m, ne nous a rien dit qui vaille (encore une fois, je reconnais la subjectivité de ce fait) et nous avons s...... t (rayé aussi, ça intéresse qui que nous étions sereines?) suivi une trace, parfaite au demeurant (toujours du subjectif, arrgh !) dont nous voudrions remercier les auteurs inconnus, trace qui nous a menées au point 1975 sur la crête dominant les chalets de l'Ebaudiaz.
La vue était g.......e (maintenant j'ai peur des mots) et embrassait (me voilà à nouveau sentimentale, beurk) les Bauges, le Beaufortain, la Hte Tarentaise et même le Mont Blanc (énumération tout à fait inutile, vous ne croyez quand même pas qu'on voyait le Kilimandjaro, non ?)
Contrairement à toute a.......e (mais est-ce important de savoir ce que nous attendions ?), la descente fut très bonne par les vallonnement de la rive G tant qu'il y avait de la pente. 142 virages pour la précision requise. S'il n'y avait pas eu de contrainte horaire, on serait bien remontées à partir du Darbelay.
Malgré la maigre production, une journée agréable entre amies, dans des contrastes de lumière étonnants. (Ceci, je ne peux pas le rayer parce que c'est capital).
La prochaine fois, je redeviendrai moi-même, c'est promis. (ça, je ne peux pas le rayer non plus, car c'est une promesse et je tiens toujours mes promesses).