Départ : Col de l'Arzelier (1154 m)
Topo associé : Soeur Sophie, Couloir SE du col des 2 Soeurs
Sommet associé : Soeur Sophie (2162 m)
Orientation : SE
Dénivelé : 1050 m.
Ski : 4.2
Sortie du samedi 9 février 2019
Conditions nivologiques, accès & météo
Temps plutôt doux, nuageux toute la course (plafond à 2000 m), du vent au col des 2 sœurs et au sommetEtat de la route : quelques plaques de neige
Altitude du parking :
1154 mNeige : poudreuse collante et très humide jusqu’au refuge , un peu plus dure sur la croupe (travail du vent) mais transformée à la descente, très légère poudre parfois balayé par le vent sur fond densifié pour la traversée, idem dans le couloir mais avec des passages parfois plus poudreux et d’autres glacés.
La poudre reste quand même bien humide de manière générale.
Altitude de chaussage (montée) : 1154 m
Altitude de déchaussage (descente) : 1154 m
Activité avalancheuse observée :
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec Paul et Jean Christophe
Topo, sauf qu'au col on est parti sur la Miss Agathe
Initialement, nous étions partis pour le TAILLEFER et la combe de l’Emay, mais le temps a changé au cours de la nuit et il nous faut un plan B.
JC nous propose le Sœur Agathe et son couloir SE. Arrivés à Grenoble, le plafond bas des nuages nous valide ce choix .
Au col de l’Arzelieu, nous découvrons cette nouvelle station fantôme qui a conservé quelques commerces de bouche.
Nous montons donc par les anciennes pistes et passons près du refuge de Soldanelle (ouvert) à l’arrivée des télésièges, puis continuons notre route à un bon rythme (donné par Paul) sur la croupe.
La traversée pour rejoindre le couloir et un peu expo, il y a quelques accumulations suspectes, mettons les couteaux et longeons vraiment la falaise ; tout cela sous le regard bienveillant de nos amis les bêtes …
Nous mettons les crampons pour attaquer le couloir et une très grande partie des traces seront faites par JC (merci man) ; nous garderons les crampons jusqu’au col des Deux Soeurs. Nous aurons un mixte de neige poudreuse, un peu ventée sur fond stabilisé relativement dure. La pente finale plus étroite et plus raide est un peu glacée dans l’axe et nous longeons plutôt la falaise. Au total, nous aurons bien fait 200 m de dénivelé avec les crampons et laissé un peu d’énergie.
Au col, nous croisons un groupe de spéléologie en ski voulant rejoindre une grotte sur une vire du couloir. Ces derniers descendront finalement en crampons un peu plus tard (après notre descente).
Du col, nous rechaussons les skis pour rejoindre le sommet de la Grande sœur Agathe avec une visibilité réduite et beaucoup de vent au sommet (côté Sophie, la pente est bien dégarnie par le vent).
Maintenant, il faut faire l’inverse…
Au col, nous recroisons nos amis des Grottes puis entamons la descente. La première partie, la plus raide, se fait le long de la falaise sur un espace réduit mais suffisant pour des virages sautés (l’axe de la pente étant plutôt glacé). JC est très à l’aise, moi cela va et Paul est un peu crispé. Le reste de la pente du couloir passera parfaitement pour tout le monde avec un bon grip, un super style et de beaux sourires.
Au bas du couloir, nous repérons notre itinéraire de descente pour la traversée et rejoignons la croupe de la montée. Nous profitons d’une fabuleuse descente sur une neige transformée entre les sapins jusqu’au refuge où nous boirons une bonne bière (les gérants sont très sympa).
Le reste de la descente jusqu’à la voiture est une formalité sur une neige vraiment collante (JC, pas besoin de faire des virages qui donnent mal aux cuisses).
Voilà, le récit d’un périple non prévu mais qui faisait parti des courses que j’avais marquées « à faire un jour ».
Cette course est vraiment sympathique, engagée et dans un environnement atypique.
Merci à mes coéquipiers du jour Paul et JC.
JC, si on garde la même fréquence des courses que nous partageons, normalement la prochaine sortie ensemble sera dans 7 ans !!! (je pense que l’on va faire le nécessaire pour écourter le délai….).