Départ : Prabert (1220 m)
Topo associé : Orionde, Combe NE
Sommet associé : Orionde (2041 m)
Orientation : E
Dénivelé : 1060 m.
Ski : 2.1
Faune : cet itinéraire passe près de zones sensibles. Voir consignes sur fiches topo
Sortie du mercredi 16 janvier 2019
Conditions nivologiques, accès & météo
beau temps, quelques nuages élevés dans les lointains, jamais au-dessus de la tête
température fraîche sans plus même à l'ombre présente sur la plus grande partie de l'itinéraire
pas de ventEtat de la route : blanche à partir de Prabert, d'abord en discontinu, puis en continu. Barrière levée
Altitude du parking : 1290mAltitude de chaussage (montée) :1290m
Altitude de déchaussage (descente) : 1360m
à part 2 passages de ruisselets juste avant le pont, pas de déchaussage à la montée mais faut vraiment louvoyer entre les cailloux sur certains passages et ce, jusqu'à l'intersection du sentier avec la piste qui rejoint la station de pompage. A la descente, il faut impérativement déchausser à cet endroit (1360m)
Activité avalancheuse observée : RAS
Du sommet au replat 1900m sur l'épaule : alternance neige rapportée tassée bien portante et petites zones gelées
Du replat 1900m à l'entrée de la forêt 1650m : neige excellentissime encore peu trafolée (seules 2 traces pré-existantes mais pas du jour)
De la forêt au pont, enneigement suffisant et de bonne qualité mais beaucoup de vernes, la trouée skiable n'est pas très large.
Ensuite, ça roule jusqu'à 1360m.
Si on veut vraiment savourer cette course, attendre une nouvelle chute de neige
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
topo + bonus d'une remontée depuis 1750m
Ah, Orionde, depuis le temps que je m'étais promis de te rendre visite ! Et voici que le grand jour est là. Enfin, grand jour, c'est vite dit ! Partie à une heure cruellement matinale pour te surprendre à la sortie de la nuit, le jour n'était pas encore bien grand. Tu avais encore un peu de rose aux joues à se demander quelle a été ta nuit...J'ai essayé de l'immortaliser comme certains (ils se reconnaitront) savent si bien le faire, mais bon, je ne leur arrive pas à la cheville.
Dans le clair-obscur de la forêt que nul soleil ne délivre de sa gangue glacée, je gardai l'oeil ouvert. Car je sais que toi et tes voisins (es), Barlet, Replomb, Scia, Crop, Ferrouillets ont beaucoup d'admirateurs et pas des moindres. J'avais même dans ma poche un petit carnet pour les autographes. Mais comment les reconnaître si on ne les connaît pas ? Il a bien dû m'arriver d'en croiser quelques-uns soit qui revenaient déjà alors que je fignolais encore mon maquillage dans le rétro, soit qui repartaient, bille en tête, pour un Xe round alors qu'échevelée, le maquillage coulé, « j'en terminais » comme ils disent. Bien sûr, il est aussi souvent arrivé qu'ils me doublent mais le temps que je prenne conscience d'un déplacement d'air suspect et que je ne l'attribue pas à un cyclone, je ne vois plus que de loin une silhouette intéressante qu'à la faveur d'une brume opportune je peux confondre avec un avatar de Jorge Donne prêt pour le Boléro de Ravel. Mais j'arrive toujours trop tard pour la représentation.
Mais aujourd'hui, rien de tout cela, mon carnet est resté vierge de tout autographe, seul un sympathique groupe de 4 skieurs a partagé mes moments avec toi Orionde.
Je ne suis cependant pas tout à fait contente de toi, ma chère. Te croyais-tu chic avec ta nuisette extra courte de la maison Rechofemanclimatik ? Et pourquoi avoir ôté les blanches chaussettes qui te siéent si bien ? Pourtant – et c'est pourquoi tout est pardonné – à la sortie de la forêt j'ai retrouvé ta jupe de mousseline froufroutante, j'ai grimpé sur ta hanche puis sur ton épaule, audace qu'en amie véritable tu m'as permis de répéter.
Après cette visite, puis-je te faire un aveu ? Petite étoile, avec toi j'ai trouvé l'allégresse que mon cœur attendait.