Départ : Nufenen (1569 m)
Topo associé : Wannagrat, Versant Est depuis Nufenen
Sommet associé : Wannagrat (2430 m)
Orientation : E
Dénivelé : 900 m.
Ski : 2.1
Sortie du dimanche 10 décembre 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
Temps couvert, premiers flocons dès 8h30, vent fort d'Ouest devenant tempétueuxEtat de la route : enneigée
Altitude du parking : 1650
Neige fraîche sur sous-couche suffisante. Pentes assez soufflées avec quelques accumulations à surveiller.
Altitude de chaussage (montée) : 1650
Altitude de déchaussage (descente) : 1650
Activité avalancheuse observée :
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
Nufenen | 1650 | E | 08:30 | 10/40 | Poudre | Poudre avec sous-couche |
Wannagrat | 2400 | E | 10:30 | 20/50 | Poudre | Poudre avec sous-couche |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Ce dimanche, réveil avec les poules, les nuages, quelques courbatures de la veille et surtout 10 chansons de Johnny dans la tête. La journée ne va pas être facile…
Dans toute la région de Chur, le temps est couvert. « Coire c’est noir, il n’y a plus d’espoir ». Mais allez, on se motive, un peu de rock’n’roll attitude, bon Dieu. Petit déj au chaud à l’hôtel, le temps d’allumer le feu. Et nous mettons le cap vers le départ du Wannagrat, sommet dont d’aucuns prétendent qu’il a été nommé en l’honneur de Johnny à l’époque où il voulait s’acheter sa première guitare.
« Les éclaircies de la matinée… Bientôt, vont se refermer … » Mais qu’importe, on y va. On s’élève par des pentes un peu soufflées dans lesquelles je tire un peu raide. Mon acolyte semble ne pas apprécier. « - Quoi, ma trace ? Qu’est-ce qu’elle a ma trace ? » L’essentiel sur ces pentes faciles est d’éviter les zones chargées. Rester vivant.
Sommet atteint, ça caille, on ne va pas s’attarder, de toute façon j’ai oublié les vii-iii-vres… L’ambiance se fait austère. « Même les vautours font demi-tour… », pensé-je. Il est temps de descendre, dans une neige finalement excellente, qui me permet de tenir l’engagement fait à mon pote deux heures plus tôt : « je te promets le ski au-dessus d’une sous-couche… »
C'est l'heure de rentrer à la maison, moi vers Lugano et mon compagnon vers Paris. Il se met en route pour l’aéroport, le coeur serré :
« On a tous en nous, quelque chose de l’Helvétie…
Cette volonté de faire une p’tite sortie
Ce désir fou de monter sur les skis
Ce rêve en nous avec sa Suisse à lui…
Quelque chose de l’Helvétie
Cette force qui nous pousse vers l’infini
Y’a tant de neige avec tellement d’envie
Si peu de monde avec si peu de bruit…
Quelque chose de l’Helvétie… »